• Imaginary ennemies and other rock kids ... and then there\'s Shakira

    Bonjour amis lecteurs il est temps pour moi de profiter de ce lapse de temps libre pour vous faire un petit article. J’ai eu du mal à me décider sur le sujet alors qu’il me sautait aux yeux. Je connais une nouvelle phase mélomane fraichement impulsée par mon obsession sur My Chemical Romance (je suis tombée si bas dans ce culte compulsif que je suis certainement proche du stade de perdition totale). C’est donc un véritable voyage musical que j’ai effectué avec mon meilleur ami Spotify et je me suis dit que je pourrais en rendre compte sous une forme différente de d’habitude. Oubliez la succession vague de vidéo clip, entrons dans une nouvelle ère : les reviews express d’albums. Je n’avais ni la foi ni l’intérêt de faire des critiques détaillées comme je le fais d’habitude. Donc voici les albums que j’ai testés dernièrement résumé en quelques dizaines de lignes : court et efficace !
    (je teste en prime les lecteurs Spotify à intégrer: vous devriez pouvoir écouter les albums proposés en toute légalité
    si jamais les lecteurs ne marchent pas pour vous il se peut que ce soit parce que vous n'avez pas de compte Spotify mais puisque c'est un test je ne peux anticiper le résultat)

    On commence avec l’album de notre très chère colombienne envoutante : Shakira et son album nommé avec originalité « Shakira ». Si j’aime beaucoup Shakira (elle éveille le côté latino en moi), je dois reconnaître qu’écouter ses albums n’a pas toujours été une partie de plaisir. En effet les singles sympas et catchy sont coincés entre d’innombrables chansons bouche-trous sans intérêt et on y trouvait de rares perles noyées dans cet amas de médiocrité (amen à « Mon Amour » de l’album She Wolf). Je dois tout de même préciser que ça n’a pas toujours été le cas (Laundry Service certainement l’un de ses seuls albums internationaux qui valent le coup). Nous voici donc avec ce nouvel opus, premier depuis sa grossesse, Can’t Remember to Forget You en duo avec Rihanna déjà martelé à la radio, et un style moins latino et plus pop-rock classique annoncé. Les pistes se succèdent sans qu’on soit vraiment surs si la chanson suivante a commencé ou non tellement c’est une queue leu leu de ballades pop-rock mielleuses à souhait. Les pistes réservées au dancefloor tiennent une place nettement moins importante puisqu’elles se résument à LaLaLa (version anglaise et espagnole) et Can’t Remember to Forget You (version anglaise et espagnole). L’une clairement électro violente et agaçante, l’autre un mélange douteux mais sympa de reggae et de pop-rock. Dans la marmelade de ballades pop-rock difficile de différencier les chansons et de résister à la tentation du péché suprême : zapper la chanson tellement elle est chiante. Certes, certaines ne sont pas trop mal à côté d’autres clairement soporifiques mais il suffit de tendre l’oreille et écouter les paroles 2 secondes pour se convaincre qu’on ferait mieux d’arrêter devant tant de niaiserie. En résumé les invités sur l’album se sont clairement faits arnaqués et nous aussi par la même occasion en achetant l’album. Shakira a tout ce qu’il faut pour réussir : une belle voix atypique, un déhanché inoubliable, un physique charmeur, et un capital sympathie inébranlable. En fait il ne lui manque plus qu’une chose : de bonnes chansons (oh elle en a eu … le succès semble lui en avoir privé). Vu comme ça on dirait que Shakira s’empêtre dans un cas similaire à celui de Beyonce : belle et talentueuse mais jamais on a écouté son album en boucle.
    A retenir : Can’t Remember To Forget You et Spotlight sont pour moi les deux seules pistes que je veux bien garder de cet album. Vous trouverez peut-être votre bonheur dans une ballade mielleuse qui fera battre votre cœur un peu plus vite que les autres si vous ne vous êtes pas endormis avant la fin de l’album.

    Découverte maintenant : l’album éponyme du groupe anglais the 1975. Un groupe formé depuis peu qui enchante les charts en anglais (mais dont comme d’hab nous n’avons aucun écho chez nous) qui offre donc ici leur premier album complet. Un groupe que je décrirais comme un mélange sympathique des Artic Monkeys avec un groupe comme Bastille ou Imagine Dragons (je sais tout ce qui est à la mode en ce moment). Leur son est ce que je décrirais comme du « rock aérien » : rock mais plutôt calme, catchy, parfait pour une musique d’ambiance dans un café un peu moins pour une ambiance festive. Leur album très homogène est un délice : simple, fluide et joyeux. Si je suis plutôt partisante d’un son plus prononcé et moins léger, je trouve mon compte avec des chansons plus rock comme Sex. On pourrait cependant reprocher à l’album de manquer de diversité. Chaque chanson à la même beat, la même ambiance et un sentiment de répétition de fait ressentir au bout de 16 pistes (ce qui est long pour un album). Ainsi je m’interroge sur la popularité de Chocolate outre-manche puisqu’après 5 chansons similaires j’ai du mal à voir en quoi elle sortirait du lot. Je m’émerveille par contre sur le côté addictif et communicatif d’une bonne moitié de l’album. Enfin je salue la ballade au piano de fin Is There Somebody Who Can Watch You qui clôture très bien l’album. C’est clairement un album parfait pour laisser vagabonder ses pensées pendant un voyage mais ce n’est pas l’album qui va boucler pendant 1 mois sur mon mp3. Je dois tout de même souligner que c’est un beau début pour le groupe que je suivrai certainement à l’avenir.
    A retenir : Album incroyablement planant et sympathique qui annonce des débuts prometteurs  pour le groupe. Je reprocherais cependant un petit manque d’originalité et de diversité très vite oublié devant la bonne humeur qu’il procure. Mes pistes favorites étant Sex, Girls et Heart Out.

    Passons maintenant à un groupe de rock beaucoup moins léger : The Used, groupe américain actif depuis le début des années 2000 que je ne connaissais pas jusqu’à récemment. Mais leur dernier album Imaginary Enemy est l’objet d’un éloge d’un magazine de rock que j’ai acheté (parce qu’acheter des magazines que je ne lis qu’à moitié est un de mes hobbies) qui le plaçait en tête d’un classement des albums sortis ces derniers mois. Il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention (en fait si : je les connaissais de nom puisqu’ils avaient fait un duo avec My Chemical Romance il fut un temps mais comme je ne veux pas qu’on me voit comme une âme paumée dont l’univers ne tourne qu’autour de MCR je ne le mets pas particulièrement en avant… bien que c’est ce que je viens de faire…). Et il se trouve que le groupe a un style qui me plaît : des guitares électriques omniprésentes et une voix enrouée rythmés par une bonne batterie, il ne m’en faut pas vraiment plus. L’album a un assez large panel de styles de chansons une partie étant assez aérienne l’autre étant plus rock dur. Chaque chanson a quelque chose à apporter à ses voisines et l’album a une dynamique très agréable. Au final il est très accessible même pour un public moins initié au rock qui devra seulement supporter quelques parties gueulardes qui font partie du charme. On en serait presque à souhaiter que certaines pistes aient poussé le bouchon un peu plus loin pour déchirer un peu plus. Ce qui fait que tous les morceaux ne se suffisent pas à eux-mêmes et ne seront pas tous encore écoutés quelques temps plus tard. Mais quelques pistes restent surprenantes et catchy et finissent à tourner en boucle sans qu’on s’en rende compte. On finit l’album largement satisfait : The Used, on se reverra !
    A retenir : Un album rock réussi, si vous ne connaissiez pas The Used foncez ! Vous tomberez peut-être comme moi sous le charme de l’addictif A Song To Stifle Imperial Progession (A Work In Progress) ou peut-être de la belle et puissante Force Without Violence.

    Un peu de Pop-Punk pour se rafraîchir maintenant avec We Are In The Crowd, un groupe new-yorkais formé en 2009 avec une voix principale féminine puissante. Tout d’abord je dois dire que je ne suis pas fan du Pop-Punk qui est pour moi qu’une pop qui tente de séduire les sceptiques en les attirant avec des guitares électriques et des paroles plus violentes. Je me retrouve souvent avec un son sympa mais incroyablement répétitif. Malheureusement leur dernier album Weird Kids n’échappe pas à la règle du Pop-Punk. Si on est agréablement surpris par les premières pistes la deuxième partie de l’album manque cruellement de renouvellement et retombe dans les travers pop-punk en feintant une bombe intro de temps à autre (« ooouuuh ça commence bien… ah ouais nan mais pourquoi ça se calme si vite ? Intro revieeennntt… oh non mais je vous jure refrain cliché pop-punk à souhait »). Le problème pourrait en fait être réglé en variant un peu les arrangements qui restent parfois perturbant notamment quand les voix masculines s’ajoutent à la voix féminine et sortent souvent de nulle part. L’album arrive quand même à s’en sortir par des titres presque tous efficaces (le « presque » est pour Windows in Heaven et disons Remember To Forget You). Disons qu’un album pop-punk réussi de temps en temps ce n’est pas de refus, c’est même très bon pour la forme.
    A retenir : Vous aimez le pop-punk ? Cet album est pour vous. Vous n’êtes pas fan du pop-punk ? Passez votre chemin… Passez tout de même faire un tour sur la chanson d’ouverture de l’album Long Live the Kids. Il y a également plusieurs pistes que j’affectionne particulièrement comme Dreaming Out Loud ou Reflections.

     

    Vous pensiez vraiment que j’allais m’empêcher de parler de My Chemical Romance dans (je veux dire c’est pas comme si je les avais déjà mentionné à deux reprises au cours de cet article) ? Hahahahaha… j’osais espérer avoir pu ne pas leur dédicacer un nouveau paragraphe. Mais le fait est que fin Mars dernier leur best of posthume sortait dans nos bacs et que comme je brûle d’envie de parler d’un album de MCR... May Death Never Stop You sonne la fin du groupe avec leurs meilleurs morceaux (oui c’est à ça que sert un best-of), une chanson inédite et 3 démos de chansons. Fake Your Death, dernière chanson enregistrée par le groupe, ouvre l’album et sonne comme un adieu aux fans dans un style plus léger et moins chargé en guitares qu’à l’habitude. On revit ensuite les différentes périodes de vie du groupe en commençant par le premier album très amateur du groupe : I Brought You My Bullets, You Brought Me Your Love (surnommé Bullets par les fans, sorti en 2002). On retrouve un son très dur et des paroles bien sombres  sur ces chansons imparfaites. Si j’ai mis du temps à apprécier cet album je dois dire que maintenant je trouve tout le charme qu’ont ces chansons qui ont tout de même réussies à faire remarquer le groupe à ses débuts. Suit la période de Three Cheers for Sweet Revenge (ou « Revenge » pour les fans, sorti en 2004) où on retrouve les premiers tubes commerciaux du groupe. Comment résister à I’m Not Okay (I Promise) ou Helena ? J’apprécie aussi le fait qu’ils aient ajouter You Know What They Do to Guys like Us in Prison qui n’était pas sorti en single et qui reste l’une des pistes qui sortent du lot de l’album (mais je déplore l’absence de Thanks For The Venom ou Give ’Em Hell Kid). Arrive l’apogée du groupe avec The Black Parade (sorti en 2006), album qui était réussi en presque tout point et qui se taille une belle place avec 5 pistes soi plus du quart du best of. On retrouve les bombes que sont Welcome to the Black Parade et Famous Last Words, et le très addictif Teenagers. Ils choisissent d’ajouter à ces singles la ballade Cancer qui est d’ailleurs je crois unique en son genre dans leur discographie, et Mama véritable tuerie qui aurait largement mérité un single pour elle toute seule. On ne peut que regretter l’intégralité du reste de l’album qui aurait mérité aussi sa place (Dead!, The Sharpest Lives, House of Wolves, Disenchanted et j’en passe). Mais l’absence la plus remarqué est certainement I Don’t Love You belle ballade pop-rock qui avait même fait l’objet d’un single et d’un clip. Et enfin le tournant plus coloré du dernier album  Danger Days : The True Lives of the Fabulous Killjoys (sorti en 2010) vient clôturer la retrospéctive. Aucune surprise aux sélections des chansons qui sont toutes sorties et en single et en clip : Na Na Na et Planetary (GO !) le duo hyperactif de choc, SING la magnifique, et celle dont je n’ai jamais trop compris l’engoument The Kids of Yesterday (qui à mon goût aurait pu être remplacée par … pratiquement n’importe quel autre chanson de l’album). L’album se termine sur 3 démos qui sont honnêtement juste là pour faire plaisir aux fans parce que ce sont des démos et donc des ébauches de chansons du premier album qui ne sont vraiment agréables à l’écoute. En résumé c’est une quinzaine de chanson, 15 pistes qui justifient mon intérêt pour MCR et qui prouvent que MCR a du talent à revendre. On revisite tous les styles parcourus et leurs plus grandes chansons. RIP My Chemical Romance (2001-2013)
    A retenir : Parfait pour survoler la discographie du groupe, parfait pour se rappeler que le monde est un peu moins beau sans MCR. Mes chansons favorites étant : Fake Your Death, Helena, Welcome to the Black Parade, Mama, Teenagers, Famous Last Words, NaNaNa, SING, Planetary (GO!).

     

    Que retenir de ma ballade musicale ? Eh bien outre My Chemical Romance, The Used ressortent grands gagnants. J'ai beaucoup apprécié les albums de The 1975 et We Are in the Crowd mais je dois reconnaître que ce n'est pas mon style de prédilections... Et je ne reparlerai même pas de Shakira tant elle fait tâche dans mon paysage. 


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :