• L’été arrive enfin, tous les yeux sont rivés vers une certaine coupe du monde, et moi je termine (enfin) mes années de lycéenne. Et c’est dans ce moment un peu particulier de ma vie où je connais cette espèce de transition lente et désagréable vers l’âge adulte que je vis une période de mélomanie intensive. Et si cette soudaine soif musicale a beaucoup de mal à trouver une direction, j’ai tout de même réussi à trouver le sujet de mon article aujourd’hui. Car oui malgré ma fascination douteuse pour le groupe défunt de My Chemical Romance, je me suis trouvé un autre groupe coup de cœur (mais ne vous inquiétez pas je sens que le sujet de MCR reviendra très vite sur la table). Laissez-moi donc consacrer un article bien mérité à Panic ! at the disco groupe pop-rock américain en pleine ascension.

    Il se trouve qu’il existe un certain panel de groupes de rock américains de ma génération peu connus dans notre hexagone que je me suis empressée d’explorer dans mon voyage mélomaniaque. Partout où l’on va dans mon cercle internet, trois noms reviennent inlassablement : celui de My Chemical Romance, celui des Fall Out Boy (que vous connaissez certainement) et celui donc de Panic ! at the disco (oui le point d’exclamation est indispensable, même iconique). Essayez par exemple de regarder une vidéo de l’un de ces groupes sur youtube, il y a beaucoup de chance pour que les deux autres (ou au moins l’un des deux) apparaissent dans les recommandations. Alors grande amatrice des deux premiers je me suis dit que je devrais naturellement tester le troisième (bien que je n’ai pas encore très bien saisi pourquoi ce trio est sans cesse rassemblé puisque ce sont des groupes au final très différents). Panic ! at the disco ne m’a pas immédiatement transcendée bien que j’ai assez vite accroché à quelques titres entrainants. Puis à force le charme du groupe, de sa musique légère et de son univers a opéré. Le groupe a un capital sympathie non négligeable qui fera que vous apprécierez au moins une de leurs mélodies et que leur univers très théâtral finira par vous attendrir.

    Pour la petite histoire, le groupe se forme alors que les membres sont encore au lycée dans l’état du Nevada. Spencer Smith, Ryan Ross, Brendon Urie et Brent Wilson commencent par faire des reprises avant de se lancer dans la composition. Ils décident un jour de faire partager leur musique sur le myspace du célèbre bassiste de Fall Out Boy, Pete Wentz, qui tombe sous le charme de leur musique et décide de les produire sous son label Fueled By Ramen. Ils sortent alors leur premier album en 2005 : A Fever You Can’t Sweat Out qui connait alors un certain succès commercial aux Etats-Unis notamment avec leur premier single I Write Sins Not Tragedies malgré le départ de Brent Wilson très vite remplacé par Jon Walker. Leur son pop/rock et leur univers plaît et leur permet même de gagner le MTV award de la Video de l’Année contre des concurrents de taille comme Madonna et les Red Hot Chili Peppers. Ils décident ensuite de se rapprocher vers un son qu’ils veulent plus mature et s’éloigner de leur image « Emo/Rock » avec leur second album Pretty Odd qu’ils veulent plus classic rock avec un son se rapprochant de celui des Beatles. Leur succès est alors réitéré et les critiques saluent ce choix artistique malgré la confusion des fans de la première heure. En 2009 Ryan Ross et Jon Walker annoncent vouloir se séparer du groupe pour désaccord artistique et forment leur propre groupe : The Young Veins. Spencer Smith et Brendon Urie décident de continuer le groupe en duo remplaçant les deux anciens membres par divers musiciens en live qui ne rentreront jamais dans le processus de création si ce n'est le bassiste Dallon Weekes qui les rejoint en 2010.

     

    Ce mini-film qui rend bien compte de l'univers particulier du groupe est une métaphore des obstacles surmontés par la formation notamment après le départ de Ryan Ross et Jon Walker où une "renaissance" a été voulue.

    Ils figurent sur la bande son du film Jennifer’s Body avec leur titre New Perspective. Ils annoncent dans la foulée la sortie de leur troisième album qui se veut renouer avec l’esprit de leur début : Vices & Virtues sorti en 2011. Les critiques apprécient alors leur évolution plus mature, et les ventes n’ont pas semblées très affectées par le départ de Ross et Walker. L’année dernière, le groupe entamait une nouvelle mutation musicale avec le quatrième et dernier album en date : Too Weird to Live Too Rare To Die qui mélange des sons plus électros montrant une face nettement plus mature du groupe qui connait également des critiques favorables et un grand succès. A l’heure actuelle le groupe est toujours en tournée pour ce dernier album, revenant d’une tournée européenne et allant vers une tournée nationale. Aujourd’hui le groupe semble très bien installé dans le paysage musicale américain voire même plus largement anglophone mais leur succès peine à arriver jusqu’à nous bien qu’ils aient été de passage à Paris il y a quelque mois.

    Je résumerais donc le genre du groupe à trois phases différentes : leurs deux albums très modern rock (A Fever You Can’t Sweat Out et Vices & Virtues), un album classic rock léger façon années 60 (Pretty Odd), et un album d’un genre plus actuel que j’appellerais synth-pop un peu à l’image de groupes populaires en ce moment comme Imagine Dragons ou Bastille (Too Weird To Live Too Rare To Die). Au final devant ce changement de style perpétuel suivant les albums on peut dire que la pâte Panic ! at the disco se retrouve grâce à des textes assez intéressants, la voix puissante de Brendon Urie, et des mélodies pop agréables et assez addictives. Mais le groupe se distingue aussi par son univers mélangeant baroque et burlesque à un univers fantastique. L’image du groupe est aussi très marquée par le chanteur principal Brendon Urie omniprésent qui fait office de véritable ambassadeur médiatique du groupe qui adooore être au centre de l’attention. Il jouit également d’une petite notoriété sur l’application de micro-vlogging Vine (et croyez-moi ça vaut le détour). Au final Panic ! at the disco est aussi frais et original que le nom de son groupe. Laissez-moi vous proposer une petite sélection de leur titres pour les découvrir.

    Et pour commencer je vous propose le tube phare de leur dernier album : Miss Jackson. Bien que cette chanson soit peu représentative du style général du groupe, c’est un morceau calibré pour la radio qui doit certainement être celui qui a le plus de potentiel de plaire au grand public. La chanson capte votre oreille dès le début et avant que vous ne compreniez ce qu’il se passe vous vous balancez la tête au rythme du refrain. Son atout est avant tout sa construction : un couplet calme qui monte ensuite en puissance avec d’offrir un refrain qui reste en tête sans oublié les parties de voix féminine de Lolo qui donne un petit côté original. Le tout est lisse et efficace. Je dois ensuite parler de ce clip que j’adore. C’est peut-être juste à cause les expressions faciales de Brendon Urie ou l’ambiance surnaturelle ou encore le thème du psychopathe qui m’attire. Mais le fait est que je trouve le clip incroyablement bien réussi tout en restant assez simple mais esthétique, et en collant à la chanson. C’est comme ça que j’ai mordu à l’hameçon PATD…

     

    Passons maintenant à leur premier single iconique qui a fait leur succès j’ai nommé I Write Sins Not Tragedies. J’ai décidé ici de ne pas vous montrer le clip bien qu’il soit très bien fait et représentatif de leur univers très théâtral. La raison à cela c’est que j’ai remarqué que le groupe était très bon en live et que j’appréciais presque davantage les versions acoustiques de leurs chansons. Je pense que non seulement ce live acoustique n’enlève rien à la chanson et son côté catchy mais il apporte également un charme plus particulier. On apprécie ainsi les guitares et la voix de Brendon tout simplement et je pense que le groupe se suffit à lui-même qu’il n’a pas besoin d’arrangements on de bon beat pour avoir quelque chose d’intéressant. Je vous invite tout de même à faire un tour sur le clip qui rend bien compte de l’histoire de la chanson. I Write Sins Not Tragedies parle d’un mariage à l’église où les invités ragotent sur le dos de la mariée comme quoi elle serait une trainée (je vous invite d’ailleurs à remarquer la tête que fait Brendon lorsqu’il prononce le mot « whore » soit « pute/salope » et qu’il se rend compte qu’il aurait dû le censurer à la radio). Le charme de la chanson réside dans son refrain énergique et rythmé qui rentre beaucoup trop facilement dans la tête et les airs très maniérés digne d’une bonne représentation de théâtre. Tout cela donne énormément de sens au titre de la chanson que l’on pourrait traduire par « J’écris des pêchés et non des tragédies ». Aucun doute que cette chanson restera symbolique de Panic ! at the disco du moins de leur début.
    I chime in haven’t you people ever heard of closing a goddamn door no ~

     

    Retour à leur période la plus récente avec leur petit morceau qui a fait polémique : Girls/Girls/Boys. Ce morceau léger et terriblement addictif a eu le malheur d’exprimer le soutien du groupe pour la cause LGBT. En effet la chanson exprime du point de vue d’un homme qui essaie de draguer une fille confuse sur sa sexualité l’opinion du groupe sur l’homosexualité en général qui est parfaitement résumé dans le refrain « Les filles aiment aussi bien les filles que les garçons, l’amour n’est pas un choix ». Brendon a profité également de ce single pour dire que bien qu’il soit marié à une femme, il a déjà ressenti une attirance pour des hommes et que cette chanson était aussi une façon d’exprimer ce sentiment. Le clip n’arrange rien puisqu’il s’agit de 3min30 de Brendon Urie nu sur un fond noir où la seule action est le mouvement de la caméra. Un clip qui ne met pas forcément le spectateur à l’aise mais qui a le mérite de marquer les esprits. La chanson, elle, est adorable et très sympathique. Les arrangements sont impeccables et on finira très facilement par chantonner l’air. Bien construite et bien arrangée, il y a peu de raison de ne pas apprécier Girls/Girls/Boys si ce n’est biensur que vous êtes homophobes.

     

    Autre chanson au sommet de la mignonnitude: le tube fard de l’album Pretty Odd qui se voulait “dans le style des Beatles” j’ai nommé Nine in the afternoon. Honnêtement c’est la seule chanson que je connais vraiment de cet album et je n’ai pas pu résister à la tentation de la faire apparaître ici. Cette chanson ressemblerait presque à une chanson de bubblegum pop destinée à des enfants tellement le clip coloré et la mélodie adorable. Cette chanson est clairement l’idéal pour mettre de bonne humeur.

     

    Autre indispensable de la discographie de PATD: The Ballad of Mona Lisa, single symbolique de leur période Vices & Virtues. La chanson représente leur côté modern rock dans toute sa splendeur : simple mais énergique et efficace. C’est aussi l’une des premières chansons auxquelles j’ai réellement accroché. Je vous propose ici un live non-acoustique de la chanson qui propose aussi bien une toute autre ambiance de la version studio que de la version acoustique. On y entend bien mieux les guitares électriques, plutôt discrètes sur la version studio (trop ?), ce qui donne une puissance supplémentaire au morceau. Cette chanson est aussi le symbole du renouveau du groupe après le départ de Ryan Ross et Jon Walker, elle prouve qu’il avait toujours quelque chose à revendre et quelque chose qui n’était pas si éloigné de ce qu’avait fait leur succès. En effet le clip rappelle également le côté théâtral et les thématiques de celui de I Write Sins Not Tragedies et la chanson reprend le concept du refrain catchy et énergique. Le fait est qu’il est encore une fois très facile de se laisser embarquer dans la chanson et que c’est un nouveau succès pour le groupe.
    Say what you mean, tell me i’m right, and let the sun rain down on me. Give me a sign I wanna believe.. Ooooooh Mona Lisa !

     

    Retour au premier album avec une chanson au nom ridiculement long: Lying is the most fun a girl can have without taking her clothes off. Une chanson que j’aime beaucoup pour son ambiance et sa simplicité qui lui donne tout son charme. Bien que la chanson parle ouvertement de sexe, je ne la trouve absolument vulgaire et son côté intimiste fait passer le message d’une façon plus subtile. Je n’ai pas résisté à la tentation de vous mettre le clip totalement absurde mais adorable. Je ne sais comment on peut avoir l’idée de montrer une société où les gens se baladent avec des aquariums sur la tête mais une chose est sure c’est que le résultat est surprenant et poétique à la fois. J’ai du mal aussi à voir le lien avec la chanson mais disons que la musique colle bien à l’ambiance. Lying is the most fun (blablabla) est certainement une de mes favorites de A Fever You Can’t Sweat Out.

     

    Terminons avec mon petit favoris issu du dernier album: This is gospel. A la base la chanson relève plutôt du genre synth-pop mais je la trouve tellement plus pertinente et belle en simple ballade au piano qui permet en plus d’apprécier pleinement la voix de Brendon sans une overdose d’autotune. Ceci dit j’ai eu un petit dilemme au moment de choisir la vidéo à cause du clip que j’adore et que je vous conseille vivement mais au final mon amour pour la version piano l’a emporté. Je trouve juste cette chanson jolie aussi simple soit-elle. J’aime de la mélodie du couplet jusqu’à l’explosion du refrain : un classique !

     

    Voilà c’était mon voyage au pays de Panic ! at the disco. Je ne peux que vous conseiller d’aller faire un tour sur leurs albums qui à mon goût se valent tous plus ou moins. Je pense que la force du groupe est avant tout leur côté frais sans prise de tête qui séduit assez facilement. Ils ont également une volonté d’explorer plusieurs genres ce qui promet d’assurer la diversité de leur discographie et de nous offrir d’autre surprise à l’avenir. Car oui, je pense que PATD a encore beaucoup de chose à nous montrer et que le groupe a encore quelques belles années devant lui.


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  • Bonjour amis lecteurs il est temps pour moi de profiter de ce lapse de temps libre pour vous faire un petit article. J’ai eu du mal à me décider sur le sujet alors qu’il me sautait aux yeux. Je connais une nouvelle phase mélomane fraichement impulsée par mon obsession sur My Chemical Romance (je suis tombée si bas dans ce culte compulsif que je suis certainement proche du stade de perdition totale). C’est donc un véritable voyage musical que j’ai effectué avec mon meilleur ami Spotify et je me suis dit que je pourrais en rendre compte sous une forme différente de d’habitude. Oubliez la succession vague de vidéo clip, entrons dans une nouvelle ère : les reviews express d’albums. Je n’avais ni la foi ni l’intérêt de faire des critiques détaillées comme je le fais d’habitude. Donc voici les albums que j’ai testés dernièrement résumé en quelques dizaines de lignes : court et efficace !
    (je teste en prime les lecteurs Spotify à intégrer: vous devriez pouvoir écouter les albums proposés en toute légalité
    si jamais les lecteurs ne marchent pas pour vous il se peut que ce soit parce que vous n'avez pas de compte Spotify mais puisque c'est un test je ne peux anticiper le résultat)

    On commence avec l’album de notre très chère colombienne envoutante : Shakira et son album nommé avec originalité « Shakira ». Si j’aime beaucoup Shakira (elle éveille le côté latino en moi), je dois reconnaître qu’écouter ses albums n’a pas toujours été une partie de plaisir. En effet les singles sympas et catchy sont coincés entre d’innombrables chansons bouche-trous sans intérêt et on y trouvait de rares perles noyées dans cet amas de médiocrité (amen à « Mon Amour » de l’album She Wolf). Je dois tout de même préciser que ça n’a pas toujours été le cas (Laundry Service certainement l’un de ses seuls albums internationaux qui valent le coup). Nous voici donc avec ce nouvel opus, premier depuis sa grossesse, Can’t Remember to Forget You en duo avec Rihanna déjà martelé à la radio, et un style moins latino et plus pop-rock classique annoncé. Les pistes se succèdent sans qu’on soit vraiment surs si la chanson suivante a commencé ou non tellement c’est une queue leu leu de ballades pop-rock mielleuses à souhait. Les pistes réservées au dancefloor tiennent une place nettement moins importante puisqu’elles se résument à LaLaLa (version anglaise et espagnole) et Can’t Remember to Forget You (version anglaise et espagnole). L’une clairement électro violente et agaçante, l’autre un mélange douteux mais sympa de reggae et de pop-rock. Dans la marmelade de ballades pop-rock difficile de différencier les chansons et de résister à la tentation du péché suprême : zapper la chanson tellement elle est chiante. Certes, certaines ne sont pas trop mal à côté d’autres clairement soporifiques mais il suffit de tendre l’oreille et écouter les paroles 2 secondes pour se convaincre qu’on ferait mieux d’arrêter devant tant de niaiserie. En résumé les invités sur l’album se sont clairement faits arnaqués et nous aussi par la même occasion en achetant l’album. Shakira a tout ce qu’il faut pour réussir : une belle voix atypique, un déhanché inoubliable, un physique charmeur, et un capital sympathie inébranlable. En fait il ne lui manque plus qu’une chose : de bonnes chansons (oh elle en a eu … le succès semble lui en avoir privé). Vu comme ça on dirait que Shakira s’empêtre dans un cas similaire à celui de Beyonce : belle et talentueuse mais jamais on a écouté son album en boucle.
    A retenir : Can’t Remember To Forget You et Spotlight sont pour moi les deux seules pistes que je veux bien garder de cet album. Vous trouverez peut-être votre bonheur dans une ballade mielleuse qui fera battre votre cœur un peu plus vite que les autres si vous ne vous êtes pas endormis avant la fin de l’album.

    Découverte maintenant : l’album éponyme du groupe anglais the 1975. Un groupe formé depuis peu qui enchante les charts en anglais (mais dont comme d’hab nous n’avons aucun écho chez nous) qui offre donc ici leur premier album complet. Un groupe que je décrirais comme un mélange sympathique des Artic Monkeys avec un groupe comme Bastille ou Imagine Dragons (je sais tout ce qui est à la mode en ce moment). Leur son est ce que je décrirais comme du « rock aérien » : rock mais plutôt calme, catchy, parfait pour une musique d’ambiance dans un café un peu moins pour une ambiance festive. Leur album très homogène est un délice : simple, fluide et joyeux. Si je suis plutôt partisante d’un son plus prononcé et moins léger, je trouve mon compte avec des chansons plus rock comme Sex. On pourrait cependant reprocher à l’album de manquer de diversité. Chaque chanson à la même beat, la même ambiance et un sentiment de répétition de fait ressentir au bout de 16 pistes (ce qui est long pour un album). Ainsi je m’interroge sur la popularité de Chocolate outre-manche puisqu’après 5 chansons similaires j’ai du mal à voir en quoi elle sortirait du lot. Je m’émerveille par contre sur le côté addictif et communicatif d’une bonne moitié de l’album. Enfin je salue la ballade au piano de fin Is There Somebody Who Can Watch You qui clôture très bien l’album. C’est clairement un album parfait pour laisser vagabonder ses pensées pendant un voyage mais ce n’est pas l’album qui va boucler pendant 1 mois sur mon mp3. Je dois tout de même souligner que c’est un beau début pour le groupe que je suivrai certainement à l’avenir.
    A retenir : Album incroyablement planant et sympathique qui annonce des débuts prometteurs  pour le groupe. Je reprocherais cependant un petit manque d’originalité et de diversité très vite oublié devant la bonne humeur qu’il procure. Mes pistes favorites étant Sex, Girls et Heart Out.

    Passons maintenant à un groupe de rock beaucoup moins léger : The Used, groupe américain actif depuis le début des années 2000 que je ne connaissais pas jusqu’à récemment. Mais leur dernier album Imaginary Enemy est l’objet d’un éloge d’un magazine de rock que j’ai acheté (parce qu’acheter des magazines que je ne lis qu’à moitié est un de mes hobbies) qui le plaçait en tête d’un classement des albums sortis ces derniers mois. Il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention (en fait si : je les connaissais de nom puisqu’ils avaient fait un duo avec My Chemical Romance il fut un temps mais comme je ne veux pas qu’on me voit comme une âme paumée dont l’univers ne tourne qu’autour de MCR je ne le mets pas particulièrement en avant… bien que c’est ce que je viens de faire…). Et il se trouve que le groupe a un style qui me plaît : des guitares électriques omniprésentes et une voix enrouée rythmés par une bonne batterie, il ne m’en faut pas vraiment plus. L’album a un assez large panel de styles de chansons une partie étant assez aérienne l’autre étant plus rock dur. Chaque chanson a quelque chose à apporter à ses voisines et l’album a une dynamique très agréable. Au final il est très accessible même pour un public moins initié au rock qui devra seulement supporter quelques parties gueulardes qui font partie du charme. On en serait presque à souhaiter que certaines pistes aient poussé le bouchon un peu plus loin pour déchirer un peu plus. Ce qui fait que tous les morceaux ne se suffisent pas à eux-mêmes et ne seront pas tous encore écoutés quelques temps plus tard. Mais quelques pistes restent surprenantes et catchy et finissent à tourner en boucle sans qu’on s’en rende compte. On finit l’album largement satisfait : The Used, on se reverra !
    A retenir : Un album rock réussi, si vous ne connaissiez pas The Used foncez ! Vous tomberez peut-être comme moi sous le charme de l’addictif A Song To Stifle Imperial Progession (A Work In Progress) ou peut-être de la belle et puissante Force Without Violence.

    Un peu de Pop-Punk pour se rafraîchir maintenant avec We Are In The Crowd, un groupe new-yorkais formé en 2009 avec une voix principale féminine puissante. Tout d’abord je dois dire que je ne suis pas fan du Pop-Punk qui est pour moi qu’une pop qui tente de séduire les sceptiques en les attirant avec des guitares électriques et des paroles plus violentes. Je me retrouve souvent avec un son sympa mais incroyablement répétitif. Malheureusement leur dernier album Weird Kids n’échappe pas à la règle du Pop-Punk. Si on est agréablement surpris par les premières pistes la deuxième partie de l’album manque cruellement de renouvellement et retombe dans les travers pop-punk en feintant une bombe intro de temps à autre (« ooouuuh ça commence bien… ah ouais nan mais pourquoi ça se calme si vite ? Intro revieeennntt… oh non mais je vous jure refrain cliché pop-punk à souhait »). Le problème pourrait en fait être réglé en variant un peu les arrangements qui restent parfois perturbant notamment quand les voix masculines s’ajoutent à la voix féminine et sortent souvent de nulle part. L’album arrive quand même à s’en sortir par des titres presque tous efficaces (le « presque » est pour Windows in Heaven et disons Remember To Forget You). Disons qu’un album pop-punk réussi de temps en temps ce n’est pas de refus, c’est même très bon pour la forme.
    A retenir : Vous aimez le pop-punk ? Cet album est pour vous. Vous n’êtes pas fan du pop-punk ? Passez votre chemin… Passez tout de même faire un tour sur la chanson d’ouverture de l’album Long Live the Kids. Il y a également plusieurs pistes que j’affectionne particulièrement comme Dreaming Out Loud ou Reflections.

     

    Vous pensiez vraiment que j’allais m’empêcher de parler de My Chemical Romance dans (je veux dire c’est pas comme si je les avais déjà mentionné à deux reprises au cours de cet article) ? Hahahahaha… j’osais espérer avoir pu ne pas leur dédicacer un nouveau paragraphe. Mais le fait est que fin Mars dernier leur best of posthume sortait dans nos bacs et que comme je brûle d’envie de parler d’un album de MCR... May Death Never Stop You sonne la fin du groupe avec leurs meilleurs morceaux (oui c’est à ça que sert un best-of), une chanson inédite et 3 démos de chansons. Fake Your Death, dernière chanson enregistrée par le groupe, ouvre l’album et sonne comme un adieu aux fans dans un style plus léger et moins chargé en guitares qu’à l’habitude. On revit ensuite les différentes périodes de vie du groupe en commençant par le premier album très amateur du groupe : I Brought You My Bullets, You Brought Me Your Love (surnommé Bullets par les fans, sorti en 2002). On retrouve un son très dur et des paroles bien sombres  sur ces chansons imparfaites. Si j’ai mis du temps à apprécier cet album je dois dire que maintenant je trouve tout le charme qu’ont ces chansons qui ont tout de même réussies à faire remarquer le groupe à ses débuts. Suit la période de Three Cheers for Sweet Revenge (ou « Revenge » pour les fans, sorti en 2004) où on retrouve les premiers tubes commerciaux du groupe. Comment résister à I’m Not Okay (I Promise) ou Helena ? J’apprécie aussi le fait qu’ils aient ajouter You Know What They Do to Guys like Us in Prison qui n’était pas sorti en single et qui reste l’une des pistes qui sortent du lot de l’album (mais je déplore l’absence de Thanks For The Venom ou Give ’Em Hell Kid). Arrive l’apogée du groupe avec The Black Parade (sorti en 2006), album qui était réussi en presque tout point et qui se taille une belle place avec 5 pistes soi plus du quart du best of. On retrouve les bombes que sont Welcome to the Black Parade et Famous Last Words, et le très addictif Teenagers. Ils choisissent d’ajouter à ces singles la ballade Cancer qui est d’ailleurs je crois unique en son genre dans leur discographie, et Mama véritable tuerie qui aurait largement mérité un single pour elle toute seule. On ne peut que regretter l’intégralité du reste de l’album qui aurait mérité aussi sa place (Dead!, The Sharpest Lives, House of Wolves, Disenchanted et j’en passe). Mais l’absence la plus remarqué est certainement I Don’t Love You belle ballade pop-rock qui avait même fait l’objet d’un single et d’un clip. Et enfin le tournant plus coloré du dernier album  Danger Days : The True Lives of the Fabulous Killjoys (sorti en 2010) vient clôturer la retrospéctive. Aucune surprise aux sélections des chansons qui sont toutes sorties et en single et en clip : Na Na Na et Planetary (GO !) le duo hyperactif de choc, SING la magnifique, et celle dont je n’ai jamais trop compris l’engoument The Kids of Yesterday (qui à mon goût aurait pu être remplacée par … pratiquement n’importe quel autre chanson de l’album). L’album se termine sur 3 démos qui sont honnêtement juste là pour faire plaisir aux fans parce que ce sont des démos et donc des ébauches de chansons du premier album qui ne sont vraiment agréables à l’écoute. En résumé c’est une quinzaine de chanson, 15 pistes qui justifient mon intérêt pour MCR et qui prouvent que MCR a du talent à revendre. On revisite tous les styles parcourus et leurs plus grandes chansons. RIP My Chemical Romance (2001-2013)
    A retenir : Parfait pour survoler la discographie du groupe, parfait pour se rappeler que le monde est un peu moins beau sans MCR. Mes chansons favorites étant : Fake Your Death, Helena, Welcome to the Black Parade, Mama, Teenagers, Famous Last Words, NaNaNa, SING, Planetary (GO!).

     

    Que retenir de ma ballade musicale ? Eh bien outre My Chemical Romance, The Used ressortent grands gagnants. J'ai beaucoup apprécié les albums de The 1975 et We Are in the Crowd mais je dois reconnaître que ce n'est pas mon style de prédilections... Et je ne reparlerai même pas de Shakira tant elle fait tâche dans mon paysage. 


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  • Il y a un an, le groupe My Chemical Romance annonçait sa séparation causant une véritable hécatombe chez les amateurs de rock et un chagrin sans précédent chez les fans dévoués d’un des groupes de rock marquant du début des années 2000. Et me voilà, 1 an plus tard, posant mes valises sur les ruines du fandom découvrant les reliques musicales que My Chemical Romance avait à offrir. Car, non, je n’avais jamais réellement écouté MCR (lancez-moi des cailloux, je le mérite) et pourtant je crois que ça fait des années que je n’ai pas eu un coup de cœur musical de cette ampleur. Je blâme la scène musicale actuelle qui boude quelque peu le genre rock (trop violent, plus assez populaire apparemment bien que je connais une grande communauté qui peut vous prouver le contraire) au profit des productions électros (c’est bien l’électro, vive l’électro et la musique du XXIe siècle ! Et puis qu’est-ce que vous croyez qu’ils écoutent les jeunes quand ils vont en soirée ? Bah pas du rock) pour m’avoir privé de certaines chansons que je ne peux plus m’empêcher d’écouter toute la journée. Si je risque d’agacer les fans confirmés de mon ignorance, je pense que le regard de newbie a parfois sa pertinence. Je prends donc ce bout de code html pour faire mon propre hommage à MCR. (oui je suis inspirée aujourd’hui)

    Pour vous amis lecteurs qui ne connaissez pas le groupe voici la présentation que je peux faire du groupe avec mes connaissances restreintes. My Chemical Romance est un groupe de rock alternatif qui aurait des inspirations emo-punk (mais soyons francs, plus personne ne comprend rien à cette classification des sous-genres en rock) formé en 2001 à la suite des évènements du 11 septembre (qui comme on le sait a traumatisé l’Amérique entière). Composé de deux guitaristes (Frank Iero et Ray Toro), d’un bassiste (Mikey Way), d’un batteur assez changeant (4 en tout dont Matt Pelissier et Bob Bryar pour ceux qui ont duré le plus longtemps) et de leur chanteur et parolier Gerard Way (frère de Mikey). Ils commencent en 2002 avec l’album I brought you my bullets, you brought me you love qui connait un certain succès chez les amateurs du genre notamment grâce à leur activité sur My Space. Ils se font connaître du grand public avec le second opus Three cheers for sweet revenge qui devient disque de platine et se vend à travers le monde avec une présence à la radio et sur MTV de leurs singles. Ils connaissent ensuite une consécration en 2006 avec leur album The Black Parade très bien accueilli aussi bien par la critique que par les fans et se classe même comme 20e meilleur album de l’année dans le magazine Rolling Stone. Ils ne reviennent qu’en 2010 avec un nouvel album plus édulcoré et un univers plus fun et coloré avec Danger Days : the true lives of the fabulous killjoys. Ils annoncent leur séparation fin mars 2013 sans aucune raison concrète évoquée.
    Leur réputation tient aujourd’hui de la génération qu’ils ont marquée qui serait sans aucun doute au rendez-vous si un jour le groupe décidait se réunir.

    Oublions les querelles de style pour savoir si oui ou non My Chemical Romance peut être considéré punk ou emo (appellation qui apparemment dérangerait les membres du groupe), MCR est un groupe rock qui allie des guitares électriques omniprésentes et des rythmes énergiques avec un poil d’excentricité qui ferait s’enfuir n’importe quel non-initié au rock (surtout si celui-ci se cantonne aux stéréotypes poussés sur le genre) le tout sur des paroles parfois personnelles parfois fun parfois plus « punk » mais surtout des paroles qui nous parlent. Ce n’est pas si souvent que ça qu’on trouve des paroles aussi parlantes, du moins j’apprécie d’entendre pour une fois ce genre de paroles dont on aimerait s’inspirer pour nos tatouages ou dont on voudrait peindre notre chambre. Leurs chansons font ressurgir mon instinct punk, j’ai même enfin compris ce besoin mystérieux de balancer sa tête d’avant en arrière (le premier qui me sort Willow Smith se reçoit un pain) sur un pont musical chargé en vibrations de guitares électriques.
    Après une exploration des abysses de leur chaîne youtube et m’être fascinée par les expressions faciales de Gerard Way, j’ai aussi trouvé de quoi alimenter mon coup de cœur avec leur univers visuel qui peut paraître parfois assez noir/gothique mais qui est aussi très fun. C’est comme ça que j’ai pu vous sélectionner de quoi découvrir ou redécouvrir le groupe à travers mes morceaux/clips favoris.

    Incontournable, Na Na Na [Na Na Na Na Na Na Na Na Na] est la première chanson que j’ai véritablement écoutée. C’est une part très énergique et fun de leur discographie qui fait une assez bonne introduction au final. Si la chanson donne une envie de sauter partout effet prise électrique et de crier le plus plus de « nanana » possible en 3min, elle a pour clip cette intéressante vidéo sur un groupe de power rangers gangster revisités à une sauce punk. On n’est pas surs de tout comprendre à l’histoire mais on est surs que le concept est assez original et frais. Ceci dit cette image n’est pas tout à fait en accord avec l’univers généralement plus noir de MCR. Il existe une suite à cette étrange histoire de course poursuite avec le clip de SING (que vous connaissez peut-être grâce à la reprise de Glee et magnifique chanson au passage). Une chose est sure, je ne me lasserais pas de sitôt de l’énergie dégagée par la chanson.
    Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na Na

    Je me sens également obligée de présenter un morceau moins connu du groupe du temps où ils étaient encore considérés comme underground et avait un sn beaucoup plus violent et beaucoup moins grand public que maintenant. Certains fans vous diront que « Bullets » comme ils l’appellent était le meilleur album du groupe. Ceci dit, bien que j’apprécie l’album, ce n’est pas la partie de leur discographie que j’écoute beaucoup. C’est un son peut-être un son un peu trop dur pour moi qui reste tout de même hostile à certains domaines de la musique rock.


    Dans un registre plus dramatique voire lyrique, Helena s’impose comme un tube. Si je dois avouer que je la trouve moins addictive que d’autres il faut reconnaître son charme avec son beau refrain. On n’appréciera jamais assez le clip qui vous donnera envie d’engager de belles danseuses pour danser à vos funérailles et fera jalouser n’importe quelle personne décédée ayant eu un enterrement classique, triste et monotone.

     

    Passons à la chanson qui m’a véritablement faite accrocher à leur univers plus authentique : Mama. Chanson incroyablement addictive, sarcastique et déjantée qui a eu le don de captiver mon attention dès les premières notes. Malgré les paroles noires son ton léger nous emporte et on se retrouve à chantonner « Mama we’re all going to hell, I’m writing this letter and wishin’ you well» avec entrain en passant à l’occasion pour un psychopathe. La chanson n’ayant pas eu le droit à son propre clip (quel dommage !), j’en profite pour poster un live (qui a toujours été une partie assez révélatrice pour une carrière de musicien).

    J’aime particulièrement I’m not okay (I promise) pour son impression de groupe rock/punk pour ado. Que ce soit la musique plutôt violente par certains moments, le look des membres du groupe ou le clip façon lycée américain déjanté, c’est tellement cliché qu’on se demanderait presque si l’intention était parodique. C’est cet aspect de stéréotype presque parfait que j’admire et c’est pour ça que je voulais le mettre dans cet article.

     

    Planetary (GO!) est comme l’exemple parfait de leur changement de style dans leur dernier album. Alliant quelques sons électros dans le méli-mélo rock habituel du groupe, le morceau ne perd pas l’essence du groupe tout en le renouvelant. Si certains fans puritains ont craché sur le dernier album je tiens à dire qu’il vaut tout autant le détour que les autres et sera certainement plus accessible aux non-initiés (mais pas assez hardcore pour les amateurs… too bad).

    Pourrais-je faire un article sur mon amour nouveau de My Chemical Romance sans évoquer Welcome to the Black Parade ? J’ai essayé, j’ai échoué. Un des titres les plus aimés et les plus emblématiques du groupe. Je ne peux que confirmer ce statut puisque c’est le morceau que j’ai le plus écouté dans ma folie MCR. Je trouve simplement la chanson magnifique et délicieuse du début à la fin que ce soit pour l’intro sentimentale, le refrain puissant ou les couplets énergiques. Bien que rock, cette chanson est aussi un petit bijou pour un plus large public de non-inicié. S’il y a une chanson que vous devez connaître du groupe oubliez tout et écoutez Welcome to the Black Parade. 

    Voilà ma rétrospective My Chemical Romance. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans leurs albums et leur best of May Death Never Stop You rassemble tous leurs incontournables pour les débutants. Je vous quitte donc en musique et poursuit mon exploration de leur discographie~


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  • Cela faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas aventurée dans une critique d'album... Il est temps pour moi de m'y remettre et j'ai trouvé la bonne occasion: la sortie du nouvel album des 2NE1. Retour à mes racines musicales très K-pop pour l'un de mes groupes favoris, ça risque d'être fun !

    Pour ceux qui ne connaitraient ni de près ni de loin le groupe voici une petite présentation rapide: dans la jungle qu'est la K-pop, les 2NE1 appartiennent à la maison de disque YG Entertainment (BIG BANG, Psy...) qui est plus axée hip-hop. Le concept du groupe était de proposer un anti-girls band qui ne s'attarderait pas sur la beauté des membres et qui ne choisirait ni de les rendre mignonnes ni sexy mais faire ressortir leur personnalité. Pour cela, la maison de disque a réuni quatre jeunes femmes qui n'avaient apparemment pas grand chose en commun. Bom, la meilleure amie du bistouri, est l'aînée approchant des 30 ans possède une voix mélodieuse qu'on a très peu entendu jusqu'à présent puisque le groupe est son premier véritable succès. Dara, adorable cliché de la beauté asiatique, a approximativement le même âge que Bom et a déjà un passé de starlette aux Philippines. A côté de ces deux femmes déjà assez matures la maison disque décide de coller deux de leurs jeunes trainees: CL, rappeuse qui du haut de ses 23 ans est la leader charismatique du groupe et a déjà un statut d'icône de mode, et Minzy la cadette qui vient tout juste de fêter ses 20 ans, assure autant le chant que le rap et est réputée pour ses talents de danseuses.
    Qu'allons-nous faire avec un groupe si disparate entre deux aînées dont la carrière était au point mort et deux jeunes trainees déjà très populaires? Eh bien la YG les oriente dans un style hip-hop/R&B qui vire assez vite à l'électro. Présentées comme les versions féminines du groupe Big Bang, elles ont très vite un franc succès entre des tube comme I don't care, Fire, Go Away, Can't Nobody, I am the best ou encore Lonely... Elles ont une image très hip-hop de femmes sur d'elles, fun et icônes de mode. Elles se sont déjà faites remarquées par des créateurs comme Jeremy Scott dont on retrouve les collections sur scène, ou encore Will.I.Am qui leur a proposé une collaboration toujours en suspend apparemment.


    Elles séduisent avec leurs tubes électro et leur image de femmes fortes mais ces derniers temps elles se sont plutôt retranchées dans des chansons d'amour un peu mielleuses comme I love you ou Do you love me ? (le duo niais de compétition). En tant qu'assez grande fan de ce qu'elles ont pu faire auparavant je n'ai pas pu m'empêcher d'être assez excitée pour leur nouvel album coréen d'autant plus qu'elles ne sortaient que quelques chansons médiocres par-ci par là et s'occupait de leur implanttion sur la scène musicale japonaise. "Crush" regroupe les compositeurs traditionnels de la YG et des 2NE1 dont Teddy Park, Choice 37 et G-DRAGON du groupe Big Bang et avec une participation notable de CL à l'écriture de plusieurs chansons et même des essais à la composition.

    L'album commence avec Crush qui ressemble à un grand classique du groupe avec un refrain entrainant et de bons beats électro. Le morceau manque peut-être d'originalité mais a le mérite d'être efficace et de rester en tête. Le gros mystère reste: pourquoi cette chanson ne fait-elle pas l'objet d'une grosse promotion ? Un live en guise clip et malgré une chorégraphie bien huilée elle n'est pas très utilisée sur les plateaux télé...
    S'en suit Come Back Home qui fait office de la plus grosse production de l'album avec pas moins de 3 compositeurs différents. La chanson s'inscrit dans leur style R&B mélé à de l'électro avec quelques allures de reggae dans l'instrumentale. Le refrain classique où Bom répète inlassablement "Baby come back hoooome" a un manque d'originalité flagrant très vite contrasté par un petit beat électro qui suit le refrain où Dara et CL répètent en écho "Come baby baby come come back home". Cette partie reste la plus réussie de la chanson et lui confère un intérêt plus grand qu'une simple autre ballade R&B vaguement soutenue par un beat électro.


    Crush, chanson éponyme, en live

    Et c'est partie pour une suite de chanson du même style avec Gotta Be You (Neo anim andwae en coréen) qui a un refrain avec un son électro dégueulasse, If I were you (Sara bwasseumyeo hae en coréen) qui a une ambiance langoureuse assez sympathique mais pas très mémorable, Good to you (Chakhan Yeoja en coréen) qui est à vrai dire à murir d'ennui. Peu d'intérêt à cette partie de l'album (à part peut-être If I were you qui a le malheur d'être entourré de pistes ratées) qui est manifestement trop molle et fade pour un groupe qui nous a toujours habitué à des pistes énergiques ou des ballades au style plus marqué (It Hurts, In the club ou encore Lonely étaient des ballades lentes mais réussies par exemple).
    Mais CL réchauffe l'atmosphère avec son solo MTDB (Menbung en coréen) qui est une piste rap/élecro très proche d'un style très YG. Un petit beat de fond est couvert par le bon flow de rap de CL, on a guère besoin d'autre chose pour nous satisfaire. On saluera l'effort de limiter les gros beats de sorte à ce que la chanson ne ressemble pas à son autre solo The Baddest Female qui était assez addictif mais largement trop chargé au niveau de l'électro.
    Nous retrouvons désormais des pistes plus joyeuses et pétillantes. La preuve la suivante s'appelle "Happy" et sort du style électro/hip-hop pour aller vers quelque chose de plus léger et pop. La chanson est très sympathique mais n'ira pas très loin au niveau du nombre d'écoute. De plus les paroles en anglais du refrain sont assez peu recherchées ce qui a tendance à décridibiliser la chanson. S'en suit la version coréenne de Scream qui était leur première chanson japonaise qui avait déjà un capital sympathique et addictif assez attachant. Cette piste a de toute évidence l'essence d'un tube qui tourne à la radio pour musique d'ambiance. Elle rebutera cependant les hérétiques de l'électro parfois légèrement trop balancée à tord et à travers (même s'ils partiront avec la musique en tête).
    Et retour à une ballade mid-tempo qu'ils n'ont pas osé nous balancer dans le trio infernal avec Baby I miss you qu'on aurait au final préféré faire passer avec les autres pour oublier ce point noir de l'album. Les fans de R&B mou pourrons cependant apprécier.
    L'album se clôture avec une version acoustique de Come back home qui donne un aspect plus chaleureux à cette ballade R&B/électro mais supprime ma partie préférée.


    Clip de Come back home, tube phare de la promo

    Un album très diversifié donc qui contient plusieurs bonnes pistes que je réécouterai comme Crush, MTDB, ou à la limite Come back home, Happy, Scream  et If I were you qui sont réussies mais qui me plaisent nettement moins. Le reste n'est qu'un amas de ballades R&B ridiculeusement ennuyantes. Cet album manque de richesse, surtout lorsqu'on se remémore leur second mini-album où on avait envie de réécouter les 3/4 des pistes ou leur tout premier album où rien n'était à jeter. Il y a de bonnes pistes mais je n'ai pas retrouvé de favoris comme l'ont pu être Hate You, Pretty Boy ou UGLY. Les filles essaient de s'éloigner de tubes électro qui ont fait leur succès et tendent de plus en plus à chanter des ballades mielleuses loin d'être réussies ce qui est plutôt inquiétant. Difficile à dire si on a du mal à les rattacher à des chansons d'amour à cause de leur image de bad ass ou si ces chansons sont tout bonnement inintéressantes, mais on connait le potentiel du groupe à faire plus que de simples ballades ou de simples tubes. Et malheureusement cet album ne fait ressortir que ces deux types de chansons. Reflet ou non de la tournure que prend la vague K-pop en ce moment, on craint de plus en plus que les 2NE1 sombrent dans le cliché des groupes de k-pop qui maximisent leurs chances de faire un tube en faisant comme tout le monde au lieu de chercher à faire des morceaux efficaces avec de la personnalité. 

    Je n'ai jamais trop cru à la vie de ce groupe sur la durée à cause des profils tellement différents de ses membres, pourtant après 5 ans d'activité (moyenne de durée de vie des groupes de K-pop) elles ont l'air de seulement commencer leur parcours puisqu'elles vont se lancer cette année dans une tournée internationale (dont les destinations sont encore inconnues). On connait la popularité du groupe mais je crains que leur potentiel solo ne finisse par les séparer prochainement. Bom et sa voix promettent une belle carrière dans les ballades, Dara vit déjà presque que de son image public et de son joi minoi, le charisme de CL et son talent lui ouvre beaucoup de portes, quant à Minzy elle finit par convaincre de son potentiel à exister seule grâce à sa multifonctionnalité. Ne serait-il pas plus intéressant musicalement parlant de les faire évoluer en solo ?

    Vous pouvez écouter l'album complet grâce à cette vidéo: 


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  • Il y a une chose au monde que je trouve formidable. Vous savez ce moment unique qui rend tout le monde joyeux presque sans exception : le concert. Là où un artiste relativement connu va à la rencontre de personnes qui l’ont toujours admiré sans jamais l’avoir vu en chair et en os. Ces personnes vont voir vivre cet artiste tant aimé vivre pendant un couple d’heures, l’artiste va pouvoir découvrir les visages de ceux sur lesquels reposent sa notoriété, son salaire et même l’amour qu’il reçoit. Tout ce petit monde se réunit dans la même salle, avec le même but : se rencontrer et dans un certain sens se découvrir. Tous ces gens qui ne se connaissent pas se retrouvent côte à côte avec les mêmes chansons qu’ils adorent et connaissent par cœur. Oui, un concert est quelque chose de magique que j’ai à nouveau eu la chance d’expérimenter.

    Thirty Seconds to Mars passait dans ma ville le jour de la Saint Valentin, j’obtiens alors ma place en guise de cadeau d’anniversaire. Pour ceux qui ne connaitraient pas, 30 Seconds to Mars est un groupe de Rock Alternatif californien fondé par les frères Leto dont l’un est une véritable personnalité hollywoodienne. Jared Leto, chanteur et leader du groupe, est en effet également un acteur et même un réalisateur reconnu il apparait notamment dans Requiem for a Dream, Fight Club, il a même reçu une pluie récompense (dont une nomination aux oscars) pour son interprétation d’un transexuel dans Dallas Buyer Club. Il est également égérie d’Hugo Boss depuis quelques années. Une notoriété qui fait que le groupe est souvent présenté comme le « groupe de Jared Leto » ignorant presque Shannon son frère à la batterie et Tomo Milicevic à la guitare. Le groupe créé dans les années 2000 compte 4 albums à leur actif et connaissent un certain succès auprès des amateurs de rock en tous genres.
    Je suis tombée sur le groupe en quête de renouveau de mon mp3 un peu par hasard et j’ai été tout de suite charmée par leur ambiance un peu plus sombre et des rythmes plus variés de ce que j’écoute d’habitude. Totalement fan des morceaux comme This is War, Closer to the Edge ou The Kill (les classiques quoi), le groupe est assez vite devenu un des artistes les plus écoutés de mon mp3. Même si je ne suis pas une très grande fan du dernier album, cela ne faisait aucun doute : je voulais absolument les voir en concert.

    « Bye bye bitches je passe la Saint Valentin avec Jared Leto » telle est la blague que je n’ai pas pu m’empêcher de faire toute la semaine (facile, vous me direz). C’est alors que je m’en vais vers la salle de concert avec une petite place en fosse. Vu qu’il n’y avait aucun écran géant et que la plupart des gens était amassé vers le centre, je décide alors de me placer tout à droite ce qui me permettait d’être assez proche de la scène. Une place souvent sous-estimée et pourtant stratégique puisqu’elle n’est pas trop éloigné de la scène, on a une vision d’ensemble de la salle assez sympa, le seul bémol au final c’est de ne pas voir le chanteur regarder de son côté assez souvent.
    Le groupe en première partie, le groupe écossais Twin Atlantic, nous a bien mis dans l’ambiance. Très bons et proche du public, ils offraient une très bonne introduction divertissante. Groupe que je devrais aller voir de plus près d’ailleurs. Puis ils ont tiré leur révérence et nous ont laissés seuls face à la scène vide… Et là a commencé une attente interminable vaguement accompagnée d’un fond musical et d’un drap orné du symbole du groupe. Près de 40min d’attente où nous n’avons rien eu de mieux à faire que de faire coucou aux techniciens et chanter les chansons qui passaient.

    Enfin la musique de fond s’arrête, les lumières s’éteignent, une vague de fans se rue vers la scène et brandissent leurs téléphones, et sans grand préambule le groupe débarque et attaque avec ce qui ressemblait vaguement à Night of the Hunter. Une entrée assez violente en la matière sachant qu’on était déjà un peu à nerf d’avoir dû attendre si longtemps. Un début de concert que j’ai assez peu pu apprécier à cause des andouilles de devant et des arrangements maladroits qui rendaient uniquement audible les guitares électriques. J’ai d’ailleurs toujours en travers le petit massacre de This is war où on a vaguement entendu Jared sur les couplets et dont les meilleurs moments ont été réduits à des guitares électriques omniprésentes.
    Ceci dit ma mauvaise humeur s’est très vite calmée grâce aux ballons multicolores qu’on nous lâche dessus dès la troisième chanson et surtout grâce à l’énergie de Jared qui court partout sur la scène, fait chanter le public et lâche des phrases en français à peu près à chaque coupure. « Ca va Lyon ? Ca va à gauche ? Ca va la droite ? » Comme c’était apparemment le premier concert de la tournée en France on a eu le droit aux « je suis content d’être en France blablabla », Jared sort même un drapeau français avec lequel il tournoie sur la scène sur Do or Die.  En perpétuelle interaction avec le public, il fait monter un peu au hasard quelques fans sur scène qui ne feront que se présenter et rester un peu derrière pendant une chanson.

    Saint Valentin oblige, Jared laisse ses compagnons en plan pour s’installer sur la scène au milieu du public seul avec sa guitare acoustique. Il fait monter sur scène ce qu’il pensait être un couple mais l’un venant d’Avignon l’autre de Toulouse on doute qu’ils se connaissaient. Il prend ensuite tranquillement la température de la salle avant de demander qui vient les voir pour la première fois. Directement visée, je crie sans trop me poser de question. « For the ones who are here for the first time : What the fuck took you so long ? » excellente question Jared, la réponse est simple: rappelez-moi la dernière fois que vous êtes venus faire une tournée en France ?
    Métrisant totalement la salle, Jared commence à dire un peu tout ce qui lui passe par la tête « On va faire ça au concert de Paris, venez », « Vous êtes le meilleur public », « Hey c’est la Saint Valentin et si on faisait une vidéo ? Toi petit photographe au lieu de papillonner autour de moi et ma magnifique chevelure, t’aurais pas mon portable quelque part ? » (ok il n’a pas littéralement dit). Il décide alors de nous faire crier « Happy Valentine’s Day » pour une vidéo qu’il mettra en ligne plus tard. Et voici le résultat :

    Armé de sa guitare acoustique, il fait asseoir les deux fans devant lui et commence à chanter quelques chansons en acoustiques qu’il juge appropriées pour la St Valentin. Certainement un des meilleurs moments du concert, juste Jared dans la simplicité devant ses fans. Au diable ceux que j’ai entendu crier « Oh non ! Pas The Kill en acoustique ! » car c’était nettement meilleur qu’un refrain où les guitares électriques cachent totalement les vocalisations.
    Ce que Jared arrive à installer avec son public est assez unique. Il blague, chante, donne des ordres à la foule qui ne demande qu’à les exécuter. Il donnait énormément aux fans et eux ne voulaient que lui donner en retour. Le genre de relation qu’on attend d’un vrai bon concert où l’artiste n’est pas juste là pour faire son show mais aussi en dialogue avec ses fans. Il avait également fait de gros efforts en français révisant sa gauche, sa droite… Même si comme il l’affirme « Mon français est dégueulasse », il fait un pas vers les fans en parlant la langue et insistant pour que le public comprenne ce qu’il baragouinait en anglais s’essayant même à des accents français douteux pour qu’on puisse comprendre de quoi il parlait. Une chose est sure, après ça Jared gagne forcément des points dans mon estime (comme s’il en avait besoin de plus).

    Et il repart pour la suite du show. Les arrangements se sont un peu améliorés, j’ai pu pleinement savourer Closer to the Edge version live en gueulant comme une malade sur les « No No No No ». Le public chante la moitié des chansons tel une grande chorale géante (de quoi se sentir mal quand on ne connait pas toutes les chansons par cœur hum hum), quelques ballons multicolores survivent à la foule et certains éclatent sur Jared. Maintenant qu’on est totalement conquit et par la musique et par le personnage, on commence à sentir la fin de concert arriver. Ils disparaissent cinq petites minutes pour faire croire à un encore dont, soyons franc, la magie de la spontanéité a totalement disparue. La foule réclame Jared (et non le groupe, oui vu que c’est le seul à nous parler depuis le début) et ils réapparaissent pour quelques chansons en plus.
    « Lemme see all your phones » Jared annonce. La salle s’illumine alors de lampes torche de smart phones et de quelques briquets pour les old school. Dommage que les Twin Atlantic en première partie nous ait déjà fait le même coup, ça enlevait un peu la magie de l’image de 5000 lumières brillant dans toute la salle. Et c’est repartit pour quelques autres chansons que je n’ai pas vraiment honnêtement su reconnaître peut-être parce que j’étais trop préoccupée à crier des paroles au hasard ou sauter pour vraiment chercher à savoir si je connaissais la chanson. Jared est toujours aussi en forme, il passe à gauche puis à droite puis au centre sans jamais s’arrêter, ce mec est une véritable bête de scène.

     

    30STMlll+dtour
     
    « This is our last song. So let’s get crazy : i want you to jump, to dance, to sing… On va devenir très FUCKING ouf » Outre son merveilleux et adorable emploi du français, c’est comme ça qu’on se dit qu’on va vivre les 10 dernières minutes du concert et qu’il a tout à fait raison : il faut tout donner. Et quel meilleur moyen de se défoncer que de monter sur scène ? Une petite cinquantaine d’élus récoltés dans toute la salle se retrouve alors sur scène à chanter Up in the Air qui est sans grande surprise le grand final. On ne peut pas dire que je n’ai pas tenté ma chance mais dans ce genre de situation il faut se démarquer et je n’étais peut-être pas d’humeur à me battre avec les hystériques. Cela a alors eu pour effet de rendre le public encore plus excité qu’il ne l’était avant (si on avait cru ça possible…). Le concert fini comme il a commencé : dans l’hystérie générale, avec a foule qui gueule des « Oh oh oooh » à tort et à travers, et Jared toujours en forme qui s’amuse avec son mini-comité sur scène dont une élue qui a eu le droit à une embrassade. Le seul hic dans tout ça fut le mot de fin où Jared crie avec conviction « Merci Paris ! » alors qu’il avait dit un peu plus tôt combien il préférait Lyon à Paris (au moins il a compris les rivalités régionales).
     

    Me voilà dans le métro, après environ 1h30/2h de show, de retour à la réalité. Je venais devoir Jared Leto à moins de 10m de moi. Aaah la magie des concerts.
    J’ai réellement adoré le concert, il n’y a rien à dire Jared est une véritable bête de scène, donne tout à ses fans … Il va même jusqu'à essayer de consoller une fan en pleurs au premier rang. Mais les deux autres membres du groupe auraient pu ne pas être là ou être échangés ça aurait été pareil. Shannon a eu un petit moment de gloire à la fin et a distribué ses baguettes préalablement rangées en paquet (il n’en a certainement même pas touché une), sinon rien. Rien du tout, pas un mot, Jared ne les mentionne pas, ils ne sont pas une seule fois allés vers le public… De vrais papiers peints les mecs. On peut également citer comme défaut un petit problème d’arrangement que j’ai déjà évoqué, assez courant dans les concerts : on entend l’instru mais pas les voix. Le résultat a été que je n’ai pas vraiment retrouvé ce que j’aimais beaucoup musicalement parlant. Le concert ressemblait à une inlassable chanson étendue sur 2h, chantée à moitié par le public avec un refrain un peu gueulard et des « Oh Oooh oh » un peu partout. Dommage. On peut cependant souligner que le son était en lui-même très bien calibré : assez fort pour que tout le monde entende mais assez doux pour ne pas nous défoncer les oreilles.
    Dernière chose que j’aimerais souligner : les gens arrivent parfois à vous gâcher le concert. Aucun respect les uns pour les autres, poussez-vous je veux voir et je veux filmer, tu vois rien qu’est-ce que j’en ai à faire. Placé dans la fosse, c’est toujours la chose la plus énervante. D’où l’utilité parfois des écrans géants où on peut bien voir sans se battre pour avoir une vue potable. Le résultat de tout ça c’est aussi le nombre de personnes qu’on voit tenant à peine sur leurs jambes être évacuées. Les concerts seraient certainement encore plus beaux si on pouvait un peu plus se respecter et moins se bousculer. Être à 10 mètres ou 2 mètres de l’artiste ne changera pas énormément de chose à nos vies, être dans la même pièce c’est déjà génial.

    Et les 30 Seconds to Mars quittent notre magnifique ville pour continuer de parcourir la France. Ils étaient samedi à Lille, et ils termineront leur passage en France avec deux concerts au Zénith de Paris. Jared nous l’a tant vanté pendant le concert : le 18/02 ils organisent un concert unique où, à l’image de leur clip Up in the Air, ils lâcheront des poudres multicolores sur un public entièrement habillé en blanc. Ce qu’ils appellent « White Night », ce que j’appelle « teinture gratuite », sera sans aucun doute un moment privilégié auquel j’adorerais assister. Seulement Paris n’est pas la porte à côté et le concert est en milieu de semaine. Rrrhaaaa ces parisiens toujours prioritaires.

    (remerciments aux fanvids bien meilleures que les miennes car les caméramans étaient bien mieux placés)


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