• L'actu musical n'est pas vraiment passionante ces derniers temps. C'est pour ça que je n'en parle pas beaucoup. Mais il y a quand même 2 albums qui ont été remarqués, 2 come backs K-pop qui se font concurence: les Secret et les SNSD.


    Les Secret concurence avec audace remarqué les SNSD. Bien que leur popularité est grandissante, elles savent qu'elles ne font pas le poid devant l'énorme popularité des SNSD. Pour ce come back elles nous ressortent leur côté glamour oublié depuis un an. Ca fait du bien de les revoir sexy avec une style jazzy proche de Magic ou Madonna après tous ces clips mignons et niais tels que Shy Boy Starlight Moonlight qui n'étaient pas supers. La chanson est sympa mais loin d'être aussi tubesque que leurs premiers tubes Magic et Madonna. Leurs voix dans l'aigüe ne leur réussi pas trop tout particulièrement à Zinger. Le clip est beaucoup trop basique, la danse n'est pas emballante mais les filles sont resplendissante. C'est sympa mais un peu trop léger.

     

    Les SNSD se lancent sérieusement sur la scène internationale: elles signent chez Polydor France et font une version anglaise de leur dernier clip The Boys. Come back pour lequel elles changent de look: le plus marquant reste la coupe courte blonde de Sunny (qui est en fait une perruque) qui lui va à merveille. Les mèches de Tiffanny et Tae Yeon, par contre ce n'est pas une réussite. Les SNSD aurait-elles définitivement enterré leur côté mignon et niais au profit de leur côté sexy ? Ce qui est sur c'est qu'on n'attendait pas un clip aussi esthétique de leur part. Le concept photo de l'album et l'intro du clip sont superbes ! Au niveau de la chanson elles nous étonnent aussi avec une chanson féministe R&B avec des morceaux rappés. Non vous n'avez pas mal lu, les SNSD rappent sur ce morceau. C'est assez foireux et ça a un rendu "pouffiace" mais bizarrement j'adore ! Si les Sones se plaignent en disant que le morceau n'est pas addictif parce qu'il n'est pas mignon moi je le trouve très addictif quand même et cette maturité ne peu que leur faire du bien. Non sérieuse agréablement surprise de ce come back. "Girl's Generation make you feel the heat. Girls bring the boys out ~"

     

    Conclusion, même si on sait que quoi qu'il en soit les SNSD gagneront grâce à leur popularité, qui remporte le combat ? Eh bien je ne pensais jamais dire ça mais les SNSD ont été meilleure que les Secret: plus sexy, plus surprenantes, meilleure chanson, meilleur clip (bien que ce soit le même réalisateur), meilleur album... Bravo !


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  • 30 000 visites ? Mes p'tits choubi's je savais pas que vous m'aimiez à ce point là ! Je trouve ça juste super ! Merci beaucoup ! Même si la plupart ne font que passer sans lire une ligne, je sais que j'ai des fidèles ! Malheureusement, je ne peux pas être très active avec le lycée et tout ça. Je me rattrapperai pendant les vacances et les week-ends ! D'ailleurs je vous propose une petite critique d'album pour la forme:

    Les Brown Eyed Girls sont de retour après 2 ans d'absence et surtout après l'énorme succès d'Abracadabra. On en attend tous beaucoup de la part de ce quatuor qui a porté l'image de la K-pop mature et sexy. On aurait pu s'attendre à un nouvel album electro-pop comme Sound G mais le groupe se tourne vers quelque chose de plus jazzy. Le changement de style peut faire peur à certains mais l'originalité plait à d'autres. Reste à voir le résultat...

    Le "jazz" version Brown Eyed Girls est pechu et original avec une touche de modernité comme un témoigne Hot Shot, une chanson sympathique, ou Vendetta, une chanson pleine d'énergie avec le petit côté rétro un peu à la Christina Aguilera. C'est très sympa mais au final seules ces 2 chansons sont vraiment jazzy en plus de l'introduction Swing it Shorty, sympathique, et l'interlude Countdown, étrangement similaire à Hot Shot.

    On a également le droit à nos chansons calmes. The Ugly Truth la première, une jolie ballade classique qui n'est qu'une énième ballade coréenne du genre. Aussi calme, La Bohème est plus légère, sympathique. Lovemotion est aussi légère mais a un arrière goût de chanson hivernale à la Love Love Love des After School avec les "Nanananana".

    Et enfin nous avons l'inclassable Sixth Sense. Si on est déroutée à la première écoute, quand on est habituée on tombe totalement sous le charme. Cette chanson a une certaine puissante et une originalité singulière. De toute évidence c'est une très bonne chanson décalée. 

        

    Résultat, on a ici de quoi réhausser le niveau de cette année K-pop. Un style différent, original, propre au groupe avec quelques ressemblance avec les Sunny Hill.  Ga In, Nasha et Jea et leurs voix douces s'occupent de la mélodie, Miryo et son rap du rythme. C'est vraiment bien sans de gros faux pas. Je conseillerais Sixth Sense, bien entendu, Vendetta voire Hot Shot. Le reste est sympa également: je vous conseille d'y jeter un coup d'oeil. Avec ça les Brown Eyed Girls obtiennent définitivement leur statut de groupe K-pop mature.


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  • Cela fait longtemps qu'on avait pas eu une bonne critique d'album nan ? Ne me dites pas que vous n'avez aucune idée du premier album que j'allais critique ! C'est le dernier Ayumi Hamasaki biensur ! Bon, peut-être ne saviez-vous pas encore que je suis une très grande fan de cette chanteuse, ou bien ne suivant pas l'actualité de la reine de la Jpop vous ne saviez pas qu'elle avait récemment sortit un album. Dans ces cas là je vous pardonne mes petits choubi's. 

    Ayumi Hamasaki nous a autrefois énormément gaté: chaque album était de qualité et comportait de petits bijoux musicaux qui faisaient fondre la pluspart de jpopiens. Mais depuis 2009, la chanteuse a décidé d'explorer de nouveaux styles musicaux avec son album NEXT LEVEL plutôt electro. Et pour la première fois depuis (très) longtemps, la chanteuse a reçu des avis très mitigés même au sein de la Team Ayu. Ceux qui criaient depuis quelques années pour qu'elle inove se sont hypocritement mis à crier pour qu'elle retourne à son style habituel. Un an plus tard elle sort Rock'n'roll Circus à mi-chemin entre ses anciens albums et la touche de nouveauté qu'avait apporté NEXT LEVEL. Si certains y on vu le retour de leur Ayumi aux sources, la plupart n'ont fait que critiquer d'avantage. Mais 6 mois plus tard, elle sort Love Songs, un album moins inovateur et très homogène qui cette fois-ci satisfait les fans et leur redonne de l'espoir car, oui, ils la pensaient perdus. Maintenant Ayumi nous sort un mini-ablum, ce qu'elle n'a pas fait depuis le superbe Memorial Address en 2003. Et après le petit rattrapge de Love Songs, les fans ont à nouveau rassemblé tous leurs espoirs pour ce nouvel album...

    FIVE PROMO (3)

    Le photoshoot de l'album est signé Leslie Kee qui nous offre ici une superbe Cover et de magnifiques photos promo et je pense que je ne m'avancerais pas si je disais que ce sont certainement les meilleures qu'elle est faites de toutes sa carrière. Leslie Kee fait des miracles en photographie mais beaucoup moins en réalisant des clips. Ayumi y est magnifique laissant tomber pour notre plus grand bien ses bonnes vieilles têtes de shootée laissant place à un charisme tel qu'on ne l'avait pas vu depuis un moment. En plus de ça le concept est original: c'est du tout gagné sur ce coup là !

    Cependant le fond est long d'être à la hauteurs de ce design. Ayumi a invité tous ses potes à participer à son album. A commencer par JUNO, frère de Junsu ex-Tohoshinki (groupe dont Ayu a avoué être fan) et actuel JYJ, avec qui elle collabore sur Why... sans doute dans la lignée de lancement d'artistes coréens par Avex. Ils nous offrent une ballade potable accompagné d'un joli clip à la Alice aux pays des merveilles. Puis il y a Urata Naoya, ex-danseur et ami d'Ayumi, qui s'invite une nouvelle fois dans la discographie de la miss avec ANother Song une ballade franchement ennuyante. Le problème avec Urata Naoya c'est qu'il a une voix chiante et après la version de Why avec Urata Naoya on se dit que finalement le petit débutant coréen a une joli voix peu importe sa banalité. Et surtout il y a Yuta Nakano qui arrange TOUT l'album alors qu'on en avait déjà marre. Qu'Ayumi invite ses amis à participer à son album ne me dérange pas mais que ses amis ait un minimum la conception de la qualité.

    Ayumi ne fait pas mieux seule la preuve avec beloved une ballade à peine plus intéressante qu'ANother Song. Quoique progress, bien que kitch, est plutôt sympathique et puissante. Et quand on pense que tout est perdu voilà qu'on écoute BRILLANTE la dernière chanson de l'album arrangé par Timothy Wellard pour la première fois. Une ballade originale et jolie qui nous rappelle qu'Ayumi peut être efficace est surprenante quand elle le veut. 

    FIVE PROMO

    Et là, on se rend compte que c'est finit. Le résultat est sans appel: c'est trop court, ennuyant, pas assez de peps et surtout et par pitié Ayu vire-moi Yuta Nakano et tient Urata éloigné de ta carrière car en plus de l'ennuyeuse ANother song, il a massacré ta performance au a-nation. JUNO, lui, tu peux le garder si tu veux il ne fait pas trop de mal mais essaie tout de même de garder le nombre de vos collaborations en-dessous de 2. Beloved et ANoter song sont clairement chiantes, Why est appréciable, progress est sympa ... Seule BRILLANTE tire l'épingle de son jeu bien que je ne sois pas fan non plus. Pour la première fois depuis toute sa carrière, je n'ai aucun coup de coeur. Enfin si il y a le magnifique design. Je pense donc en toute honneteté que nous avons ici le pire opus de toute sa carrière.

    Donc après 10 ans de carrière brillante, 3 années d'instabilité finis avec un petit espoir, Ayumi a clairement décider d'achever ses fans les plus fidèles qui croyaient encore en elle comme moi. Même toi fan d'Ayumi qui cache ta déception tu dois avouer que cette fois-ci tu crois bien que c'est peut-être la fin ! Conseil pour la prochaine fois: cacher ces pistes médiocres au fond de plusieurs singles entourrées de chansons de qualité avant et après afin de pouvoir mieux les faire digérer aux fans. 


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  • Et voilà, je suis de retour après ce looonnnng hiatus du essentielement à la rentrée et à ce gros article sur HP que je voulais publié en priorité (sinon je n'aurais jamais terminé haha !). M'enfin je raconterais ma vie en détail dans un autre article. Il est l'heure de vous parler des sorties musicales que j'ai aimé que je n'ai aps posté sur le blog comme vous avez désormais l'habitude. Ready ?

     

    On commence avec le dernier Sistar: So cool. La chanson ne casse pas des briques, reste fidèle à leur style mais reste sympa une fois de plus. Une nouvelle fois les Sistar nous offre une énième Ass Dance qui a été remplacé ensuite pour éviter d'être censuré. Le clip est assez kitch avec ces robes pailletées. je n'ai toujours pas compris le délire avec l'athlètisme en robe de soirée ni pourquoi les DJ DOC débarque à un moment mais on se marre bien en regardant. "Yeah I feel so COOL COOL, yeah I feel so Eh Eh Eh !"

     

    Vous rappelez-vous de Bang Yong Guk ? Mais si vous savez le rappeur à la voix grave qui avait collaboré avec Song Ji Eun des Secret pour Going Crazy. Eh bien voici son solo: I remember avec Yo Soeb des BEAST qui chante le refrain. La chanson qui mèle rap et rock est assez basique mais reste sympa. En vérité j'aime beaucoup ce rappeur rien que pour sa voix super grave. Par contre le clip j'ai pas tout compris... En fait il ne sert pas à grand chose à part faire de l'action vite fait. D'ailleur on n'y voit même pas Yo Soeb. Je lui souhaite bonne continuation car il a du mérite juste pour sortir un peu du lot et pour avoir rencontrer le succès sans appartenir à une grosse maison de disques !

     

    Voici un de mes coups de coeur pendant mon hiatus: le dernier U-Kiss. J'aime beaucoup les U-Kiss bien qu'ils ne soient pas les plus connus. Je leur tourne un peu le dos depuis le départ d'Alexander et Ki Bum mais avec Neverland ils ont su me reconquérir ! Je ne m'avancerais pas en disant que c'est certainement leur meilleur chanson promotionnelle: plus mature mais toute aussi catchy que Binggeul Binggeul, Shut Up ou autre Man Man Ha Ni. La danse est fluide, les paroles sont sympas, le concept est esthétique... Seule déception: Dong Ho: sa nouvelle coupe ne lui va pas du tout et sa partie rap est vraiment médiocre (pas seulement sa prestation, les arrangements aussi). Même dans le clip il a un plan perso pas top: on aurait pu trouver mieux comme compagnie que des stalactites ! Mais je me rattrappe sur le reste et en particulier .... KEVIN ! Depuis que Leronira a flashé sur lui, je suis devenue une vraie Kevinia. Ce mec est si mignon et sensuel à la fois ~ ... Et dans Neverland il m'a juste tué ! Désolé Dong Ho mais je crois que tu viens de te faire piquer la place de membre préféré de MEB par Kevin ...

     

    Autre coup de coeur: les KARA ! Non vous n'avez pas mal lu: j'ai véritablement aimé la dernière chanson des KARA, Step. On le sais tous, les KARA n'ont jamais fait des étincelles à part peut-être avec Lupin même si Mister, Wanna ou jumping étaient addictif. Step est une chanson beaucoup plus énergique et catchy accompagnée d'une danse à l'image de la chanson. En prime on a un clip haut en couleur, certes avec des looks de merde, mais où pour une fois Ha Ra est véritablement mise en avant (Ha Ra je l'aimeuh XD !). Dans ce clip il y a aussi Nicole, encore et toujours mise en avant, qui est magnifique et qui se ramasse les meilleures tenues ! Mais ça ne change rien: je n'aime pas Nicole ! "Step it up Step it up ~ !"

     

    C'est tout chaud ça vient de sortir: le dernier Brown Eyed Girls !!! Rappellez-vous on ne les avait pas pu depuis le carton d'Abracadabra et de son repacktage avec Sign. Elles incarnent les aînés des Girls bands et reviennent avec un style nouveau et un concept encore plus sexy. La chanson est assez spéciale pour l'instant je ne suis pas particulièrement fan mais il va falloir que j'écoute plusieurs fois (j'ai eu besoin de beaucoup d'écoutes pour devenir addicte à Abracadabra). Le clip, lui, est très esthétique et vraiment pas mal dans le concept rebellion avec tous ces CRS. Cependant le nouveau look de Miryo n'est pas top du tout, elle mérite plus de peps et Narsha ressemble à une p*te avec cette culotte léopard en train de se trainer parterre. Ga In a l'air un peu pâle mais celle qui tire le mieux l'épingle de son jeu reste JeA ! Pas 100% satisfaite mais j'écouterais attentivement l'album !

     

    Et pour finir rien de nouveau juste un ancien clip des Sujus. Que fait-il là ? Eh bien je l'ai découvert l'autre jour et j'ai eu un choc: ils pouvaient faire encore plus pitié que maintenant alors ! J'en revenais pas: le même look que les 3-D de Gokusen en pire... Sauf que sur les coréen ça le fait encore moins. Heechul avec les cheveux rouges... Nan ! Hangeng et la face arousal dance... Nan ! Henry et son délire du violon... Nan ! Le rap .... Nan ! En gros les Sujus en rebeulz.... Nan ! Seul Dong Hae s'en sort bien (encore et toujours). Sinon la chanson n'est pas si mal que ça mais le rap est juste atroce ! En gros c'était juste histoire de rigoler un peu.


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    Vous le savez certainement, le mercredi 13 juillet dernier sortait le huitième et dernier film de la saga Harry Potter au cinéma.  La saga Harry Potter, l’un des plus gros succès littéraire et cinématographique des 10 dernières années. Jugée trop « anglaise » pour se vendre au départ (bah oui si ce n’est pas américanisé ça ne va pas marcher c’est bien connu !), la saga s’est imposée comme culte. Les livres ont été traduits en pas moins de 67 langues et vendus à plus de 450 millions d’exemplaires. Dire qu’au départ l’auteur J. K. Rowling cherchait juste à arrondir ses fins de mois, aujourd’hui grâce à l’univers qu’elle a créé, elle est même plus riche que la reine d’Angleterre.
    Moi, je ne suis pas de LA génération Harry Potter  (ceux qui ont grandi avec les personnages). Je n’avais que 4 ans lorsque le premier volet est sorti au cinéma. Pourtant je n’ai pas été épargnée par la vague Harry Potter : je suis une fan de la saga moi aussi ! En vérité les sagas fantastiques j’ai toujours aimé (grande fan de La Momie ou Pirates des Caraïbes). Mais celle-là est bien celle qui a l’univers le plus unique et le mieux peaufiné. C’est simple : tellement il est cohérent  qu’il pourrait exister (à un tel point que j’ai rencontré un malade qui y croyait dur comme fer… si si j’vous jure !).
    Laissez-moi vous dire que j’y ai passé tout l’été à relire les livres, revoir les films, me remémorer l’histoire etc.… Car faire un seul article sur 7 livres et 8 films ça demande de la préparation et c’est plutôt compliqué à organiser. J’ai passé je ne sais combien de temps rien qu’à décider de quel genre de plan j’allais aborder … Je sais que je vous ai délaissés cet été mes petits choubi’s, mais je n’ai pas chaumé en vacances ! Voilà donc un grand article pour vous consolé avec lequel je signe mon come back. J’espère qu’après l’avoir lu vous vous direz « Wow ! Ca valait le coup d’attendre ! Elle s’est déchirée ! » (Je me mets la pression toute seule, je sais). So Enjoy !

    Harry Potter est un orphelin qui vit chez son oncle et sa tante, les Dursley, qui le méprisent. Un jour, il découvre qu’il est un sorcier et qu’il est déjà célèbre car il est le seul à avoir survécu à l’attaque du « Seigneur des Ténèbres » alias « Voldemort » ou plutôt « Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom » ou « Tu-Sais-Qui », attaque qui a couté la vie à ses parents et qui lui a laissé une étrange cicatrice en forme d’éclaire. Désormais il a l’âge d’aller à l’école des sorciers : Poudlard (Hogwarts dans la version originale). Lui qui a toujours vécu chez les moldus (muggles dans la V.O., personne non-sorcier), découvre le monde magique avec émerveillement avant de se rendre compte au bout d’un certain temps que ce monde est tout aussi imparfait que celui des moldus. Avec ses 2 meilleurs amis : Ron Weasley, fils d’une grande famille de rouquins légèrement benêt sur les bords, et Hermionne Granger, fille de moldus qui est une excellente élève grâce notamment à la quantité de livre qu’elle lit, il vit pendant ses 7 années d’études à Poudlard différentes aventures périlleuses et découvre de nombreux secrets dans le but d’un jour venger ses parents car quoiqu’il en soit il ne peut vivre tant que le meurtrier de ses parents survit…
    Une série classique à première vu : un orphelin maltraité qui se révèle être le sorcier superpuissant qui pourra écraser les supers méchants. Mais pour une fois que l’éternelle lutte du bien contre le mal prend une forme si inventive et sympathique, on s’y plonge facilement. Du moins c’est ce que l’on pense au début avant de voir l’histoire devenir plus complexe, plus sombre, plus mature. Plus on avance plus il y a des nuances qui apparaissent du côté du bien et du côté du mal. C’est pour ça que faire un résumé complet serait trop long et trop difficile : il faudrait dévoiler toutes les fins des chapitres afin de bien présenter un personnage arrivé en cours de route qui va devenir important par la suite.

    Le point fort de sa série est bien entendu l’incroyable imagination de l’auteur qui a créé un univers non seulement inventif et toujours plein de surprises mais aussi cohérent qui aurait pu exister en parallèle au notre.  L’auteur mêle à la fois les créatures, les mythes et les objets fantastiques déjà connus (les ballets volants, les dragons, les sirènes, les baguettes magiques, les licornes…) et d’autres de sa propre imagination parfois inspirés d’autres mythes connus. Les personnages sont eux bien semblables à nous. Il y a des classes sociales,  les héros se retrouvent confrontés eux aussi aux problèmes de l’adolescence, aux problèmes d’argent, les politiques font attention à leur image, les journalistes sont collants et ne disent pas toujours la vérité, la justice fait des erreurs, les personnages doivent faire face à la mort de proches… Hermionne est le stéréotype de l’intello, Fred & George sont les jumeaux farceurs, Drago le fils de riche qui se la pète… Le seul qui ne nous ait pas bien familier est Tom Jédusor qui ne s’attache à personne, qui n’a jamais eu d’yeux que pour le pouvoir, qui n’a presque pas de sentiments  à part la colère, la volonté et la satisfaction. Comme on l’explique (plus dans les livres que dans les films): il n’est pas vraiment humain. C’est ce qui rend le personnage si intéressant. Au début, ça fait un peu froid dans le dos et ça ajoute au personnage un côté effrayant mais à la fin il en devient pathétique…
    M’enfin quoiqu’il en soit se plonger dans l’univers d’Harry Potter est toujours agréable rien qu’en retenant ce qu’est un bézoard dans l’histoire on a l’impression d’alimenter notre culture générale et on se sent puissant alors que c’est totalement le genre de truc qui ne nous servira que dans les communautés de fans  (un univers est très pratique pour être sujet à des jeux, des RPs ou autre, il en existe d’ailleurs beaucoup). 


    Laissez-moi donner mon avis sur les livres...

    Le premier, « Harry Potter et l’Ecole des Sorciers » est celui le plus adapté aux enfants, le plus merveilleux. On y découvre le monde magique de J.K. Rowling et l’histoire d’Harry Potter se mets en place. Qui aurait cru à l’époque que tout allait devenir aussi compliqué ? Les histoires de gamins de 11 ans ne sont pas passionnantes mais c’est si mignon ! Et surtout il se passe une histoire beaucoup plus sérieuse là-dessous et le mystère plane tout le long et déjà, on se trompe de coupable. De l’action, des mystères, de l’humour, des histoires de gosses… Chacune des inventions de Rowling de la banque des sorciers au Quidditch en passant par le miroir de Rised, tout est si inventif et bien pensé !

    Le deuxième, « Harry Potter et la Chambre des Secrets » est mon préféré. J’ai toujours eu une préférence pour celui-ci (pitié dites-moi que je ne suis pas la seule à surkiffer le 2 !). C’est là où on se rend compte que le monde des sorciers connait aussi ses fléaux. Ici, on découvre que les sorciers sont racistes eux aussi. Non, la couleur de votre peau ou votre pays d’origine ne les intéressent pas. Eux, c’est à la « pureté de votre sang » qu’ils s’en prennent. Moins tu as de sang moldu et plus tu as des ancêtres sorciers mieux c’est ! C’est là le principal problème de société chez les sorciers et c’est très bien expliquer dans le livre. Et déjà, on s’intéresse à Voldemort et au curieux lien qui le lie lui et Harry, sujet que je trouve très intéressant. On voit apparaître un personnage culte : Dobby, l’elfe de maison ! On l’adore tous, non ? Un atout humoristique majeur ! Je trouve l’idée du Basilic très bien trouvée, tuer en un seul regard ? Brrr ça m’avait terrorisée à l’époque. C’est comme ça que j’ai trouvé que les toilettes étaient un lieu glauque, cette vision m’est restée (l’histoire de la mentalité de MEB, passionnante !).

          


    Le  troisième, « Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban », se concentre sur le père de Harry, James Potter. On en apprend plus sur ce qu’il s’est passé autour du meurtre de parents d’Harry et c’est là aussi un sujet intéressant et important dans l’histoire.  Pour la première fois on assiste à une dispute dans le groupe ce qui rend un peu de réalisme à l’histoire mais je ne vous cache pas que c’est un peu barbant et inutile. La carte du maraudeur est d’ailleurs un objet très intéressant : c’est une carte de Poudlard qui indique où se trouve les gens et qui se trouve à tel endroit (vous la trouverez en goodies à 40€ chez Virgin ou à la Fnac mais vous savez elle n’a rien de magique, je suis sure que vous pouvez utiliser vos 40€ plus utilement ! Non, n’achetez pas ces baguettes en plastiques à 20€ non plus. Economisez donc au lieu de vous faire pigeonner !). Une idée très intéressante : non seulement elle introduit le groupe d’amis de James mais elle aide aussi Harry à faire certaine chose et on découvre encore un peu plus Poudlard. J’aime aussi beaucoup l’approche de J.K. Rowling sur la modification du temps : c’est dangereux, il faut accepter de regarder pas mal de choses se passer sans rien faire… C’est comme si elle nous disait qu’on a beau désirer ces pouvoirs, il y a toujours de gros inconvénient et que ça peut nous retomber dessus.

    Le quatrième, « Harry Potter et la Coupe de Feu », sent un peu le « Je-ne-savais-pas-quoi-faire-comme-event-cette-fois-ci-en-plus-je-suis-trop-en-manque-d’inspiration ». Cette histoire de Tournoi des Trois Sorciers qui reprend après plus de 200 ans d’arrêt n’est pas très crédible : COMME PAR HASARD Harry est sélectionné… Tout cela sonne comme une histoire fantastique classique : 3 (ou plutôt 4) héros accomplissent des tâches plutôt périlleuses pour gagner la coupe. En plus de ça il y a un bal et les héros commencent à tomber amoureux… Vu comme ça la série prend un tournant commercial serré : plus d’action, de l’amour, moins d’inventions typiquement Rowlingish … Chercherait-on à toucher un publique encore plus large ? Mais quoiqu’il en soit, Rowling arrive à conserver son originalité !  Pour la première fois, on voit des sorciers étrangers (oui à force on avait fini par se demander si Rowling n’avait pas eu la prétention de dire que son beau pays natal, l’Angleterre, était le seul à avoir des sorciers) : des français et des bulgares ! En lisant le livre, nous autres les français on se prend tous les stéréotypes dans la gueule : les français ne sont jamais satisfaits, les français bouffent tous de la bouillabaisse (plat que je n’ai jamais gouté) et les français sont prétentieux… En plus de la parodie de l’accent français qu’on a même transcrit la version française des livres où on multiplie les « EU » et supprime les « H »… Le pire c’est qu’on s’y reconnait parfois ! C’est aussi dans ce tome que l’amour fait son apparition. Harry a 14 ans et c’est l’âge où on tombe amoureux. En général je ne m’intéresse pas aux histoires d’amour de Rowling et l’amour d’Harry pour Cho Chang n’est pas une exception. L’histoire Ron-Hermione-Krum est déjà nettement plus intéressante. Mais dans tout ça, il y a un mystère caché et c’est la partie la plus passionnante du livre à mon goût. L’histoire prend un tournant décisif pour ce pilier central des aventures d’Harry : Voldemort revient ! Mais pas tout de suite, non ! On nous laisse mijoter pendant tout le livre pendant que des évènements curieux se multiplient. C’est ici que l’on apprend petit à petit les caractéristiques du règne de Voldemort  et qu’on apprend à connaitre les mangemorts. C’est aussi ici qu’on commence à en apprendre plus sur le ministère de la Magie… L’histoire prend donc une dimension plus sérieuse plus mature.

            


    Le cinquième, « Harry et l’Ordre du Phoenix », est de loin le plus long : plus de 1000 pages. Le début est long et s’étire beaucoup trop. Si bien qu’à la page 200 il n’est toujours pas à Poudlard. Certes, c’est nécessaire pour présenter la situation mais la prochaine fois il vaudrait mieux éviter cette longueur du début : la première fois que j’ai voulu lire le bouquin je me suis arrêtée à cause de ça.  Mais tout de suite après on est récompensé pour avoir survécu aux 200 premières pages : le ministère, qui refuse d’admettre que Voldemort est revenu, s’empare de l’école grâce à Dolores Ombrage qui va en faire baver aux élèves. Au programme : injustice, rébellion, de nombreux clash  et tout ce qu’on aurait voulu infliger au prof qu’on déteste. Globalement on se marre bien car on apprend à détester Ombrage autant que les élèves et on a tous déjà rêvé de faire ça. L’histoire d’amour Cho Chang/ Harry continue et nous soûle encore plus que dans le tome précédent : Cho est chiante un point c’est tout faudrait qu’il la laisse tomber ! Plus sérieusement, cette année, Voldemort prend le contrôle de la tête d’Harry. Histoire via laquelle Rowling expose sa version des lectures dans les pensées. On a même le droit à un battle au ministère à la fin passionnant : ils courent dans les couloirs du ministère et y découvrent des choses douteuses comme des cerveaux-poulpes dont on n’a toujours pas compris la nature. Un battle qui coutera la vie à Sirius Black, parrain d’Harry, qui rajoute un peu de drame dans l’histoire. C’est d’ailleurs pour ce genre de scène qu’il faut lire les livres car le battle rend beaucoup moins bien dans le film bien que la fin soit aussi décevante dans le livre que dans le film : Voldy s’en va comme ça soit disant « parce que le Ministre arrive » … Et là ça fait un peu « je m’enfuis la queue entre les jambes ». Le livre se finit sur les éternelles explications de Dumbeldore qui nous dévoile cette fois-ci des choses très importantes dans l’histoire comme cette mystérieuse prophétie qu’on ne comprendra entièrement qu’à la fin.


    Le sixième et avant-dernier, « Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé », est le tome où il y a le moins d’action mais ce n’est pas pour ça qu’il est dénué d’intérêt. Bon OK a ici un rassemblement d’histoires de flirts un peu emmerdantes mais on y apprend pas mal de chose. Notamment les secrets de Voldemort ! Ceux-là, ça fait LONGTEMPS qu’on les attendait. Et on n’est pas déçu : on rend le personnage encore plus maléfique qu’il ne l’était avant, dommage qu’on ait tout foutu par terre à la fin du 5 ! Autre fait important : l’enroulement de Drago dans les mangemorts ce qui donne tout d’un coup une dimension sérieuse au personnage qui ne faisait que faire chier le monde et se la péter avant.  Le personnage prend de la profondeur et un sérieux coup de maturité. Aussi il y a ce mystère sur le Prince de Sang Mélé c’est certes intéressant mais assez mal mené. D’autant plus que le moment de lever le mystère est assez mal choisit. Nous avons tout de même le droit à quelques scènes d’action vers la fin. La scène flippante des Inferi témoignent une fois de plus de la cruauté de Voldemort. Et enfin nous avons le droit à un nouveau battle beaucoup moins intéressant que le précédent mais qui coûte la vie à quelqu’un de très important : Dumbeldore, celui qui a guidé le chemin de notre héro depuis le début. Le livre se termine sur une décision franche : Harry, Ron et Hermione décident de partir à la recherche des horcruxes ! Aurais-je oublié une story-line importante ? Ah oui ! Le couple Harry-Ginny, les histoires de Quidditch, Slughorn… Eh bien je n’ai pas grand-chose à ajouter sur ça… Ce sont des petites histoires de la vie quotidienne d’Harry qui seraient presque intéressantes si J.K. Rowling en aurait mis du siens car c’est l’un des tomes où je m’y intéresse le moins…

                


    Et enfin le dernier, « Harry Potter et les Reliques de la Mort », ou celui qui est censé avoir les clés de toute l’histoire, qui promet un battle final impressionnant. Le livre est tout bonnement passionnant du début à la fin : on veut TOUT savoir ! Le livre regorge de rebondissement en tout genre : battle, révélations… Les scènes d’actions s’enchainent pour notre plus grand plaisir malgré une longueur pendant leur camping qui aurait largement pu être écourtée. Parmi ces scènes j’ai eu un gros coup de cœur pour le chapitre « Godric’s Hollow » : tout d’abord une partie sentimentale car Harry se recueil sur la tombe de ses parents puis il retrouve le danger en se confrontant à Naguini, le serpent fidèle de Voldemort, dans une scène assez flippante. Dès le début et jusqu’à la fin de l’histoire des personnages auxquels on tenait meurent. On dirait que Rowling a fait exprès de tué les plus cotés ! Pourquoi a-t-elle tué Dobby, Lupin, Tonks, Fred, Bellatrix ? Certainement voulait-elle touché également le lecteur… Eh bien c’est réussi ! La mort d’un personnage qu’on a jamais énormément apprécié (à part exceptions) a engendré de grands regrets : celle de Rogue, ou le prof aux cheveux gras que personne (ou presque) n’avait dans son cœur. Mais ce n’est qu’à sa mort qu’on sait qu’il a toujours été du « bon » côté, qu’il a tout fait pour protéger Harry et surtout qu’il aimait la mère d’Harry. Une romance qui a fait fondre pas mal de cœur mais que, à risque de paraître sans cœur, je trouve totalement pathétique. Je sais pas je ne vois pas en quoi c’est super d’aimer une fille qui ne t’aime pas toute ta vie m’enfin bon, chères fleurs bleues, je respecte votre point de vue.  D’ailleurs je trouve que Rowling n’a pas vraiment rendue sa mort touchante. Les derniers mots de Dobby, par exemple, nous arrache une larme tellement il est mignon et là c’est limite je me disais juste « Ouais… Dommage ». Et normalement, Harry est censé être mort à un moment mais il « revit » et le pourquoi du comment n’est pas très évident à trouver. Il m’a fallu lire le livre et voir le film 2 fois pour comprendre que c’était parce qu’il était devenu maître de la mort ! (à tout ceux qui viennent de le comprendre en lisant ces lignes, ne me remerciez pas)  Pas très évident à capter mais une fois qu’on a compris on trouve ça évident. Le grand battle final est à la hauteur bien qu’on y assiste peu contrairement au battle final Harry-Voldy qui rabaisse Voldemort qui est, je le rappelle, censé être un sorcier ultra-puissant et qui se fait niquer par un gamin de 17 ans… Je suis la seule que ça dérange ?  M’enfin tout finit comme ça devait finir : Harry tue Voldemort, les autres tuent les mangemorts et le monde des sorciers retrouvent la paix. Fin peu surprenante mais j’imagine que ça ne pouvait finir autrement. Et enfin, on en vient à l’épilogue : 19 ans plus tard, Harry  accompagne son fils à King’s Cross pour sa première année à Poudlard. Et on évoque le futur des personnages… Et enfin on finit le livre et on le ferme. Et là on a un grand vide « Comment ça c’est finit ? », « Il y a TANT de choses que je voudrais savoir que je ne sais pas encore », « J.K. Rowling, faites-en un autre ! » …

    Au niveau de la traduction française des livres, je n’ai jamais compris à quoi ça pouvait servir de traduire des noms propres ou de transcrire la parodie de l’accent français en français. Le traducteur a voulu faire ressortir des choses qu’on voyait dans la version anglaise en français mais un nom propre reste un nom propre même s’il a une signification cachée.
     

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    Comme vous le savez donc, la saga a été adaptée au cinéma dans 8 films (un film par livre sauf le dernier volume divisé en 2) dirigés par 4 réalisateurs différents (Chris Columbus pour le 1 et le 2, Alfonso Cuaron pour le 3, Mike Newell pour le 4 et David Yates pour le 5, le 6 et les 7) pendant 10 ans de 2001 à 2011. La saga cinématographique a connu elle aussi un énorme succès apportant de nouveaux fans. J.K. Rowling souhaitait que les films soient anglais et elle a réussi : le casting est exclusivement anglais sauf pour les personnages étrangers. Je trouve ça d’ailleurs très bien : pour une fois que les américains ne ramassent pas x) ! Il y a 10 ans, toute une série de jeunes acteurs s’engagent à jouer les jeunes « héros »  de la saga sans savoir qu’ils y passeraient 10 ans de leur vie. Daniel Radcliff, Emma Watson, Ruppert Grint mais aussi Tom Felton ou Matthew Lewis ont vu leurs carrières boostées par Harry Potter et aujourd’hui ils sont les sujets d’articles bouche-trous se demandant « Survivra ou survivra pas à Harry Potter ? ». Je pense que je ne vais pas m’étaler sur ce sujet ici et faire un article spécial plus tard.  Quant aux personnages adultes, on retrouve de nombreux acteurs britanniques déjà confirmés et plus ou moins célèbres : Helena Bohnam Carter, Alan Rickman, Gary Oldman, Robbie Coltrane …

    Les 2 premiers volets dirigés par Chris Columbus respectent très bien l’ambiance fantastique du livre bien qu’un peu trop kitch. Columbus s’est voulu fidèle au livre il tourne presque toutes les scènes mais déjà dès les premiers livres l’histoire est trop dense et il se voit contraint de supprimer des scènes. C’est ainsi que Peeves, l’esprit frappeur, n’apparait pas dans les films bien que toutes ses scènes ont été tourné pour le premier film mais faute de temps elles ont toutes été coupées au montage. Aussi bien le premier que le deuxième film, il reste le plus fidèle possible au livre en rajoutant sa petite touche personnelle dans les décors ce qui fait de ces 2 films de (très ?) bonnes adaptations.

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    Suit ensuite Alfonso Cuaron pour le 3e volet. Celui-ci s’oriente vers une ambiance plus sombre, trop sombre pour l’histoire qui est encore assez enjouée si vous voulez mon avis, ce qui donne une ambiance assez bizarre et pas très bien adaptée pour cette partie de l’histoire. Sur certaines scènes, il va trop vite, sur d’autres il y passe trop de temps. Il arrange d’ailleurs à plusieurs reprises l’histoire et dévie donc un peu de l’œuvre ce qui rend parfois bien (rassembler les évènements de Pré-Au-Lard, changer la façon dont il se fait attraper en possession de la carte du Maraudeur, nous éviter les querelles trop longues entre Hermione, Harry et Ron) et parfois moins bien (il reçoit l’éclair de feu à la fin ce qui donne la note finale du film alors qu’il aurait du le recevoir à Noël et aurait du se poser la question d’où il venait). On notera le fait qu’il ait déménagé la cabane d’Hagrid à Tataouine alors qu’elle était censée être assez près du château. Mais c’est avec lui que Malfoye est le plus con : et ça j’adore ! J’aime aussi beaucoup sa version du Magicobus plus fun. Pour ma part je ne suis pas très fan de son adaptation surtout en raison de sa façon de filmer mais il a pris un peu de liberté dans l’histoire qui rend plutôt bien dans la majorité des cas.

    Au tour de Mike Newell de s’occuper de l’adaptation du 4e tome. La tâche se complique puisque le livre est devenu encore plus épais et il était donc obligé de coupé et de raccourcir des scènes. Ce qui est bien dommage d’ailleurs. Malheureusement l’intrigue sur Barty Croupton n’est pas assez approfondie, nous ne revoyons pas Dobby, nous ne découvrons pas les cuisine de Poudlard… Les tâches s’enchainent trop vite et on peine à saisir tous les éléments de l’histoire. Cependant il prend tout son temps sur l’histoire du bal qui aurait pu être écourtée aussi pour laisser place à des éléments plus importants… Le film ressemble désormais à un blockbuster presque américain : il y a les héros et leurs belles damoiselles. C’est certainement ce qui ne me plaît pas trop dans cette adaptation. Cependant je trouve la scène du retour de Voldemort très réussie ! Petit plus : un groupe a été formé et a interprété des chansons sur le thème d’Harry Potter (reprenant les titres donnés par J.K. Rowling et en inventant d’autres) pour accompagner le bal, on aurait pu s’en passer (je le redis : Newell a TROP développer le bal) mais c’est sympa !

                        


    Et c’est David Yates qui termine la saga. C’est certainement lui qui a le plus réussi sur le point de vue esthétique de la photographie : l’ambiance est sombre mais pas trop. Il s’attaque d’ailleurs à l’adaptation du plus gros livre : l’Ordre Phoenix (5) de plus de 1000 pages ! Je dois avouer que pendant longtemps son adaptation du 5 m’était restée à travers de la gorge mais finalement en la revisionnant je l’ai plutôt trouvée bonne. Premier bon point : il nous épargne les longueurs du début sans zapper de choses trop importantes, il nous épargne aussi les histoires de Cho Chang (qui est juste exaspérante dans le livre). Ce qu’il a le mieux réussi c’est certainement la prise en main de l’école par Ombrage qui réforme tout et fait chier le monde avec des règles aussi idiotes que « Les garçons et les filles doivent se tenir au moins à 30cm les uns des autres ». Cependant la révolte aurait pu être d’avantage développée mais je suppose que c’est une question de temps. C’est dommage d’avoir zappé le fait que les professeurs eux-mêmes encouragent les élèves à faire le bordel, les clashs etc. Dommage aussi d’avoir encore une fois zappé Dobby. Dommage également qu’on ne voit pas les salles douteuses qui se trouvent au ministère. Ma plus grosse déception dans ce film c’est certainement Voldemort : il nous a fait peur pendant 4 films et voilà qui débarque et se barre comme une chochotte…


    Passons au 6e volet (dédicace à Leronira qui l’adore). Je pense que c’est certainement le film qui a le plus mal choisis les scènes à montrer !  On privilégie les amourettes à 2 balles qui ne prennent même pas autant de place dans le livre et on zappe complètement les révélations intéressantes sur Voldemort (bon OK on voit quand même le souvenir de l’orphelinat et des horcruxes). C’est justement la partie la plus importante de l’histoire je pense qu’on aurait au moins pu savoir l’histoire de sa famille qui est importante non seulement pour comprendre le personnage mais aussi pour la quête des horcruxes…  Il y a aussi une scène rajouté : celles ou les mangemorts attaquent le Terrier. Bon OK, c’est fun mais ça n’a aucune importance dans l’histoire. On a aussi oublié la présence de l’Ordre du Phoenix dans la bataille à Poudlard et on oublie 2 ou 3 petits trucs qui vont devenir plus importants par la suite (comme l’histoire entre Tonks et Lupin quasi-inexistante dans les films). Cependant le film reste sympa à regarder bien qu’un peu plat et moins intéressant qu’il n’aurait pu l’être.


    Et enfin le 7e et dernier film, ou devrais dire les 7e et derniers films puisque David Yates a pris la judicieuse décision de coupé le film en 2 afin de ne pas éclipser de moment important. Certes, après avoir vu la première partie au cinéma on est un peu frustrés mais au moins on y passe pas 4h et on a l’histoire complète dans les grandes lignes. La première partie n’a pas trop d’action et a de grandes longueurs (surtout le camping) et bien que ce soit présent dans le livre ils auraient pu rendre ça moins monotone… (La petite danse dans la tente, on aurait pu s’en passer) L’histoire est devenue si complexe que beaucoup de choses nous échappent surtout pour ceux qui n’ont pas lu le livre vu le nombre de choses éclipsées dans les films. Petit plus pour la petite animation pendant le conte des Trois frères : c’est très bien fait et ça colle parfaitement au conte. La deuxième partie, elle rassemble toute l’action ou presque. Petit plus : ils l’ont tourné en 3D. J’ai toujours dit que la 3D ça sert juste à faire rapporter de l’argent mais pour une fois j’ai trouvé qu’elle apportait vraiment quelque chose. Bon, ce n’est toujours pas indispensable mais ça offre de bons moments. L’ambiance a définitivement viré au noir. Mais le tout est un peu brouillon… et en plus on ne se rappelle plus très bien de ce qu’il s’est passé avant vu le temps qui s’est écoulé entre la sortie de la première et la deuxième partie. Cependant on est facilement intéressé par le film : moins de théorie plus d’action… Déception : la mort et les souvenirs de Rogue. Oui, autant la mort de Dobby l’elfe de maison nous a tous émus avec sa réplique « Dobby est content, il est avec son ami », autant Rogue, celui qu’on croyait tous corrompu jusqu’à la moelle et qui se révèle un héro qui jouait un double jeu, il meure avec une pauvre réplique « Regarde-moi. Tu as les yeux de ta mère » et bah … rien. Puis ses souvenirs devaient être aussi émouvants et résultat … j’étais morte de rire (comme pendant la majorité du film)… C’est pas de ma faute si Alan Rickman a subitement perdu ses talents d’acteur pour la scène où il trouve Lily morte… La plus grosse déception reste la bataille finale qui se devait épique et qui se révèle pas plus impressionnante que les autres batailles. Voldemort et plus que jamais pathétique et il meure comme il est né… comme une merde ! *no offense*. Oui la bataille n’est pas assez prenante, il manque peut-être le ralenti accompagné de la musique tragique pendant que les amis d’Harry meurent successivement, que Poudlard se détruit petit à petit … genre le truc qui  cherche à nous faire pleurer. A propos c’est quoi cette scène ou Harry et Voldemort saute d’un truc du château et font un « grand huit » en « tripotant » le visage de l’autre ? Bon OK c’est marrant, on est morts de rire et tout mais… Ca ne devait pas être le chaos ?
    Quant aux voix françaises sont plutôt bonnes et fidèles aux voix anglaises. D’ailleurs après avoir écouté la version québécoise ou espagnole, je peux vous dire qu’en France on a bel et bien eu de la chance dans la sélection des voix. Et oui, les V.F. ne sont pas toujours merdiques.

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    Les personnages de l’histoire sont tous plus ou moins attachants et aucun n’est complètement noir ou complètement blanc mis à part Voldemort. Chaque perso a des caractéristiques qui lui sont propres et qui sont très reconnaissables. Ils sont tous intéressants et/ou attachants pour une raison ou pour une autre. Certains seront drôle (involontairement ou pas), mignons, certains auront une histoire intéressante, d’autres seront mystérieux… Ce qui nous fait un ensemble final très varié où on a largement le choix pour choisir son chouchou. Moi ? J’aime beaucoup de perso, il m’est difficile d’en choisir un seul et unique. Tout d’abord je trouve le personnage de Voldemort fascinant aussi bien dans son histoire que pour son caractère : il est incapable d’aimer ce qui ait à la fois un avantage et un inconvénient. C’est intéressant dans le sens qu’on a peu de personnages comme celui-là. J’aime aussi beaucoup son côté sadique et cruel et mais c’est plus pour le fun qu’autre chose. D’ailleurs j’aime aussi beaucoup sa plus grande admiratrice : Bellatrix qui est, certes sadique elle aussi, mais aussi attachante à cause de tout ses effort pour attirer l’attention de son maître en vain. Cette fille est d’ailleurs complètement tarée et ça m’éclate ! J’aime aussi beaucoup la famille Malefoy en particulier Drago. Longtemps considéré comme des « méchants », petit à petit on découvre qu’ils y sont plus contraints qu’autre chose. Drago se devait d’être du côté de Voldemort et il avait trop de fierté et trop peu de courage pour se défiler bien qu’il ait failli le faire à la fin. Mais j’aime aussi beaucoup ce perso rien que pour ses sarcasmes et sa stupidité dans les premiers volumes ! Rassurez-vous j’aime aussi des personnages du côté de Harry : les Weasley par exemple ! J’aime beaucoup Ron : il est souvent à côté de la plaque et maladroit mais il est mignon et marrant au fond ! Les jumeaux sont juste trop forts ! Molly Weasley est la mère poule dans toute sa splendeur, elle est très attachante. Arthur, lui, est DINGUE des moldus et c’est tellement marrant de le voir s’extasier sur des choses aussi ridicules qu’un canard en plastiques ! Bill et Charlie on ne les voit pas souvent mais je les aime bien aussi. Les seuls de la famille que je n’aime pas sont Percy, le tartare de première, et Ginny … en fait je ne la supporte pas dans les films… Je pourrais continuer tellement longtemps sur les persos que j’aime bien : Dobby, Hagrid, Sirius Black, Dumbeldore, Tonks, Olivier Dubois, Stan Rocade (personnage mineure, oui, mais je l’adore !), Naguini

     

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    Cependant j’ai une remarque à faire : Pourquoi  l’amour dans Harry Potter est-elle si simple et si conservatrice ? N’avez-vous pas remarqué : on se marie jeune, on a des enfants jeunes et restons fidèle à son conjoint jusqu’au bout... Ca, par contre, ce n’est pas très réaliste. On se croirait dans un monde merveilleux où le mariage dure pour toujours et où le sexe et le désir charnel sont quasi-inexistants. (Oui disons les choses comme elles le sont !) Résultat les histoires d’amour sont juste inintéressantes à part quelques exceptions (entendez ici Ron-Hermionne). Eh oui Rowling a beau avoir une imagination débordante, elle n’a pas le talent de nous écrire de belles histoires d’amour.

    A travers cette histoire, Rowling nous fait passer plusieurs morales. Elle met en évidence la force de l’amour et de l’amitié qui gagneront toujours contre la haine comme le bien gagnera toujours contre le mal. En gros, la morale classique commune à toute autre série héroïque et fantastique. Rowling nous vante aussi les mérites du courage qui est la qualité qu’elle admire le plus et qui représente la maison Gryffondor. Je ne suis pas courageuse pour un sous et j’le vis bien en attendant…
    Là où ça devient intéressant, c’est quand elle aborde la question du racisme produisant dans le monde des sorciers un évènement similaire à la 2e guerre mondiale. Voldemort lui-même est l’équivalent d’Hitler dans le monde des sorciers : ils revendiquent tout 2 « la pureté de la race » et décident d’éradiquer une partie de la population en les prenant pour bouc-émissaire (les juifs chez nous, les moldus et né-moldus chez les sorciers) alors qu’eux même ont des origines juives ou moldue. Le climat qui règne dans le livre lorsque Voldemort reprend le pouvoir est aussi similaire à ce qu’on a vécu : une partie de la population résiste, une autre collabore et la major partie essaie juste de sauver sa peau (bah quoi ce n’est pas ce que vous auriez fait, vous ?) ; nous n’avons pas le droit de ne pas être d’accord avec ces idées… En gros c’est la merde. Quoi qu’il en soit dans les deux cas nous avons un gros raciste qui décide de tuer toute une communauté pour « la pureté de la race » qui d’abord, ne sert à rien, et qui ensuite est tout bonnement impossible…
    Et avec toutes ces morts, Rowling nous expose sa vision de la mort. Et c’est là où elle nous donne la meilleure morale : il faut accepter la mort que se soit la vôtre ou celle d’un proche et ne pas essayer de l’éviter. Bien qu’elle ait reçu diverses critiques à cause de sa vision de la mort je trouve que c’est un sujet très bien développé dans le livre.

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               Pour conclure, Harry Potter est une saga qui a réussi à devenir un véritable phénomène de société. Ceux qui n’y ont jamais accroché doivent penser que ce n’est qu’une série fantastique comme les autres mais elle en vérité elle se démarque en plusieurs points : la diversité des personnages, l’inventivité de l’univers, la complexité de l’histoire… Je trouve l’histoire passionnante : pleine de mystères, de secrets, de rebondissements…  L’évolution de l’histoire est aussi très intéressante : non seulement le point de vue évolue en même temps qu’Harry devient mature, mais on s’enfonce de plus en plus dans des affaires sombres de meurtres… C’est une histoire complexe, beaucoup de révélation et de faits contredits…  Je pense qu’en voyant simplement les films on ne peut pas tout comprendre : trop de scènes sont supprimées ou les choses se passent trop vite. C’est pour ça que j’incite tous ceux qui n’ont fait que voir les films à lire les livres : J.K. Rowling a la plume légère et humoristique, pas de description trop longue des décors ou des actions… Certes il y a certaines longueurs (je pense particulièrement aux 200 premières pages de l’Ordre du Phoenix) et elle répète parfois un peu trop un certains vocabulaire (comptez le nombre de fois qu’elle utilise le mot « goguenard » par exemple) mais les livres bien que longs (de 200/300 pages pour les premiers à 1000 pour le plus gros) sont facilement absorbants. A savoir qu’en 2 semaines j’en ai relu 5 (oui, je m’emmerdais !).  Moi je ne suis pas une vraie Potterhead (=fan d’HP) je me qualifierais plutôt de « Potterhead passive ». Ca n’empêche que j’aime beaucoup cette saga tout d’abord parce que c’est toute mon enfance mais aussi parce qu’elle est l’origine de plusieurs gros délires avec des amies. Me dire que la fin est arrivée ça fait bizarre… Devant les reportages télés j’étais même assez émue. Mais l’aventure n’est pas tout à fait finit : récemment le site pottermore a ouvert ses portes  qui propose de revisiter les livres et de découvrir de nouvelles choses… Je vous invite à faire un tour sur www.encyclopedie-hp.org pour (re)découvrir l'histoire d'Harry Potter.


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