• Evènement web de cette fin de novembre: les Starkid uploadent à Thanksgiving (jeudi dernier) leur dernier spectacle sur youtube "Twisted: the Untold Story of a royal vizier", parodie d'Aladdin ou plus particuilèrement du dessin animé Aladdin de Disney. Cela fait désormais un an que je suis tombée sous le charme de ce... euh -comment le definir?- ce groupe de théâtre, et j'attendais comme beaucoup un nouveau spectacle en ligne. Le dernier en date étant A Very Potter Senior Year en début d'année et encore cela avait été filmé un an auparavant. Mais encore faut-il savoir qui sont les Starkids si vous ne les connaissez pas encore (et en tant que français on ne peut pas vous le reprocher) voici pour vous un petit cours de rattrappage:<o:p></o:p>

    Tout commence à l'université du Michigan en 2009, un groupe d'amis étudiants en Arts du Spectacle montent une comédie musicale amateur parodiant Harry Potter: A Very Potter Musical. Pour le partager avec leurs amis et leurs familles, ils décident de filmer le spectacle avec les moyens du bord et de le mettre sur youtube. Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est que d'autres internautes ont vu leur spectacle... beaucoup même. Malgré des moyens très limités et un scénario relevant plus du délire entre amis qu'autre chose leur spectacle est devenu viral aussi bien sur internet que dans la réalité puisqu'ils ont fait des dates supplémentaires et ont affiché complet soir après soir. Sautant sur l'occasion, ils décident de fonder une compagnie leur permettant de poser un minimum de droit d'auteur (tout en contournant les ennuis de marque déposée sur la franchise d'Harry Potter) et de profiter de ce succès pour se faire un peu d'argent en vendant des produits dérivés. Depuis ils mettent leurs spectacles en ligne et ont une fanbase solide et fidèle. Après avoir obtenu leur diplôme certains se sont détachés du groupe pour travailler sur leur carrière solo. L'exemple le plus connu est certainement Darren Criss repéré par la célèbre série de la Fox, Glee, où il joue depuis le populaire idole gay Blaine. Certains sont montés à Broadway (Britney Coleman, Tyler Brunsman), d'autres ont monté leur propre spectacle (le one man show de Joe Moses), ou tournent dans plusieurs projets comme Joey Richter (un petit rôle dans Jessie de Disney Channel, figurant dans Glee, parfois tournant avec Joe Moses)... 


    Ceux qu'on appelle Starkid aujourd'hui sont ceux qui continuent à tourner au nom de la compagnie: basés à Chicago ils continuent de produire, écrire et jouer des spectacles avec la même recettes que ceux qui ont fait leur succès. Ils sont même partis en tournée aux Etats-Unis à plusieurs reprises avec un petit détour au Canada (SPACE Tour en 2011 et Apocalyptour en 2012). En général écrits par les frères Lang, leurs spectacles parodient un peu tout et n'importe quoi dans la pop culture mélangeant des blagues un peu lourdingues et un scénario très fins le tout agrémenté de chansons type Broadway là encore écrites et composées par eux même. Nous avons eu:
    - La trilogie A Very Potter Musical: après le succès du premier A Very Potter Musical, ils ont décidé de retracer la première année à Poudlard avec A Very Potter Sequel, puis ils avaient un projet de compter la dernière année à Poudlard avec A Very Potter Senior Year qui n'a aboutit qu'à une lecture de script au Leaky Con en 2012 pour cause: les emplois du temps chargés des anciens membres qui devaient reprendre leurs rôles. Mélangeant les éléments des livres avec originalité, abilité et humour, les spectacles relèvent tout de même d'un délire entre ami certes bien réussi. C'est l'origine de leur succès et leurs spectacles les plus populaires.
    -Little White Lie: c'est une websérie faite avant leur succès mise en ligne après Avery Potter Musical qui raconte l'histoire de Sami une jeune lycéenne peu populaire qui fonde un groupe avec son frère et vole sans mauvaise intention les chansons d'un garçon venu postuler pour rejoindre le groupe qui tombe dans le coma entre temps. Certainement leur production la moins délirante. Très appréciée, la mini-série n'a pour fin qu'un retournement de situation et ne sera certainement jamais finie.
    - Me and my Dick: spectacle loufoque qui est en somme une comédie romantique lycéenne à l'exception près que les organes génitaux des personnages sont des personnages à part entière. Le tout mené sans vulgarité et avec humour, la pièce reste quand même la moins populaire.
    - Starship: adorable comédie musicale croisant Starship Troopers (ou le genre de science fiction en général) et La Petite Sirène. Les personnages restent pour une fois tous originaux. Le spectacle raconte l'histoire de Bug, un habitant d'une planète d'insectes géants, qui veut devenir un Starship Ranger (militaires humains chargés de missions dans l’espace). Heureusement pour lui, il croise le chemin d'un vaisseau de Starship Ranger en mission sur sa planète.  On applaudira le travail fait sur les marionnettes d'insectes ainsi que l'ingéniosité dont ils ont fait preuve pour créer un décor de science fiction avec peu de moyen. Malgré une histoire quelque peu excentrique, le spectacle est très accessible et mérite le détour.
    - Holy Musical B@man: parodie de Batman et de DC Comics en général qui offre un bon angle décalé au monde des super héros tout en se concentrant sur la relation légèrement niaise entre Batman et Robin.
    Et enfin Twisted dont je vais vous parler maintenant.
    En résumé : Starkid c'est l'histoire d'un succès sur le net doublé d'un groupe d'amis aux talents multiples qui produisent des spectacles drôles, joyeux et originaux. Je ne peux que vous conseiller de faire un détour sur leur succès au moins écouter leur hymne Going Back To Hogwarts par exemple.

     

    <o:p></o:p><o:p></o:p>

     

    Twisted est donc une parodie d'Aladdin et par extension de Disney produite avec les dons des internautes sur kickstarter. La comédie musicale se centre sur Jafar, le méchant de l'histoire, et fait d'Aladdin un personnage plus antipathique d'où le titre "La véritable histoire d'un vizir royale" (the Untold story of a Royal Vizier). L'histoire commence alors que Jafar est un vizir bienveillant mais comme le royaume est en crise tout le monde le critique (ce qui ne fait pas du tout écho à notre situation actuelle). Aladdin lui est un voleur qui ne se soucie de personne d'autres que lui-même et qui cherche juste à se taper la fille du Sultan. Une perspective pas très originale mais qui offre un angle d’attaque intéressant.

     

    <o:p></o:p>

    Tout d'abord on peut remarquer une très nette amélioration dans la qualité de la vidéo mais aussi du son ce qui rend déjà le spectacle bien plus agréable à regarder que ses prédécesseurs. On ne sait pas s'ils se sont améliorés personnellement ou si le budget était plus confortable mais les costumes sont nettement de meilleur qualité et les éclairage font moins cheap. On remarque aussi qu'ils ont décidé de faire un décor minimaliste juste constitué de rideaux et d’un paysage de fond ce qui rend l'image beaucoup moins chargée. On peut faire la même remarque sur les chansons et leurs voix qui sonnent beaucoup plus professionnelles. Amélioration de la prise de son? Certainement mais pas seulement. Les chœurs d'ensemble sont nettement mieux utilisés et les voix beaucoup mieux calibrées. Autant dire que rien que sur l'aspect totalement extérieur le travail semble plus professionnel et plus facile d'accès à ceux qui ne sont pas particulièrement fan de la formule.

     

     

    <o:p></o:p>

    Niveau casting, ils ont eu l'audace de ne pas mettre uniquement en avant les acteurs les plus populaires. Lauren Lopez, Denise Donovan et Jaime Lyn Beatty sont présentes uniquement dans les choeurs; ou encore Meredith Stepien et Jim Povolo ont des seconds rôles peu présents. Seul Dylan Saunders se paie une place dans le rôle principal en jouant Jafar. Joe Walker, ressors comique essentiel de tous leurs spectacles, s'en tire aussi avec un rôle assez récurrent et important ainsi que plusieurs rôles humoristiques. Quant à Brian Holden, il n'apparait pas sur scène et se contente d'une belle place en tant que metteur en scène et directeur. On notera aussi le retour de A.J. Holmes dans la composition avec ses chansons très Broadway. Aladdin, lui, est interprété par un Starkid déjà vu bien qu’il n'apparaisse que dans les dernières productions: Jeff Blim, déjà très populaire grâce à son charme. Dans les premiers rôles, Jasmine est jouée par une actrice inconnue des fans: Rachel Soglin. Sont aussi bien mis en avant deux acteurs qui apparaissent pour la première fois ici: Alex Paul qui a une série de rôle comique dont le Sultan et le Génie, et Robert Manion très mis en avant dans les numéros musicaux et déjà remarqué par de nombreux fans grâce à son visage d'ange. 

     

       


    Certains fans se sont plains du casting qui laissait les acteurs les plus populaires dans l'ombre mais la pièce n'en souffre absolument pas. Dylan Saunders (Jafar), figure connue, est tout de même le personnage principal, et il est brillant dans ce rôle. Son jeu d'acteur et sa voix de velours méritait depuis longtemps un rôle beaucoup plus important qu'il obtient enfin ici. Il prouve qu’il a du talent à revendre aussi bien en chant qu’en théâtre, très belle performance de sa part. De même, Jeff Blim (Aladdin) est certes pas encore très installé dans la fanbase mais il reste énergique lumineux et plein de charme. Il s’empare totalement de la scène et c’est un plaisir de le voir performer. Son Aladdin est sur le papier très antipathique mais il a réussi à le rendre attachant aux yeux du spectateur. Par contre je ne me cache pas de ne pas être très fan de Rachel Soglin (La Princesse). Son jeu ressemble bien trop à celui des actrices des séries de Disney Channel: certes assez drôle mais sur joué et grinçant. De plus sa voix est légèrement stridente et pas très agréable à écouter. Pour ce qui est des personnages secondaires je trouve comme d'habitude Joe Walker extrêmement drôle je pense que la présence de ses personnages loufoques est parfois indispensable aux productions de Starkid. A noté son rôle bref en Vizir cruel et hautain qui se rapproche par le maquillage et le maniérisme de son très populaire personnage d'Ombrage (si vous ne devez voir qu'un seul extrait de A Very Potter Sequel ce serait une scène avec Ombrage... croyez-moi). Quant à Meredith en Sherazade est juste sublime. On regrettera peut-être de ne pas la voir dans une palette de personnage plus large au lieu de rester la figure de la femme aimée perdue.  Jim Povolo, lui, a plusieurs rôles divers dont le plus important: un homme au ordre de Jafar porteur de la phrase de comique de répétition « It’s all your fault Jafar » (Tout est de ta faute Jafar). On a dore tous Jim Povolo juste pour jouer le même genre de personnages drôles sans qu’on est l’impression qu’il essaie de l’être. Comme d’habitude on a eu le droit à l’utilisation de sa voix rauque pur faire rire. On aime ses personnages bien que souvent secondaires et ils fonctionnent toujours aussi bien. Pour parler des nouveaux venus Alex Paul (le génie, le sultan et plusieurs autres rôles). Chargé de plusieurs rôles humoristiques, je dois avouer qu’il marche plutôt bien. Il a une énergie plus classique et moins loufoque que les Starkids mais ça marche bien. Et biensur impossible de ne pas parler du coup de cœur des fans : Robert Manion. En vérité, il est difficle de ne pas avir un coup de cœur pour lui. Il fait souvent partie de l’ensemble des chœurs mais il a une présence qui se remarque. Une voix puissante, de temps en temps un rôle où il est tout simplement adorable… Sans oublier son interprétation de Gaston (le « méchant » dans La Belle et la Bête). Il est multifonction, il a une gueule d’ange, il a une belle voix… les fans l’ont adopté ! Pour finir petit clin d’œil aux Starkids dans la chorale Jaime, Denise et Lauren dont je parlais plus haut qui restent facilement repérables et qui restent brillantes.

    <o:p></o:p>

    Une pièce de Starkid ne serait pas une pièce de Starkid sans un humour décalé omniprésent. Twisted est certainement celle qui joue le plus avec des blagues en dessous de la ceinture (j’irais même jusqu’à dire qu’elle concurrence Me and My Dick oui oui). Mais l’art des Starkid est de rendre ces blagues moins lourdes et plus fines. Elles restent bien trouvées, même le gag du Prince Achmed (joué par Joe Walker dans toute sa splendeur) qui s’est fait déchiqueté les fesses par un tigre plutôt digne d’une farce qu’autre chose évite de tomber dans quelque chose de vulgaire et reste une des plus mémorables. On retiendra aussi le duo ridicule de la princesse rêvant d’un amour éternel et d’Aladdin qui ne pense qu’à la sauter (la chanson «Take off your clothes » dit tout). Aladdin en lui-même a été écrit pour être drôle et Jeff Blim excellent dans le rôle ne fait que nous faire rire encore plus fort. On regrette par contre que le personnage principal ne soit pas forcément drôle je pense que Jafar manquait de bonne blague. Résultat Jafar et son histoire sont plutôt dramatiques alors que tous les autres nous servent toute une ribambelle de débilité. On rit donc légèrement moins que sur les gros délires des AVPM par exemple mais on retrouve notre bon vieil humour bien connu des Starkid.

     

    <o:p></o:p>

    Autre élément essentiel d’une pièce de Starkid : les chansons (qui servent aussi souvent l’aspect comique du spectacle). Je trouve que la composition et les voix sonnent beaucoup plus professionnelles. Je trouve d’habitude les compositions de AJ Holmes sympathiques mais assez lassantes sur un spectacle entier mais cette fois-ci je me suis régalé du début à la fin. Je trouve que l’ensemble des chœurs a été tellement bien exploité. Être dans les chœurs n’était pas qu’une partie de glande La chanson de la scène d’exposition, Dream a little bit harder, est juste géniale et montre bien la superbe utilisation de la chorale. Happy Ending (fin acte 1) est énergique et totalement entêtante, Golden Rule rentre très facilement dans la tête, la chanson éponyme Twisted est superbe, ou encore No one remembers Achmed qui en plus d’être drôle est très bien construite… On compte aussi plusieurs chansons pleines d’amour et d’émotions dont je ne suis pas forcément fan. Ceci dit il est déjà arrivé que je trouve une ballade de Starkid géniale après coup. Je pense qu’ils ont une des meilleures compositions et interprétations d’ensemble qu’ils n’ont jamais faites. Je m’incline !

     

     

    <o:p></o:p>

    Passons maintenant au cœur du spectacle : l’histoire et le scénario. On espère toujours des Starkids leur superbe manière de retourner une histoire de base d’une façon à la fois comique et très fine. Ils n’ont pas manqué le coup avec Twisted. En plus de faire un superbe double sens avec la situation économique actuelle, ils arrivent à renverser complètement le conte d’Aladdin en faveur du méchant de l’histoire et ce dès le début du spectacle. Ils nous servent la sauce ‘la véritable histoire des méchants n’est pas racontée dans les contes’ avec la superbe chanson Twisted où ils ont fait venir tous les méchants de Disney. L’histoire tient debout sans aucune grosse errance scénaristique comme ils font des fois ce qui évite souvent les longueurs de début d’acte II. Cette fois-ci je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Certains retournement de situation sont surprenants et inattendus et nous font très vite sourire. Le Happy Ending est d’ailleurs très bien trouvé mais je pense qu’ils auraient pu peaufiner un peu la fin. Je m’incline encore une fois devant les frères Lang qui me surprennent une fois de plus.

    <o:p></o:p>

                 

    En résumé, Twisted est une vraie bonne parodie d’Aladdin qui mérite le détour. Le travail des Starkid devient petit à petit de plus en plus professionnel sans pour autant perdre cette excentricité et cet humour loufoque qui a fait leur succès. Pour les fans c’est un spectacle tout aussi bien réussi mais plus abouti et l’occasion de découvrir de nouveaux très bons acteurs. Je le répète Dylan et Jeff sont brillants dans leurs rôles. Pour les non fans je dirais que c’est certainement leur spectacle le plus accessible et plus grand public rien que par la qualité de l’enregistrement. Je ne peux que vous encourager à faire un détour. Le spectacle n’est pas encore sous-titré en français à ma connaissance il faut donc être tout de même assez bon en anglais mais ça reste assez simple à comprendre (j’aimerais bien m’atteler à la traduction du spectacle mais je suppose que je n’ai pas assez de temps).Le spectacle fait encore une fois ce que les Starkids font de mieux : nous donner envie de danser, chanter avec eux et nous mettre de bonne humeur !

    Voici le trailer du spectacle pour vous faire une idée. Regardez l'intégralité du spectacle ici


    votre commentaire
  • Il y a désormais un demi-siècle et un jour, déboulait sur la BBC le premier épisode d'une petite série de science fiction éducative sur un mystérieux Docteur un peu grognon. Hier, 77 millions de personnes, soit 2 fois la population du Canada, se réunissaient de 94 pays différents pour voir en simultanément le nouvel épisode de cette même série pour fêter ses 50 ans. En plus de s'être inscrite au Guiness des Records, Doctor Who prouve encore une fois qu'elle n'est pas une série comme les autres.
    J'ai passer la soirée des 50 ans à une mini-convention pleine de fans: la meilleure façon de le passer, personne ne te juge pour fangirler. C'est fantastique de voir comme la série réunit des gens de tout horizon, tout âge... De quoi casser le bon stéréotype de science fiction = pour les geeks. Un anniversaire comme celui-là est assez rare et ça faisait très longtemps que tout le monde attendait cet épisode. C'est en général la bonne recette pour être déçue car ce n'est pas avec 90 minutes qu'on peut faire un parfait hommage à 50 ans d'histoire bien mouvementé. 


    L'épisode ne pouvait évidemment pas plaire à tout le monde mais je pense que Steven Moffat a très bien revelé le défis. L'histoire en elle-même n'était pas extrardinaire et pleine d'incohérences mais il ne faut pas s'en arrêter là. On avait le droit à des dilogues entre trois docteurs différents: Matt Smith le Docteur actuel (11e), David Tennant son prédécesseur adoré (10e) et John Hurt dans le rôle d'un Docteur inconnu ui se situe entre le 8e et le 9e. Ces dialogues étaient adorables en tout point de vue: un régale pour les fans. Clara en tant que compagnon de l'épisode s'est vu légèrement en retrait ce qui est plutôt regretable (un dialogue avec John Hurt mais rien avec David Tennant... très dommage).
    Billie Piper qui jouait Rose, première compagne du Docteur dans la nouvelle série, était aussi au programme seulement pas de la manière dont on l'attendait. Elle ne jouait pas Rose mais une forme du Bad Wolf (une entité que Rose aurait créé à travers le temps et l'espace lorsqu'elle a regardé à travers le coeur du TARDIS). Après cet épisode on peut faire plusieurs théories sur le Bad Wolf: que le TARDIS l'aurait créé pour soigner le Docteur de ses remords de la Time War, que ça a été créé suite au gros paradoxe d'avoir plusieurs Docteurs au même endrit, ou encore que c'est un résidut de la Time War... Bref toute théorie est acceptée. Ce qui est dommage c'est que le personnage n'était visible que par le Docteur de John Hurt au lieu d'exaucer le voeu rès cher des fans: une nuvelle retrouvaille de Rose avec le Docteur ...



    Mais apparemment cet épisode n'était pas sur les compagnons mais plutôt sur le Docteur. Et c'est là où ils ont réussi à ous surprendre. Non seulement que tous les Docteurs existant interviennent à une action particulière; mais en plus nous avons eu des images inédites du 9e (Christopher Eccleston) et le 4e (Tom Baker) a rencontré le 11e et - certainement le plus surprenant- l'intervention du 12e Docteur Peter Capaldi qui n'était pas censé arriver avant Noël. Je peux vous assurer que dans une salle pleine de Whovians tout le monde a eu une crise cardiaque à ces moments précis (je crois que le mec juste devant moi a carrément pleuré). Sans oublier la scène final où tous les Docteurs (sauf 12, mieux vaut éviter de dévoiler sa tenue officielle avant le jour J) se réunissent.
    Je pense que cet épisode était fait par un fan pour les fans. Il était plein de références souvent seulement compréhensibles par les fans, centré autour du Docteur, avec un ennemi classique... Au lieu d'expliquer ce qu'il s'était exactement passé à la Time War, ils ont décidé de montrer comment le Docteur a pu changer le courant des choses avec différentes versions de lui-même. Et pour une fois rien n'était triste c'était juste de la joie et des Docteurs adorables. Personne ne meurt et l'espoir est là, à croire qu'ils ont voulu être gentils avec nous avant la regénération de Matt Smith dans l'épisode de Noël. Clara n'a peut-être pas un grand rôle mais elle est une parfaite représentation des compagnons. L'histoire des Zygoons ressemble à un ancien épisode assez banal... The Day of the Doctor est une parfaite représentation de ce que Doctor était, est, et sera. C'est pour ça que même s'il a ses défauts, l'épisode était génial et plein de surprise. Vous allez me faire croire que réunir 7 docteurs (si on compte le mini-épisode Night of the Doctor et les caméos) dans un seul épisode ne end pas l'épisode automatiquement épique?

     

                    

    En plus de cet épisode, Mark Gatiss (scénaristes de queques épisodes comme Crimson Horror ou Victory of the Daleks) nous proposait un petit téléfilm sur la création de la série. On y voit David Bradley en très bonne interprétation de William Hartnell (qui jouait le tout premier Docteur) grand-père grognon qui retrouve un peu de couleur avec une production innovante. C'est un très bel hommage émouvant à la série avec un oeil de l'autre côté de la caméra. Matt Smith y fait une brève apparition qui va émouvoir tout fan confirmé. De plus le téléfilm est accompagné de témoignage de personne ayant connu William Hartnell dont le premier réalisateur du show, sa petite fille, ou encore l'actrice de la petite fille du Docteur. je ne peux que conseiller aux fans: un bon moment à passer et un bon moyen de rendre hommage à ce qui ont créé la série originale.

            

    Quant aux autres Docteurs vivants qui n'ont pas été invités par la production, ils ont décidé de produire un petit film écrit par Peter Davinson (5e Docteur) lui-même: The Five(ish) Doctors Reboot. Il raconte comment lui, Colin Baker (6e) et Sylvester McCoy ont fait tout leur possible pour être dans le spécial 50e anniversaire. Avec en guest leurs familles (dont Georgia Tennant fille de Peter Davinson et femme de David Tennat), Paul McGann (8e), David Tennant, Matt Smith, Jenna Louise Coleman (Clara), John Barrowman (Capitaine Jack), Russell T Davies (scénariste saisons 1 à 4), Steven Moffat (scénariste saisons 5 à 7), Peter Jackson (réalisateur du Seigneur des Anneaux)  et même Ian McKellen (Gandalf): de quoi mettre l'eau à la bouche. Une petite histoire mignonne et sympathique qui laisse place aux oubliés de l'épisode avec humour et autodérision.


    Alors oui on aurait aimé voir tous le monde dans The Day of the Doctor: un vrai caméo de Paul McGann, McCoy Baker et Davinson, Capitaine Jack grand absent, d'anciens compagnons comme Amy et Rory Donna Martha ou Mickey... Mais biensur on ne peut pas tout avoir quoi qu'il en soit. On a déjà eu beaucoup de surprises.

    Et voilà tous nos cadeaux pour les 50 ans ! On ne peut pas dire qu'ils n'ont pas marqué le coup. Prochain rendez-vous fixé à Noël qui marquera la fin de Matt Smith et le début d'une nouvelle ère avec Peter Capaldi. Le teaser laisse sous-entendre qu'on aura le droit à un beau combo de monstres cultes: Daleks, Cybermen, Weeping Angels et le Silence... De quoi donner une fin spectaculaire au 11e Docteur qui nous manquera, rien de très heureux donc. La saison 8 quant à elle n'est pas prévu avant septembre 2014.

     

    En attendant le décompte jusqu'au 100e anniversaire démarre....


    votre commentaire
  • Les BIG BANG, je me rappelle maintenant, était mon groupe favoris de k-pop quand j'étais vraiment dans le trip k-pop. Pour moi on ne peut pas comparer BIG BANG aux autres boys bands classiques de k-pop. Certes ils sont beaux et jouent un peu de leur physique mais le style de musique beaucoup plus hip-hop et electro les démarquait dès le début. Contrairement aux autres ils s'investissaient dans certaines compositions de leurs chansons (G-DRAGON a écrit leur plus gros tubes comme LIes ou Haru Haru) et leur concept est loin des séréotypes k-pop classiques. Le groupe a d'abord une image très street puis deviennent plus déjantés au fur et à mesure. C'est ce côté excentrique que j'aimais bien. J'aimais aussi leur façon de ne pas se prendre totalement au sérieux (bien qu'on pourrait le croire par moment) et n'hésitent pas à rire d'eux même. Chaque membre apporte quelque chose de différent au groupe: GD un côté rap excentrique, TOP un côté rap dur, Tae Yang un côté R&B, Dae Sung un côté plus pop classique et Seung Ri une énergie beaucoup plus simple. Tous différents c'est en combinant leurs talents qu'ils ont arrivé à séduire une large public... même si on ne doute pas que l'abondance de fangirls n'est pas étranger à leurs belles geules.
    Tout ça pour dire que j'aimais vraiment ce groupe et qu'il est temps de faire un petit point sur leur actualité. En ce moment ils travaillent tous sur leurs albums solos et ce moi dernier sortait les chansons de Tae Yang et TOP...

     

    Tae Yang est la figure du groupe qui se rapproche le plus du R&B/hip-hop américain classique. Même look, même mélodies... Cependant dans Ringa Linga il se lâche complètement. On le connaissait plutôt sage comme dans Wedding Dress, I'll Be There ou Look At Me mais on dirait qu'il a choisi l'excentricité de son pote GD. Le problème c'est que le connaissant avant... il a du mal à être crédible. Pour ce qui est de la chanson, composée par GD lui-même, elle reste très R&B avec une légère excentricité qui m'aide beaucoup à accrocher. La chanson est au final plutôt catchy et pas mauvaise du tout. Le style est par contre difficle à accrocher. Au moins Tae Yang ne fait plus de ballades R&B mielleuses qui étaient certes sympa mais qui m'aidaient plus à m'endormir qu'autre chose.

    Le beau ténébreux rappeur du groupe continue de nous envoûter avec sa voix grave et son charisme. Il continue en parallèle une carrière d'acteur dans des films d'action. TOP pourrait d'après cette description ressembler à un rappeur froid et distant nous regardant de haut mais c'est encore avec humour qu'il nous présente sa chanson. On peut dire que depuis l'époque où j'écoutais beaucoup BIG BANG, TOP n'a pas changé du tout. La même énergie, le style musical stable, Doom Dada semble une suite logique à ses prcédents solos comme Turn it up ou ses duo avec GD comme Knock out. Cette chanson hip-hop décalée est plutôt sympa. Je dois admettre ne pas être trop fan du refrain trop lent à mon goût mais dans l'ensemble la chanson reste addictive elle aussi. Je pense beaucoup trop aimer son énergie et sa voix pour refuser un solo de TOP. Il reste le beau gosse du groupe !
     

    L'autre rappeur du groupe, G-DRAGON, a sorti son album il y a quelque mois maintenant. J'adore vraiment sa musique en générale (son première album solo Heartbreaker doit être l'undes albums qui a le plus trainé sur mon mp3) et cet album ne m'a pas déçu entre pop et rap: ce mariage lui réussi toujours bien. Son dernier clip en date est un hommage aux fans où il y apparait au naturel. Pour ce qui est de la chanson ce n'est pas vraiment ma préféré de l'album. Trop gentillette pour moi je le préfére dans quelque chose de bien plus excentrique. Il y a tellement de chansons mieux construites sur son album qui mériteraient aussi un clip (Black ou Nilila entre autres). 

    Quant aux deux autres, Seung Ri et Dae Sung, j'ai décidé de ne pas en parler vu qu'ils n'ont pas fait grand chose très récemment. Seung Ri a déjà sorti son album solo il y a quelque mois, vu le single je n'ai pas pris le temps d'écouter l'album. Dae Sung lui n'a aucun projet en vu, c'est en fait le plus discret de la clique. C'est à croire qu'il ne tient pas à une carrière solo et je me demande bien ce qu'il peut faire de ses journées. J'espère qu'il va lui aussi nous sortir quelque chose parce que c'est à mon avis celui qu'on remarquer le moins mais il a du talent et meriterait de le montrer même si c'est à travers un abum trot classique.


    votre commentaire
  • Ils arrivent, ils sont là les 50 ans de la plus longue série de science fiction de l'histoire, j'ai nommé Doctor Who. Si vous ne le savez toujours pas, la série britannique la plus loufoque a été diffusée pour la première fois le 23 novembre 1963 (soit le même jour que l'assassinat de John Kennedy) à l'époque encore en noir et blanc et à visée éducative.Si vous ne connaissez toujours pas cette série unique en son genre je l'ai présenté (du moins j'ai essayé) dans l'article: From anywhere in time and space, anything that ever happened or ever will... Where do you wanna star. Je ne vous cache pas que je suis une très grande fan de la série et à une semaine de l'évènement l'excitation se fait sentir chez les fans et la BBC prend un malin plaisir à faire tenir le suspense et entretenir l'attente...

     

    50 ans, 800 épisodes, 11 (ou devrais-je dire maintenant 12 ?) interprètes du rôle principal, 35 compagnons et les millions de fans... et tout ça sans qu'on connaisse au moins le noms du personnage principal. Un score peu commun qui a été permis par un changement perpétuel d'acteurs, producteurs, scénaristes, réalisateurs... Dans la franchise Doctor Who les gens passent et partent faisant écho à l'un des ressorts principaux de la série: la compagnie de chacun des amis du Docteur tous aussi éphémères que l'apparition des différents protagonistes autour du show. 
    Et pour ses 50 ans est prévu un épisode très spécial de 90min centré sur les ombres de l'histoire du Docteur et plus particulièrement ce qu'il s'est passé entre l'arrêt de la série en 1989 et 2005: La Guerre du Temps. Et la BBC a aussi prévu un téléfilm inédit spécial 50 ans: 'Adventure in Space and Time' qui propose de se replonger dans la naissance de Doctor Who et du mythe ce qui promet d'être très intéressant intéressant: http://youtu.be/dEwikIhEZrE. La Guerre du Temps est une histoire très importante encore jamais réélement comptée. Tout ce qu'on en sait c'est que le Docteur a comis le génocide de sa propre espèce demeurant seul Time Lord. C'est coincés dans la time line du Docteur (cf. le dernier épisode diffusé 'The Name of the Doctor') que le Docteur et sa compagne actuelle, Clara jouée par Jenna Louise Coleman, vont revoir ce moment noir de l'histoire du Docteur avec une regénération encore inconnue jouée par John Hurt qui aurait commis des choses si horribles que le Docteur ne considère pas ce personnage digne du nom 'Docteur'. 
    Au programme le prédécesseur de Matt Smith, le très populaire David Tennant, est de retour accompagné de la belle Billie Piper dans e rôle de Rose, le grand amour du Docteur qui était sa première compagne à la relance du show en 2005. Du moins c'est ce qu'on veut bien nous dire jusque là. Les fans grimpaient déjà sur les toits pour réclamer l'apparition de nombreux autres personnages emblématiques outre es autres Docteur encore vivants Jack Harkness, les Ponds, Donna, Mickey, Martha, Le Maître... J'espère sincèrement qu'ils nous ont caché l'apparition de personnages supplémentaires histoire de marquer le coup (même juste l'emblématique Sally Sparrow de Blink).

    Après des mois et des mois sans aucune nouvelle du 50e c'est seulement la semaine dernière qu'ils ont décidé de se réveiller et de nous balancer la bande annonce officielle pour cette épisode...

    De quoi mettre l'eau à la bouche mais au final on n'apprend rien de plus qu'on ne sache déjà. Le 11e te le 10e Docteur barbotant ensemble, Billie Piper est magnifique, Jenna est toute souriante, blablabla Time War, grand et sombre secret ... on s'en doutait bien. Mais c'est juste assez pour réveiller les fans qui attendaient le trailer depuis qu'il a été diffusé au Comic con il y a... 4 mois. Les fans sont en feu et ils nous balancent presque tous les jours de nouvelles choses (images promo, petit trailer inédit...)

    La peur est biensur d'avoir attendu beaucoup trop de cet épisode et de finir déçus. Même si Steven Moffat a la réputation de nous étonner encore et encore, même s'il a fait beaucoup des meilleurs épisodes de la nouvelle série, il est aussi arrivé qu'il en fasse trop ou pas assez et qu'il reçoive un accueil mitigé. Et avec The Day of the Doctor il est attendu au tournant plus que jamais. 
    Ce que j'espère personnelement c'est que l'épisode aille bien au-dessus du thème de la Guerre du Temps, qu'il parle de la série en général, qu'il parle du personnage du Docteur, qu'il y ait de l'émotion, de l'action, que ce soit loufoque ... bref que ça rende véritablement hommage à la saga entière en plus d'être un simple épisode pour l'histoire. J'aierais pour voir terminé l'épisode en disant "Wow, c'était épique! Mon dieu que j'aime Doctor Who!" (ce qui s'est déjà produit beaucoup trop de fois d'ailleurs).

    Ces derniers jour est sorti un mini-épisode, prélude de The Day of the Doctor, avec un invité qu'on n'attendait pas...

    Paul McGann! Alias le 8e Docteur qui enait le rôle lors du téléfilm américain sur Doctor Who en 1996 (téléfilm certes médiocre et sans l'esprit général de la série mais l'acteur en lui-même offrait un Docteur moins loufoque et plus sensible). On n'avait entendu que quelques rumeurs à propos de sa participation et le voilà participant officiellement aux 50 ans. Ce mini-épisode explique les conditions et les raisons de la naissance du Docteur inconnu joué par John Hurt. Un Docteur né artificiellement, calibré exclusivement pour se battre dans guerre. Un choix qu'a fait le Docteur après s'être cnfronté à une jeune terrienne (?) qui refuse d'être sauvée par un Seigneur du Temps surtout s'il n'est pas en guerre. Un peuple mystérieux le recueille après cette mésaventure et lui offre une regénération sur commande et il décide de retourner auprès des siens se battre.
    Une perspective très intéressante donc qui explique pourquoi il est rentré en guerre, chose qu'il refuserait à tout prix en temps normal. Un Docteur sans humanité né d'une regénération artificielle était très judicieux pour expliquer ce personnage surprenant. 7 minutes qui ont suffit aux fans pour être encore plus excités que jamais. 


    L'épisode spécial sera diffusé simultanément au niveau mondial et en salle de cinéma. En France aucune scéance dans les salles obscrures prévues mais France 4 qui diffuse la série en temps normal a annoncé une soirée voire une nuit entière dédiée à la série. La chaîne nous avait déjà offert une nuit Doctor Who avec des reportages et des épisodes classiques encore inédits en France. Cette fois-ci elle nous offre dès 20h de quoi nous replonger entièrement dans l'univers de la série. Tout d'abord le dernier épisode de la saison 7 pour se remettre dans e contexte, à 20h50 en même temps qu'en Grande Bretagne l'épisode spécial, suite prise par un épisode spécial choisi par les internautes (d'après les résultats du sondage La Prophétie de Noël/The End of Time), puis un film d'animation Docto Who inédit "La Quête de l'infini", et enfin la nuit devrait se poursuivre avec une compilation de la saison 6. On a connu la chaîne plus inventive, on peu même dire qu'ils ne se sont pas trop foulés (un épisode des classiques inédits peut-être ? une compilation de toutes la série et pas seulement de la saison 6? un petit reportage? paroles aux fans? si on pousse encore un peu plus, une petite interview d'acteurs/producteurs/réalisateurs/scénaristes?). 
     

    Ceux qui sont inconnus de la série je vous encourage tous à regarder Doctor Who pour la première fois ce jour-là (commencez par un épisode au hasard plutôt qu'au début je conseille le premier de la saison 5 très bon pour s'introduire à l'univers loufoque, si vous voulez miser sur quelque chose de plus classique essayez le superbe Blink (saison3 episode 11), pour un peu d'art et de poésie essayez l'épisode spécial Van Gogh (saison 5 épisode 10), un épisode de Noël, un des épisodes spéciaux entre la saison 4 et 5...). Pour les fans qu'un seul conseil: vous retrouvez entre whovians préparez vos tournevis soniques en plastiques, vos noeuds papillon et écatez-vous.


    votre commentaire
  • Je trouve que ma rubrique cinéma n'est pas assez remplie, et pourtant j'aime beaucoup le cinéma. Le problème réside biensur dans le fait que parler d'un film est plutôt long et laborieux et qu'il faut assez de motivation pour aller jusqu'au bout. Je décide aujourd'hui de prendre mon courage à deux mains et de vous parler du dernier film que j'ai vu: le deuxième volet de Thor: The Dark World (Le Monde des ténèbres en français.).
    Je dois d'abord dire que je ne suis pas la plus grande fan de films de super héros mais j'ai un faible pour les bons Marvel (Avenger, biensur, les X-men, les Spider-Man). En ce qui concerne Thor particulièrement j'aime beaucoup l'idée de l'univers mais j'avais trouvé le premier film bien trop décevant, tellement de potentiel gâché par un manque de rythme flagrant etdes scènes d'actions pas assez épiques ni assez nombreuses. Je n'ai pas renoncé à la franchise pour autant. D'abord parce que la bande annonce me paraissait très alléchante, ensuite parce que j'aime beaucoup le casting et que j'adooore Loki joué par Tom Hiddleston. C'est avec quelques unes des plus grandes fangirls de mon entourage que je suis allée voir Thor 2 avec l'attente qu'il soit nettement meilleur que le 1.



    Le film se déroule directement après les évènements de Avengers. Loki (Tom Hiddleston) est capturé et enfermé dans la prison d'Asgard, Thor (Chris Hemsworth) en phase de devenir roi mène plusieurs bataille pour défendre son royaume, il ne manque plus qu'une chose à notre personnage éponyme: l'amour puisqu'il a fondu pour la jeune terrienne Jane (Natalie Portman) dont il est séparé. Mais son père, Odin (Anthony Hopkins), s'oppose à cette amour car en tant que Dieu Thor ferait mieux d'éviter l'amour d'une mortelle et de draguer dans son entourage comme la guerrière Sif (Jamie Alexander) qui combat souvent à ses côtés. Pendant ce temps sur Terre, Jane attend toujours le retour de Thor et cherche des signes qui indiqueraient son retour. Alors qu'Erik Selvig (Stellan Skarsgard), le docteur en science, est devenu à moitié fou depuis qu'il a été possédé par Loki dans Avengers, Jane et son amie Darcy (Kat Denning) continue de faire des recherches sur les phénomènes étranges. C'est alors qu'elles remarquent un curieux phénomène non lin du centre de Londres où il semblerait que quelques trous se sont formé dans l'espace formant des portes vers de nouveaux monde. Jane en franchit involontairement un portail et se retrouve affecté d'une étrange énergie. Thor l'apprend et, inquiet, il va la chercher sur Terre pour l'examiner. Ils assistent alors à une attaque de guerriers inconnus dirigé par un certain Malekith (Christopher Eccleston) à Asgard qui détruisent tout sur leur passage et tue entre autre la mère de Thor, Frigga (Rene Russo), réclamant l'énergie qu'a absorber Jane. Thor et ses amis guerriers décident d'aller contre la volonté d'Odin et d'aller combattre Malekith avec l'aide de Loki qui est occasionnellement libéré.

     

    Le premier volet était signé Kenneth Branagh, celui-ci est réalisé par Alan Taylor notamment connu pour la réalisation de plusieurs épisodes de séries comme les Sopranos, Sex and the City, Mad Men ou plus récemment Game of Thrones (dont le final de la saison 1 que j'avais complètement adoré et qui m'avait entre autre fait pleurée). Peu habitué au grand écran donc le réalisateur l'emporte, je pense, largement sur le style du précédent. Le film ne bénéficie d'aucun temps mort, de scènes d'humour et d'action bien dosées. On remarque un nette amélioration des effets spéciaux, les personnages secondaires jouissent tous d'un petit moment de gloire, enfin le scénario et beaucoup plus ambitieux, prenant, et rythmé. Un film qui rend bien mieux hommage à Thor en général.
    Ce que j'aime beaucoup dans la franchise Thor c'est qu'elle melle des codes de la fantasy notamment médiévale puisqu'elle est basé sur des mythes nordiques ce qui rappelle sous plusieurs formes le Seigneurs des Anneaux de Tolkien par exemple; et les codes de la science fiction avec une aventure dans l'espace, des extraterrestre et des vaisseaux spaciaux. C'est un mélange intéressant qui n'avait pas été bien exploité dans le premier. Mais ici le contraste est renforcé par l'arrivé de l'armée de Malekith à Asgard avec ces vaisseaux qui attaquent un cité semblant appartenir à une culture moyen ageuse ou même antique. Malekith lui-même peut à la fois paraître sorti d'un film de fantasy classique mais pourrait aussi bien apparaître dans un film fantastique. Le combat final, lui, ressemble plus à de la science fiction classique. Ce mélange donne aussi un style esthétique intéressant et magnifique. Les décors sont à tombés par terre, les effets spéciaux soignés et colorés... Aucun problème de ce côté là.

    Le film bénéficie d'un atout de taille qui est sont très bon casting. Il n'est pas la peine je pense de préciser le talent de Mr Anthony Hopkins qui est tout aussi bon dans le rôle d'Odin. On ne refait pas non plus la renommée de Natalie Portman bien que son personnage est plutôt limité dans la petite femme intelectuelle mais fragile. Chris Hemsworth dans le rôle titre a d'ailleurs il me semble fait quelques progrès. On est cependant d'accord sur le fait que sa place tient plus à son physique très imposant qu'à un talent particulier (il joue bien mais rien de renversant). Christopher Eccleston est désormais un acteur anglais très renommé que je connais surtout pour sn rôle en tant que le neuvième Docteur dans Doctor Who. On le reconnait difficilement dans le look de Malekith mais il fait un bon méchant bien qu'encore une fois pas sure que ce soit le meilleur rôle pour son jeu d'acteur. Celui qui offre la plus belle performance est encore une fois Tom Hiddleston en Loki et ce n'est pas uniquement dû à mon fangirlisme. bien au contraire: c'est mon fangilisme qui vient de là. Il offrait déjà une très belle performance dans le premier en Loki torturé, performance déjà largement confirmée dans the Avenger. En Loki plus sur de lui l'acteur s'en tire toujours avec brio. Son charme, non pas dû à son physique mais à son charisme, l'emporte et la justesse des émotions qu'il montre, rendent sa performance captivante. Ce n'est cependant plus un secret, Tom Hiddleston avec son ami Benedict Cumberbatch sont les deux british qui montent à hollywood et qui gagnent le coeur de nombreuses fangirls. La performance de Kat Denning, notamment connue pour la sitcom 2 Broke Girls qui rencontre un certain succès, apporte comme dans le premier une touche humouristique attachante. Elle fait désormais totalement partie de l'univers de Thor. De plus dans ce volet elle s'est pris un assistant Ian et le duo (qui se transforme biensur vite en couple) a une dynamique comique très appréciable. Enfin on salue Zachary Levy (vu dans Chuck) pour avoir repris le rôle de Fandral occupé dans le premier par Josh Dallas (Prince Charmant dans Once Upon a Time).

    ICI COMMENCENT LES SPOILERS

    Le film ossille entre scènes d'actions épiques et rythmées, des images pleines d'effets spéciaux magifiques et des scènes plutôt humouristique qui marchent très bien. Le tout est bien réparti et mélangé et c'est ce qu'il crée le bon rythme du film. Les scènes d'actions sont bien chorégraphiées mais j'aime particulièrement la scène de combat de fin où ils s'amusent à passer entre plusieurs portes spatiales, Thor et Malekith se retrouvent dans chacun des 9 royaumes à tour de rôle et le marteau magique a bien du mal à retourné vers Thor. On précise aussi que c'est toujours fun de détruire des bâtiments surtout quand il y a des gens à l'intérieure. Les scènes de scenery porn arrivent essentiellement dans le décor d'Asgard, l'enterrement de Frigga est particulièrement magnifique. Quant au côté humouristique outre le duo Darcy/Ian (son assitant), Loki fait bien sa part des choses. Dès qu'il est sorti de sa cage, il nous offre 10/15 minutes de pur sass, délicieux. On apprécie particulièrement son imitation de Steve Rogers (Captain America) et de l'apparition de 5 sec de Chris Evans pour l'occasion. Le caméo de Stan Lee, comme dans tous les fils Marvel (bien que je ne l'ai aps trouvé dans The Wolverine), est encore une fois un moment humouristique clé qui ne surpassera cependant pas celui de Amazing Spiderman beaucoup trop drôle et épique pour être dépassé de sitôt. Oui, je confirme, un très bon cocktail por un bon blockbuster vous attend. Facile à regarder, appréciable pour les fans mais aussi pour les simples touristes, le film réussi dans ses ambitions. La presse critique n'a bien entendu pas vraiment soutenu le film parce que voyez-vous un blockbuster n'est pas assez intellectuel pour être un bon film.
    Le film nous laisse avec non pas un mais deux cliff hangers. En effet, Loki n'a pas pu se retenir de frapper dans le dos de Thor et d'enfin se venger et prendre le trône. Sauf qu'on ne sait pas exactement ce qu'il a foutu. Il se fait déjà passé pour mort vers le milieu du film. Bien que ce soit peu probable vu la personnalité du mec et de la popularité du personnage, les scénaristes réussissent quand même à nous faire croire en l'espace de 10 minutes qu'il est réellement mort. Chose qui fera râger toutes les fangirls qui vivront en déni complet pendant ces 10 minutes (y compris nous). Mais on nous fait plus ou moins comprendre qu'il retourne en fait déguisé en garde Asgardien standard à Asgard. Depuis là on ne le voit qu'à la fin sous l'image d'Odin, sur le trône à plus ou moins gouverner le royaume et on n'en sait pas plus. Il est prévu je crois que Loki ait une place dans le troisième Thor et même dans Avengers 2 donc cette histoire devrait s'éclaircir au prochain film incluant Thor... à suivre. Enfin la scène finale, si vous savez celle après le générique que Marvel ajoute toujours pour plus ou moins annoncer son prochain film, nous montre les guerriers d'Asgard remettre l'énergie destructrice à un gardien de musée galactique plutôt douteux qui s'exclame juste après leur départ "On en a un plus que cinq". D'après mes prognostiques il pourrait très bien être le prochain méchant d'un prochain gros film Marvel. J'allais dire le méchant d'Avengers 2 mais celui-ci avait déjà été apperçu à la scène supplémentaire d'Avengers. Peut-être alors que ces deux scènes sont reliés, le gardien de musée travaille pour le grand méchant... Ah! Marvel et sa manie de relier tous ses films (bien que pour l'instant X-men restent très indépendant des autres films ce qui s'explique biensur par le fait qu'ils ne sont pas produit par la même compagnie). 


    En résumé j'ai trouvé que Thor: The Dark World respecte très bien son contrat en tant que bon blockbuster et que bon Marvel. Il est nettement meilleur que le premier et se regarde facilement. Parmis ses atouts sont les effets spéciaux, les décors, son casting et un scénario plutôt réussi.. On appréciera jamais assez Loki, son personnage, son acteur. Je pense très honnêtement que c'est le meilleur film Marvel depuis Avengers (oui même Iron Man 3 n'arrive pas à ce niveau). De quoi attendre le troisième avec encore plus d'impatience ainsi que le deuxième Avengers. 


    votre commentaire