• Il y a une chose au monde que je trouve formidable. Vous savez ce moment unique qui rend tout le monde joyeux presque sans exception : le concert. Là où un artiste relativement connu va à la rencontre de personnes qui l’ont toujours admiré sans jamais l’avoir vu en chair et en os. Ces personnes vont voir vivre cet artiste tant aimé vivre pendant un couple d’heures, l’artiste va pouvoir découvrir les visages de ceux sur lesquels reposent sa notoriété, son salaire et même l’amour qu’il reçoit. Tout ce petit monde se réunit dans la même salle, avec le même but : se rencontrer et dans un certain sens se découvrir. Tous ces gens qui ne se connaissent pas se retrouvent côte à côte avec les mêmes chansons qu’ils adorent et connaissent par cœur. Oui, un concert est quelque chose de magique que j’ai à nouveau eu la chance d’expérimenter.

    Thirty Seconds to Mars passait dans ma ville le jour de la Saint Valentin, j’obtiens alors ma place en guise de cadeau d’anniversaire. Pour ceux qui ne connaitraient pas, 30 Seconds to Mars est un groupe de Rock Alternatif californien fondé par les frères Leto dont l’un est une véritable personnalité hollywoodienne. Jared Leto, chanteur et leader du groupe, est en effet également un acteur et même un réalisateur reconnu il apparait notamment dans Requiem for a Dream, Fight Club, il a même reçu une pluie récompense (dont une nomination aux oscars) pour son interprétation d’un transexuel dans Dallas Buyer Club. Il est également égérie d’Hugo Boss depuis quelques années. Une notoriété qui fait que le groupe est souvent présenté comme le « groupe de Jared Leto » ignorant presque Shannon son frère à la batterie et Tomo Milicevic à la guitare. Le groupe créé dans les années 2000 compte 4 albums à leur actif et connaissent un certain succès auprès des amateurs de rock en tous genres.
    Je suis tombée sur le groupe en quête de renouveau de mon mp3 un peu par hasard et j’ai été tout de suite charmée par leur ambiance un peu plus sombre et des rythmes plus variés de ce que j’écoute d’habitude. Totalement fan des morceaux comme This is War, Closer to the Edge ou The Kill (les classiques quoi), le groupe est assez vite devenu un des artistes les plus écoutés de mon mp3. Même si je ne suis pas une très grande fan du dernier album, cela ne faisait aucun doute : je voulais absolument les voir en concert.

    « Bye bye bitches je passe la Saint Valentin avec Jared Leto » telle est la blague que je n’ai pas pu m’empêcher de faire toute la semaine (facile, vous me direz). C’est alors que je m’en vais vers la salle de concert avec une petite place en fosse. Vu qu’il n’y avait aucun écran géant et que la plupart des gens était amassé vers le centre, je décide alors de me placer tout à droite ce qui me permettait d’être assez proche de la scène. Une place souvent sous-estimée et pourtant stratégique puisqu’elle n’est pas trop éloigné de la scène, on a une vision d’ensemble de la salle assez sympa, le seul bémol au final c’est de ne pas voir le chanteur regarder de son côté assez souvent.
    Le groupe en première partie, le groupe écossais Twin Atlantic, nous a bien mis dans l’ambiance. Très bons et proche du public, ils offraient une très bonne introduction divertissante. Groupe que je devrais aller voir de plus près d’ailleurs. Puis ils ont tiré leur révérence et nous ont laissés seuls face à la scène vide… Et là a commencé une attente interminable vaguement accompagnée d’un fond musical et d’un drap orné du symbole du groupe. Près de 40min d’attente où nous n’avons rien eu de mieux à faire que de faire coucou aux techniciens et chanter les chansons qui passaient.

    Enfin la musique de fond s’arrête, les lumières s’éteignent, une vague de fans se rue vers la scène et brandissent leurs téléphones, et sans grand préambule le groupe débarque et attaque avec ce qui ressemblait vaguement à Night of the Hunter. Une entrée assez violente en la matière sachant qu’on était déjà un peu à nerf d’avoir dû attendre si longtemps. Un début de concert que j’ai assez peu pu apprécier à cause des andouilles de devant et des arrangements maladroits qui rendaient uniquement audible les guitares électriques. J’ai d’ailleurs toujours en travers le petit massacre de This is war où on a vaguement entendu Jared sur les couplets et dont les meilleurs moments ont été réduits à des guitares électriques omniprésentes.
    Ceci dit ma mauvaise humeur s’est très vite calmée grâce aux ballons multicolores qu’on nous lâche dessus dès la troisième chanson et surtout grâce à l’énergie de Jared qui court partout sur la scène, fait chanter le public et lâche des phrases en français à peu près à chaque coupure. « Ca va Lyon ? Ca va à gauche ? Ca va la droite ? » Comme c’était apparemment le premier concert de la tournée en France on a eu le droit aux « je suis content d’être en France blablabla », Jared sort même un drapeau français avec lequel il tournoie sur la scène sur Do or Die.  En perpétuelle interaction avec le public, il fait monter un peu au hasard quelques fans sur scène qui ne feront que se présenter et rester un peu derrière pendant une chanson.

    Saint Valentin oblige, Jared laisse ses compagnons en plan pour s’installer sur la scène au milieu du public seul avec sa guitare acoustique. Il fait monter sur scène ce qu’il pensait être un couple mais l’un venant d’Avignon l’autre de Toulouse on doute qu’ils se connaissaient. Il prend ensuite tranquillement la température de la salle avant de demander qui vient les voir pour la première fois. Directement visée, je crie sans trop me poser de question. « For the ones who are here for the first time : What the fuck took you so long ? » excellente question Jared, la réponse est simple: rappelez-moi la dernière fois que vous êtes venus faire une tournée en France ?
    Métrisant totalement la salle, Jared commence à dire un peu tout ce qui lui passe par la tête « On va faire ça au concert de Paris, venez », « Vous êtes le meilleur public », « Hey c’est la Saint Valentin et si on faisait une vidéo ? Toi petit photographe au lieu de papillonner autour de moi et ma magnifique chevelure, t’aurais pas mon portable quelque part ? » (ok il n’a pas littéralement dit). Il décide alors de nous faire crier « Happy Valentine’s Day » pour une vidéo qu’il mettra en ligne plus tard. Et voici le résultat :

    Armé de sa guitare acoustique, il fait asseoir les deux fans devant lui et commence à chanter quelques chansons en acoustiques qu’il juge appropriées pour la St Valentin. Certainement un des meilleurs moments du concert, juste Jared dans la simplicité devant ses fans. Au diable ceux que j’ai entendu crier « Oh non ! Pas The Kill en acoustique ! » car c’était nettement meilleur qu’un refrain où les guitares électriques cachent totalement les vocalisations.
    Ce que Jared arrive à installer avec son public est assez unique. Il blague, chante, donne des ordres à la foule qui ne demande qu’à les exécuter. Il donnait énormément aux fans et eux ne voulaient que lui donner en retour. Le genre de relation qu’on attend d’un vrai bon concert où l’artiste n’est pas juste là pour faire son show mais aussi en dialogue avec ses fans. Il avait également fait de gros efforts en français révisant sa gauche, sa droite… Même si comme il l’affirme « Mon français est dégueulasse », il fait un pas vers les fans en parlant la langue et insistant pour que le public comprenne ce qu’il baragouinait en anglais s’essayant même à des accents français douteux pour qu’on puisse comprendre de quoi il parlait. Une chose est sure, après ça Jared gagne forcément des points dans mon estime (comme s’il en avait besoin de plus).

    Et il repart pour la suite du show. Les arrangements se sont un peu améliorés, j’ai pu pleinement savourer Closer to the Edge version live en gueulant comme une malade sur les « No No No No ». Le public chante la moitié des chansons tel une grande chorale géante (de quoi se sentir mal quand on ne connait pas toutes les chansons par cœur hum hum), quelques ballons multicolores survivent à la foule et certains éclatent sur Jared. Maintenant qu’on est totalement conquit et par la musique et par le personnage, on commence à sentir la fin de concert arriver. Ils disparaissent cinq petites minutes pour faire croire à un encore dont, soyons franc, la magie de la spontanéité a totalement disparue. La foule réclame Jared (et non le groupe, oui vu que c’est le seul à nous parler depuis le début) et ils réapparaissent pour quelques chansons en plus.
    « Lemme see all your phones » Jared annonce. La salle s’illumine alors de lampes torche de smart phones et de quelques briquets pour les old school. Dommage que les Twin Atlantic en première partie nous ait déjà fait le même coup, ça enlevait un peu la magie de l’image de 5000 lumières brillant dans toute la salle. Et c’est repartit pour quelques autres chansons que je n’ai pas vraiment honnêtement su reconnaître peut-être parce que j’étais trop préoccupée à crier des paroles au hasard ou sauter pour vraiment chercher à savoir si je connaissais la chanson. Jared est toujours aussi en forme, il passe à gauche puis à droite puis au centre sans jamais s’arrêter, ce mec est une véritable bête de scène.

     

    30STMlll+dtour
     
    « This is our last song. So let’s get crazy : i want you to jump, to dance, to sing… On va devenir très FUCKING ouf » Outre son merveilleux et adorable emploi du français, c’est comme ça qu’on se dit qu’on va vivre les 10 dernières minutes du concert et qu’il a tout à fait raison : il faut tout donner. Et quel meilleur moyen de se défoncer que de monter sur scène ? Une petite cinquantaine d’élus récoltés dans toute la salle se retrouve alors sur scène à chanter Up in the Air qui est sans grande surprise le grand final. On ne peut pas dire que je n’ai pas tenté ma chance mais dans ce genre de situation il faut se démarquer et je n’étais peut-être pas d’humeur à me battre avec les hystériques. Cela a alors eu pour effet de rendre le public encore plus excité qu’il ne l’était avant (si on avait cru ça possible…). Le concert fini comme il a commencé : dans l’hystérie générale, avec a foule qui gueule des « Oh oh oooh » à tort et à travers, et Jared toujours en forme qui s’amuse avec son mini-comité sur scène dont une élue qui a eu le droit à une embrassade. Le seul hic dans tout ça fut le mot de fin où Jared crie avec conviction « Merci Paris ! » alors qu’il avait dit un peu plus tôt combien il préférait Lyon à Paris (au moins il a compris les rivalités régionales).
     

    Me voilà dans le métro, après environ 1h30/2h de show, de retour à la réalité. Je venais devoir Jared Leto à moins de 10m de moi. Aaah la magie des concerts.
    J’ai réellement adoré le concert, il n’y a rien à dire Jared est une véritable bête de scène, donne tout à ses fans … Il va même jusqu'à essayer de consoller une fan en pleurs au premier rang. Mais les deux autres membres du groupe auraient pu ne pas être là ou être échangés ça aurait été pareil. Shannon a eu un petit moment de gloire à la fin et a distribué ses baguettes préalablement rangées en paquet (il n’en a certainement même pas touché une), sinon rien. Rien du tout, pas un mot, Jared ne les mentionne pas, ils ne sont pas une seule fois allés vers le public… De vrais papiers peints les mecs. On peut également citer comme défaut un petit problème d’arrangement que j’ai déjà évoqué, assez courant dans les concerts : on entend l’instru mais pas les voix. Le résultat a été que je n’ai pas vraiment retrouvé ce que j’aimais beaucoup musicalement parlant. Le concert ressemblait à une inlassable chanson étendue sur 2h, chantée à moitié par le public avec un refrain un peu gueulard et des « Oh Oooh oh » un peu partout. Dommage. On peut cependant souligner que le son était en lui-même très bien calibré : assez fort pour que tout le monde entende mais assez doux pour ne pas nous défoncer les oreilles.
    Dernière chose que j’aimerais souligner : les gens arrivent parfois à vous gâcher le concert. Aucun respect les uns pour les autres, poussez-vous je veux voir et je veux filmer, tu vois rien qu’est-ce que j’en ai à faire. Placé dans la fosse, c’est toujours la chose la plus énervante. D’où l’utilité parfois des écrans géants où on peut bien voir sans se battre pour avoir une vue potable. Le résultat de tout ça c’est aussi le nombre de personnes qu’on voit tenant à peine sur leurs jambes être évacuées. Les concerts seraient certainement encore plus beaux si on pouvait un peu plus se respecter et moins se bousculer. Être à 10 mètres ou 2 mètres de l’artiste ne changera pas énormément de chose à nos vies, être dans la même pièce c’est déjà génial.

    Et les 30 Seconds to Mars quittent notre magnifique ville pour continuer de parcourir la France. Ils étaient samedi à Lille, et ils termineront leur passage en France avec deux concerts au Zénith de Paris. Jared nous l’a tant vanté pendant le concert : le 18/02 ils organisent un concert unique où, à l’image de leur clip Up in the Air, ils lâcheront des poudres multicolores sur un public entièrement habillé en blanc. Ce qu’ils appellent « White Night », ce que j’appelle « teinture gratuite », sera sans aucun doute un moment privilégié auquel j’adorerais assister. Seulement Paris n’est pas la porte à côté et le concert est en milieu de semaine. Rrrhaaaa ces parisiens toujours prioritaires.

    (remerciments aux fanvids bien meilleures que les miennes car les caméramans étaient bien mieux placés)


    votre commentaire
  • Amis lecteurs, le temps est venu de retourner à un format classique d'article: la sélection musicale ! Si mon côté mélomane s'efface en faveur de mon côté sériephile, sachez que je ne manque pas de faire des découvertes assez intéressantes et ue j'ai toujours mon mot à dire sur les dernières sorties. 

    Petit détour vers la planète k-pop d'abord. Bien que je ne suive plus que de très loin l'actualité musicale sud-coréenne il m'arrive de m'attarder sur une vidéo quand je vois qu'un artiste que j'affectionnais à l'époque où j'écoutais énormément cette musique. Il se trouve que Ga In est l'un d'entre eux: l'icône sexy des Brown Eyed Girls a l'avantage de nous proposer des sons frais et légers bien qu'ils ne cassent pas toujours des briques. Elle est notamment connu du grand public internationnal pour son apparition dans le clip Gentleman de PSY. J'avais beaucoup aimé son premier solo Irreversible assez original mais depuis elle se tourne vers des tons plutôt classiques bien que sympathiques comme Bloom ou Fxxk u. Elle sort donc aujourd'hui Truth or Dare où elle est totalement fidèle à elle-même: voix fluette, musique rythmée et un air léger le tout accompagné d'un clip où la chanteuse se dandine et met en avant ses atouts (elle aurait tord de se priver vu son physique). J'aime beaucoup le rythme même si le beat de fond a parfois des airs de Blurred Lines. La chanson n'arrivera cependant certainement pas à se isser dans mon mp3, on l'écoutera facilement en musique de fond mais elle n'ira guère plus loin. 

    Evènement de la scène pop international: un duo de deux des plus gros sex appeal féminin j'ai nommé Shakira et Rihanna. J'ai toujours beaucoup aimé Shakira pour diverses raisons, peut-être parce qu'elle est la seule artiste latino à survivre sur la scène internationale ou encore que tout le monde néglige son talent sous prétexte qu'elle met en avant son déhanché. Je n'approuve cependant pas toujours ses choix musicaux: autant j'adore l'album qui a fait son succès (Laundry Service) autant son dernier Sale el Sol n'a pas fait mouche. Quant à Rihanna, il se trouve que j'ai beaucoup de mal avec elle. Autant j'aime bien écouter ses chansons de temps en temps (grande fan de Disturbia, Russian Roulette ou Where Have You Been), autant je ne peux pas m'enlever de la tête que tout ça est dénué de tout choix artistique et uniquement qualibré pour faire de la tune (tous pareils vous me direz ? Au moins Shakira écrit des paroles et compose même). De plus j'ai du mal à blairer le personnage beaucoup top vulgaire ces dernières années. Le duo reste assez prometteur et la chanson en elle-même nous le prouve. Des sons reggea pour le couplet et un refrain plus rock donne un certaine puissance à la chanson qui reste à mon goût réussie. Je ne peux m'empêcher de trouver que le couple Rihanna/Shakira n'a pas vraiment d'alchimie à l'écran: les deux femmes dégagent quelque chose de totalement différent et pas forcément complémentaire, rien à voir avec le duo Beyonce/Shakira où on les confondrait presque pour des soeurs jumelles. Quoiqu'il en soit je serais prête à miser sur ce titre pour un potentiel tube de début 2014 parce qu'il faut dire qu'il reste très addictif au bout de quelques écoutes.

    J'allais ne pas parler de One Republic. D'abord parce que ça date d'au moins 8 bon mois ensuite tout le monde connait et je n'avais peut-être rien à gagner à les rajouter. Sauf que j'ai rajouter leur album dans mon mp3 il n'y a pas si longtemps et que ça passe en boucle et la chanson Counting Stars. En soi la chanson reste classique dans le monde du pop-rock mais elle a une énergie particulière qui a le don de nous faire jammer pendant 4min30. Dois-je aussi préciser que les paroles sont non seulement bien écrite mais aussi facilement identifiable. Un classique accessible qui mérite son nombre de diffusion radio (pour une fois)

     

    Passons à ma dernière découverte: le groupe de rock américain Mona. Je l'ai découvert comme beaucoup grâce à leur reprise sombre de Stand By Me qui était utilisé dans un des trailers de la saison 2 d'Hannibal, une pure merveille d'ailleurs. J'ai eu la curiosité de me lancer dans l'écoute de leur premier album et je doit dire que je suis tomber sous le charme: la voix écorchée du chateur, les bons sons de guitares électriques et cette ambiance aérienne... un pur bonheur. Cette chanson, Lines in the Sand, a été mon vrai coup de coeur. Je la trouve très prenante et puissante, une impression de grand air. Ils ont d'ailleurs sorti un nouvel album que je ferais mieux d'aller écouter directement.

    Enfin, il est impossible pour moi de ne pas faire de détour vers les dernières nouvelles qu'on a d'Ayumi Hamasaki. Voici son dernier single: Pray, thème musical du film d'animation BUDDHA 2 dont l'avant première s'est faite au Louvre il y a environ deux semaines. Bien entendu j'ai encore laissé passer ma chance de rencontrer celle que je pourrais appeler mon idole et je me fais du mal en regardant les vidéos de dédicaces mais tout va bien je ne suis pas rancunière. Pray n'aura certainement pas la palme de l'originalité puisque ça sonne comme une ballade ayumiesque tout ce qui a de plus banal. Mais cela ne lui enlève pas de son charme puisque la chanson reste très jolie. Disons que le charme de sa musique opère avec simplicité et sans efforts. Il se peut même que pour une fois la chanson ne se vende pas trop mal au Japon. 
    (ignorer la vidéo totalement cheap, c'est malheureusement le seul lien youtube qu'on trouve avec la chanson en entière puisqu'Avex refuse de leaker ses chansons en entier)


    votre commentaire
  • Bien le bonjour amis lecteurs et lectrices, me revoilà ! Si vous saviez ce que j'adorerais écrire et finir toutes mes idées d'articles, mais voyez-vous mon emploi du temps est très peu commode en ce moment. J'ai alors décidé de pondre un article rapide qui ne demande pas de débriefing d'épisodes ou de films entiers. Je vous ai réunis ici aujourd'hui pour vous présenter quelques films qui sortiront au courant de l'année que j'attends avec impatience. Je vous ai épargné la liste interminable des suites comme Hunger Games 3, The Hobbit 3, Captain America 2 etc etc etc. Cet article a le mérite de remplir ma rubrique cinéma assez maigre malgré tous ces films que je vois et que j'adore.

    Vous me connaissez (ou pas) assez friande de films Marvel qui continuent de sortir au moins 2 films par an. Si on sait bien que le second volet de Captain America sortira en mars en suite direct d’Avengers avec notamment la présence de SHIELD et de Black Widow interprété par Scarlett Johanson, ce n’est pas vraiment celui-là que j’attends le plus malgré des trailers alléchants. Non, je parle d’un nouveau projet film de Marvel pour l’instant totalement détaché de la série Avengers : Guardians of the Galaxy  (Les Gardiens de la Galaxie). Ce film ouvrirait enfin le cinéma à tout l’univers extraterrestre de Marvel encore très peu connu. Pour vous donner une idée cela ressemblerait à une League de la Justice de l’espace mais avec des personnages apparemment plus sombre et marginaux. Blockbuster de l’été en vue. Il suffit de jeter un œil au casting pour être convaincu. Chris Patt (Zero Dark Thirty) incarne le rôle principal en Star-Lord (nom de héro inspiré et assumé) mais là n’est pas le plus grand intérêt. Déjà la belle Zoe Saldana (Avatar, Uhura dans les Star Trek de JJ Abrams) a l’air de vouloir continuer à botter des culs et bien décidée à devenir une actrice fétiche pour les rôles d’héroïne bad ass, on en veut et on en redemande. Lee Pace qui incarne le fabuleux roi des elfes Thranduil, père de Legolas, dans le dernier Hobbit et dont on se rappelle aussi de son rôle de Ned dans l’adorable série de Bryan Fuller : Pushing Daisies est lui aussi de la partie et dans un rôle de méchant qu’on nous promet intéressant. On compte aussi les voix de Vin Diesel et du beau Bradley Cooper. Mais la cerise sur le gâteau c’est Karen Gillan annoncée dans le rôle de la méchante Nebula. La petite écossaise aux longues jambes tout droit sortie de Doctor Who où elle avait séduit tout le monde dans le rôle Amy Pond, compagne du Docteur, s’est même rasé la tête pour l’occasion (Nebula est censée être chauve) comme on a pu le voir au Comic Con l‘année dernière. Rien que pour voir Amy Pond incarner une super-méchante extraterrestre sans cheveux, je ferai le déplacement ! Si le film marche on pourra même espérer un crossover entre les Gardiens de la Galaxie et Avengers puisqu’ils sont tous les deux produit par Disney et censés se dérouer dans le même univers… Affaire à suivre.

     

    En parlant de Disney, leur projet le plus excitant cette année n’est pas un blockbuster subventionné ni un dessin animé plein d’espoir (La Reine des Neiges était génial au passage) mais un film basé sur un personnage Disney bien connu :Malefica ! Mais si, vous savez la méchante dans la belle au bois dormant ! Celle qui a des cornes et qui se transforme en dragon ! Il s’agit bien là de la méchante Disney la plus intrigante et mystique. De plus le rôle a été donné à Angelina Jolie ce qui devrait s’avérer très intéressant. Faire un film sur l’antagoniste est une superbe idée qui permettra à Disney de sortir des sentiers battus. Le film devrait être les origines de l’histoire bien connu de la Belle au Bois Dormant interprété par Elle Fanning tout en restant centrer sur le personnage de Malefica. Je suis autant enthousiaste à l’idée de le voir que je crains qu’il tombe à plat. Le film sera très bon s’il est plus noir et sombre comme on peut s’y attendre avec la bande annonce. mais vu que c’est produit par Disney et que le réalisateur a travaillé sur des projets comme Avatar, Alice au pays des Merveilles de Tim Burton ou le Monde fantastique d’Oz cela risque de très vite tourner à quelque chose de plus léger ce qui serait vraiment dommage. Réponse en mai !

    Sortons un peu des blockbusters pour se tourner vers un film plus modeste : il s’agit de la dernière sensation de la littérature jeunesse qui n’a rien d’un Twilight ou autre série fantastique Fleur Bleue. L’auteur John Green aussi connu pour ses frasques geek avec son frère sur YouTube avait fait sensation avec The Fault in Our Stars (Nos Etoiles Contraires en français) qui est devenu il y a maintenant deux ans un bestseller aux Etats-Unis bien que peu connu en France. Le roman raconte l’histoire d’Hazel Grace, jeune fille dans la fleur de l’âge dont on a diagnostiqué un cancer du poumon incurable.  Elle vit sa vie de malade d’une manière détachée et tombe amoureuse d’un garçon à sa réunion de soutien qui a guérit d’un cancer du système nerveux après s’être fait amputé la jambe : Augustus. *un bruit de trompette se fait entendre au loin* Si ‘histoire a l’air désespérément déprimante  et que la plupart des gens ne voudrait même pas y toucher, sachez que le roman est génial pour avoir réussi à conter une histoire de malades du cancer à travers deux vies d’adolescents assez ordinaires au final. La spécialité de John Green est de passer à un dialogue totalement absurde et débile à une phrase très profonde et philosophique ce qui donne une dynamique assez intéressante et comique. On ne ressort pas déprimés du roman, au contraire c’est une très belle leçon sur la vie et la mort qui se fait en nous faisant sourire. Une histoire d’amour ni trop niaise ni trop superflue est au centre de l’histoire et s’adresse à une une génération moins fleur bleue et plus réfléchie que les derniers succès de la littérature jeunesse. Le succès du livre a été tel qu’il va être adapté au cinéma avec Shailene Woodley (qui sera aussi à l’affiche de Divergent cette année) dans le rôle d’Hazel qui sera disponible en France en septembre, soit 3 mois après les US. Le seul risque du film vu sa bande annonce est qu’il se concentre trop sur l’histoire d’amour et ne laisse pas le même message ni la même impression que le livre ce qui serait vraiment dommage. Mais on sait très bien qu’on est rarement satisfait de l’adaptation cinématographique d’un livre qu’on a déjà lu. D’après ce que John Green a pu dire sur le film et les aperçus qu’on a pu avoir, le film se promet d’être très fidèle au livre. Je retrouve presque les répliques exactes des décors que j’avais imaginés.  Une chose est sure : mieux vaut sortir ses mouchoirs.


    votre commentaire
  •  Ces derniers temps, il semblerait que l’univers essaie de m’écarter le plus possible de mes documents word pour m’empêcher de les publier. On compte 2 articles perdus à deux doigts de la publication, ou sinon un petit article qui croupit dans mes fichiers qui était censé ouvrir mes articles 2014 mais qui maintenant a besoin d’une réelle mise à jour, sans même évoquer toutes ces idées dans ma tête qui ne prennent pas forme à cause de mon emploi du temps chargé (et de ma fainéantise aussi mais chut). Mais il est temps de se battre pour publier un vrai bon article dont le sujet est d’ailleurs tout trouvé…

    Sherlock, brillante série de la BBC, nous a enfin offert sa nouvelle saison. Non attendez laissez-moi répéter ça « on a pu voir la nouvelle saison de Sherlock » … ah ça fait du bien ! Deux ans qu’on attendait avec impatience la suite de la saison 2 qui se terminait avec un cliffhanger très irritant. Mais nous voilà, trois épisodes plus tard, devant un nouveau cliffhanger à gérer et une nouvelle saison à attendre.  C’est donc avec plaisir que je vous retrouve pour en parler.

    Si vous ne connaissez pas la série, tout d’abord allez la regarder maintenant, ensuite voici pour vous un petit rappel. En 2009, la BBC lance sa nouvelle série adaptée des romans d’Arthur Conan Doyle sur le célèbre détective privé à la loupe mais en déplaçant l’intrigue déplacée à l’époque contemporaine. Fini alors avec le mythe du Sherlock Holmes victorien, Sherlock se met à internet et au sms, John tient un blog et a fait la guerre en Afghanistan. La série adopte un format particulier puisque chaque saison est constituée de seulement trois épisodes de 1h30 chacun (au grand damne des fans) ressemblant donc plus à une série/téléfilm bâtarde. Au scénario deux grand scénaristes de la BBC mordus des romans d’origine : Mark Gatiss et Steven Moffat, notamment connus pour avoir travaillé sur l’autre chef d’œuvre (j’emploie les mots que veux) de la BBC : Doctor Who. Au casting 100% british on retrouve le fameux Benedict Cumberbatch et Martin Freeman aujourd’hui bien connus du grand public international. La série rencontre un gros succès saluée à la fois par le public et par les critiques. La fin de la saison 1 tient en haleine les spectateurs pendant près d’un an et demi avant une nouvelle saison qui surpasse de loin la première avec l’apogée de son antagoniste brillamment interprété par Andrew Scott. La saison 2 se terminait sur le suicide de ce dernier et de celui de Sherlock qui a en fait mystérieusement survécu, fin qui tiendra en folie un fandom surexcité et plein de théories sur le stratagème qu’a utilisé Sherlock pour feindre avoir sauté du haut d’un immeuble pendant près de deux années. La saison suivantd a souvent été repoussée pour raison d’emploi du temps, en effet les acteurs principaux sont depuis quelque temps les cocluches d’Hollywood sans parler des scénaristes toujours chargé de projet. Benedict Cumberbatch, nommé homme le plus sexy de 2013, ne manque pas de séduire les jeunes femmes en mal de charme britannique en super-méchant Khan dans le Star Trek de JJ Abrams, en Julian Assange tête de WikiLeaks dans The Fifth Estate (Le Cinquième Pouvoir), ou même en dragon dans le dernier Hobbit. La saga du Hobbit de Peter Jackson a d’ailleurs engagé Martin Freeman qui joue John Watson pour le rôle principal. Mais l’équipe a finalement réussi à se réunir mi-2013 pour travailler sur la nouvelle saison qui fut annoncée le premier janvier 2014 grâce à un cortège funèbre qui a passé 24h à circuler dans Londres (pas mal comme coup de com’). Nous voilà donc, 2 semaines plus tard avec les 3 nouveaux épisodes tant attendu. Sherlock a-t-elle donc réussie à renouveler son succès et sa formule ?

     

    La saison se déroule deux ans après les évènements de Reichenbach, John s’apprête à demander sa nouvelle compagne en mariage et pense toujours que Sherlock est mort et enterré alors qu’il est en réalité en train de démonter le réseau de Moriarty avec l’aide de son frère Mycroft et de son immense influence. Pendant ce temps, un ancien collègue de Sherlock a monté un groupe de fans de Sherlock Holmes et cherche désespérément à prouver qu’il est toujours vivant, notamment en élaborant des théories sur la manière dont il aurait survécu. C’est le moment que choisit Sherlock pour revenir à Londres, annoncer la nouvelle à ses (anciens) amis, et faire son retour sur la scène publique.

    Ce qui ressort directement de cette saison, c’est le changement de ton qui a beaucoup surpris les spectateurs. Le premier épisode semble tout droit destiné à faire un hommage aux fans : le groupe de fans de Sherlock et leurs théories sont l’incarnation même du fandom (qu’on reconnait tout particulièrement dans la théorie de la romance entre Sherlock et Moriarty), les moments d’amitié entre John et Sherlock, des scènes humoristiques, un ton plus léger… C’est un certain choc pour une série qui était plus dramatique et sérieuse à la base. Les deux autres épisodes se concentrent eux aussi beaucoup plus sur les personnages que d’habitude et le ton dramatique ne revient réellement que dans le dernier où on fait face à une affaire délicate et dangereuse contre un homme dotée d’une intelligence hors norme… Le scandale est assuré pour les fans purs et durs qui accusent la série d’abuser du fanservice et de s’éloigner du but d’origine, critique aussi facile que justifiée.

    Mais je ne vois pas du tout ce changement de ton comme un grand écart à la série de base. Je pense que la série avait besoin de se concentrer sur ses personnages qui sont, en plus d’être connus et aimé universellement, complexes et intéressants et entretiennent des relations plutôt uniques. La série avait besoin de chaleur même si le personnage principal s’est auto-proclamé sociopathe. Le fanservice  a en réalité été très bien utilisé pour raviver l’affection pour les personnages et aussi pour se remettre dans le bain. On a certes pas beaucoup vu de scènes véritablement comiques jusque-là c‘est normal d’être surpris devant une scène où Sherlock essaie de résoudre une affaire en étant ivre. Ceci dit dans le contexte les scènes comiques sont tout à fait justifiées : pour cette scène par exemple Sherlock énumérait des anecdotes marrantes qu’il a vécues avec John pour le mariage de ce dernier. Après oui dans certains moments le côté sociopathe de Sherlock avait plus l’air digne de Sheldon Cooper de Big Bang Theory qu’autre chose mais vouloir un ton plus léger ne fait de mal à personne. L’humour a justement évité d’être trop lourde ou omniprésente. De plus, ce côté léger ne dessert pas du tout (du moins à mon avis) la qualité de la série. Les épisodes sont toujours très bien écrits et menés, les affaires sont peut-être plus classiques mais intéressantes, on est toujours agréablement surpris par la série. On retrouve bien le timbre initial de la série. Cette saison a juste décidé de s’attarder plus sur la vie quotidienne et l’amitié de John et Sherlock. Et puis, soyons francs, on a beau aimer et adorer la série si elle n’évolue pas un minimum on s’en lasserait même avec 3 épisodes tous les deux ans.

    Le premier épisode, « The Empty Hearse » (« Le corbillard vide »), a un objectif clair : instaurer le retour de Sherlock, savoir ce que les personnages sont devenus en 2 ans, voir les réactions des personnages au retour de Sherlock, et bien sûr expliquer comment il a pu faire croire à tout le monde qu’il s’était jeté d’un building. La petite enquête criminelle prend alors un rôle tout à fait secondaire « on en fait une parce qu’après tout Sherlock Holmes est là pour résoudre des crimes ». Cet épisode reprend intelligemment la série en douceur comme pour dire aux spectateurs « c’est bon nous sommes de retour ». L’épisode est très réussi pour ce qui est des retrouvailles Sherlock/John et pour l’introduction de Mary, la femme de John. L’enquête est certes laissée à l’écart avec des déductions moins impressionnantes ou pointues que d’habitude et des questions laissées en suspens. On peut donc prendre cela comme un simple cadre au retour de Sherlock. Mais leur coup de maître réside dans l’explication du faux suicide. Ils ne l’ont jamais réellement expliquée, juste un amas de théories suivi d’une explication vague de Sherlock dont on n’est pas sure qu’elle soit la vraie. Le parfait stratagème pour éviter de décevoir des fans qui ont passé 2 ans à faire des théories (je suis d’ailleurs pratiquement sure que ces théories ont grandement influencées celles trouvées dans l’épisode). Enfin saluons l’évolution du personnage d’Anderson : il était le moins aimé, le policier médiocre qui vivait une vie médiocre et que Sherlock détestait pour sa médiocrité, antipathie réciproque. Il devient ici le seul personnage ayant compris que Sherlock avait faussé son suicide, le seul à le soutenir. Il est devenu l’incarnation des fans dans sa course folle aux preuves de la survie de Sherlock. Evolution assez audacieuse d’un des personnages les moins aimés. La question est : qu’a-t-il pu se passer pour qu’Anderson fasse une fixette à ce point sur Sherlock et son prétendu suicide ? Et surtout pourquoi décider de l’idolâtrer alors qu’il le détestait ? Pas de corps retrouvé sur le lieu du suicide ? Pas de preuves évidentes ? Des révélations de dernières minutes ? Champs libre à notre imagination…

    La saison enchaîne avec un deuxième épisode nommé « The Sign of Three » qui compte le mariage de John et Mary avec Sherlock en témoin. Je dois d’abord saluer l’excellente construction de l’épisode qu’on voit en majorité à travers Sherlock et ce à quoi il pense au mariage. Il s’engage dans un discours qu’il a durement où il commence à raconter des anecdotes drôle, intrigantes ou touchantes. Comme on nous offre une superbe peinture de l’amitié entre John et Sherlock, un Sherlock hilarant complètement déconcerté par la situation et des invités presque outrés par son comportement ; on ne verrait presque pas qu’on nous expose en fait une seule et même affaire judiciaire parmi les différentes anecdotes. On ne fait que le lien entre toutes les informations en même temps que Sherlock et, guidés par sa déduction, on a toutes les clés en main pour trouver le meurtrier avec Sherlock. L’épisode fait donc brillamment participe le spectateur tout en le faisant sourire et sans qu’il s’en rende vraiment compte. On notera aussi la première réelle représentation du « mind palace » (palais de l’esprit) qui représente parfaitement la réflexion de Sherlock qu’on suit plus facilement. Aussi la performance d’acteur de Benedict Cumberbatch qi tient ici un quasi-monologue est bluffante d’autant plus que les passages comiques qui ne sont pas dans son habitude. Enfin on notera les différents messages subliminaux donnés par les images et le cadrage avec lesquels on pouvait deviner plusieurs retournements de situation de l’épisode suivant. Mais encore une fois l’enquête, bien que très bien étalée et cachée dans l’épisode, ne soulève pas des masses (la preuve : j’ai deviné de le meurtrier environ 10min avant la résolution du mystère)

    Le dernier épisode, « His Last Vow » (Son dernier serment), devait offrir une enquête plus pointue avec un méchant intrigant et clôturer la saison avec ce qu’on annonçait comme un cliffhanger encore plus frustrant que les deux premiers. L’épisode revient sur un ton beaucoup moins léger, cette part dramatique dont on raffolait dans les premières saisons. Autant dire qu’on est tenus en haleine pendant les 90 minutes que durent l’épisode : retournement sur retournement, on va de surprise en surprise. Si vous ne voulez pas connaître la fin je vous conseille très fortement de ne pas lire la fin de ce paragraphe. Celui qui nous met le plus sur le cul est certainement l’identité cachée de Mary qui est en fait une tueuse entrainée qui avait décidé de faire une croix sur son passé. Retournement de situation pourtant bien annoncé dans les épisodes précédents : la première fois qu’il la voit Sherlock déduisait une nuée de point de caractère et parmi eux on pouvait clairement lire « Menteuse », dans l’épisode deux on voit clairement qu’une statue accrochée au mur lui fait des cornes… On aurait pu le voir venir. Le personnage s’annonce alors comme encore plus intéressant qu’il ne l’était à la base. D’autant plus que le choc de John lorsqu’il l’apprend est très intéressant et même crucial pour le personnage (on salue ici la performance de Martin Freeman). Ce qui sauve la mise à Mary (outre le fait qu’elle porte l’enfant de John) c’est qu’elle a en quelque sorte sauvé la vie de Sherlock en lui tirant dessus. Pour nous, spectateurs, on peut la remercier pour cette merveilleuse occasion d’admirer le grand esprit de Sherlock lorsqu’il est au bord de la mort et en panique. On adore les incursions dans le mind palace et encore plus quand Sherlock se bat. Et où va-t-il chercher des ressources pour ne pas mourir ? Dans un petit coin du mind palace où se trouve son grand ami Moriarty enchaîné tel un patient d’un asile particulièrement dangereux. Non seulement c’est excellent au niveau de la psychologie du personnage, mais en plus c’est l’occasion pour Andrew Scott de nous prouver à nouveau qu’il sait jouer la folie à la perfection.  Nous retrouvons ici l’ennemi type de Sherlock : un psychopathe doté d’une intelligence hors norme. On a la chance de retrouver Lars Mikkelsen dans le rôle de l’antipathique Magnussen, un homme particulièrement incivile qui fait chanter des personnages puissants avec leurs secrets. Si l’acteur est excellent pour nous inspirer du dégoût pour le personnage que les scénaristes ont très bien trouvé, il s’est fait trop facilement volé la vedette par le retour surprise du sadique et narcissique Moriarty qui constitue le nouveau cliffhanger. Là où Steven Moffat est fort, c’est lorsqu’il nous fait croire que le cliffhanger est ailleurs (Sherlock vient de tuer un homme, il est donc exilé et ne verra peut-être plus jamais John) avant de couper le générique en plein élan pour nous montrer l’orchestration du retour du grand Moriarty.

    Pour résumer la saison est en soi excellente bien qu’elle ait un but assez différent des autres. Là où les autres voulaient offrir des enquêtes intelligentes et spectaculaires, ici la saison se concentre sur le développement des personnages et leurs relations et moi je dis un grand oui. Et ce n’est pas comme si les enquêtes étaient nullissimes, elles ont certes moins d’ambitions que l’affaire Irene Adler mais elles ont le mérite d’être classiques mais efficaces (oui oui contrairement à ce que les séries télés veulent nous faire croire, il n’y a pas 10 affaires terroristes à résoudre dans une seule année). On adore voir un Sherlock moins distant et plus vulnérable. On adore voir Mycroft s’inquiéter pour son frère. On adore voir le mind palace. On adore toujours le scénario. Tout cela reste brillant et on en redemande encore !

    Ce qu’on attend pour la saison 4 (attention spoilers spoilers spoilers) ? Nous avons un bébé en préparation, l’évolution de la série avec un bébé dans les pattes risque d’être perrieuse mais intéressante. Mais la vraie question qui nous brûle tous… Moriarty est-il vraiment de retour ou quelqu’un s’est-il vraiment amusé à faire une mauvaise blague ? On vote Moriarty en masse. Je ne me lasserai jamais de Moriarty, son sadisme, son narcissisme, sa mégalomanie et sa folie. Je ne me lasserai jamais de jeu d’acteur d’Andrew Scott qui nous fait réellement questionner sa santé mental. De plus tuer Moriarty si tôt c’était tellement d’opportunités gâchées : il était trop excellent et donnait trop de bonnes voix aux scénaristes pour mourir. Cependant sa fin dans Reichenbach Falls était parfaite : il se tue lui-même juste pour coincer Sherlock, ultime preuve que ce mec était complètement atteint et que son cas relevait de la psychiatrie. Et lorsqu’ils le tueront une deuxième fois tout le monde va se demander s’ils l’auront tué pour de bon… On est très heureux de revoir Moriarty mais est-ce vraiment bien et pertinent pour l’histoire ? Ca reste à voir.

    Sherlock réussi à nous surprendre encore une fois (en bien mais aussi en mal pour certain) et confirme son statut de série à part. Son scénario, son interprétation et sa construction sont trop élaborés pour être considérée comme une série lambda. Elle n’a pas à pâlir devant les dernières adaptations de Sherlock Holmes comme les films américain avec Robert Downey Jr et Jude Law (bon blockbuster, drôle et délirant, mais on n’est pas impressionné par l’intelligence du scénario ou la performance des acteurs) ou la récente série américaine Elementary (qui s’inscrit dans l’arc des séries policières qui essaient désespérément de renouveler le genre). La touche british gagne ici. Je ne peux que conseiller cette série et conseiller à ceux qui n’ont pas apprécir la saison 3 de la reregarder et de découvrir ses qualités ! En attendant on nous promet une quatrième saison à la fin de l'année, ça serait un record de rapidité !

    Voici le mini-épisode qui précède cette troisième saison, juste pour vous mettre l'eau à la bouche:


    votre commentaire
  • Noël pour les whovians a toujours été un moment marquant. Année après année, la série Doctor Who nous offre un épisode à thème déviant sapin, bonhomme de neige et Père Noël pour les service de la série. Aussi cette période a souvent été signe symbolique de changement: premier épisode post Pond l'an dernier, regénération du 10e Docteur David Tennant en 2008, premier épisode post Rose et introduction de Donna en 2007, premier épisode de David Tennant en 2006... Et cette année, les festivités du 50e anniversaire passées, l'épisode de Noël marque la fin du populaire Docteur de Matt Smith, la plus jeune incarnation du Docteur qui raccroche après 3 années de service. On nous promet un final grandiose où toutes les intrigues non résolues trouveront enfin leur réponse et où les plus grand ennemi du Docteur se retrouveront.

    L'annonce du nom de Matt Smith pour le 11e docteur avait été assez controversée: l'acteur était inconnu et jugé trop jeune pour jouer le seigneur du temps de 900 ans d'autant plus qu'il était le successeur du très apprécié David Tennant. Trois ans plus tard Matt Smith connait sa propre réputation très loi de ces à priori. Une incarnation très jeune, vivante et excentrique qui lui a valu une grande popularité chez les plus jeune et qui a certainement aidé à conquérir un nouveau public. Il est d'autant plus le symbol d'une nouvelle ère: avec son arivée la série changeait de scénariste en chef (Russell T Davies passant la main au très fameux Steven Moffat) et de compagnon. Depuis son arrivée la série a également amélioré son esthétique, ses effets spéciaux, et s'est éloigné de la vision très science fiction de Davies pour aller vers quelque chose de plus décousu et extravagant plus proche du conte que de la science fiction. Ce tournant a en grande partie permit de conquérir un public planétaire pour un téléfilm purement britannique et notamment un public adolescent.
    Matt Smith se retrouvait à 26 ans, peu expérimenté, dans ce rôle conséquent avec un lourd patrimoine. Si ses débuts étaient plutôt hésitants, son incarnation devient très vite attachante grâce à sa tête juvénile et ses mouvements de bras hasardeux représentant à la fois le personnage loufoque un peu savant fou du Docteur et l'aspect comique de la série. Mais par la suite Matt Smith prouve sa valeur dans des scènes plus émouvantes (final de la saison 5 monologue avec la petite Amy endormie) et fini au sommet de son jeu dans la saison 7: pour une fois on voit la terreur que les Daleks inspirent au Docteur dans Asylum of the Daleks, la fureur quelque peu effrayante du seigneur du temps dans A Town Called Mercy, le chagrin de la perte d'Amy dans Angels take Manhattan, le célèbre monologue de Ring of Akhaten, le balancement permanent entre le Docteur et le processeur Cyberman dans Nightmare in Silver, ou encore la découverte de sa propre tombe dans The Name of the Doctor. J'ai véritablement été époustoufflée par son jeu d'acteur cette dernière saison. Son balancement constant entre le Docteur juvénil et le Docteur plus sombre m'a entièrement conquise au point que je peux maintenant affirmer qu'il est devenu "Mon" Docteur.


    Le plus controversé sera cependant le tournant de la série et les nouvelles intrigues qui divisent les fans. Moffat ferait des histoires sans queue ni tête, serait misogyne, ne développerait pas assez ses personnages, "Excellent scénariste, médiocre show runner"... On aura tout entendu. Bien que la plupart de ces reproches sont fondés (même si je pense que la misogynie est totalement tirée par les cheveux), je pense qu'il faut reconnaître que sa vision de Doctor Who a autant de mérite que son prédecesseur et je préfère même personnellement la sienne à celle de Davies. Il utilise l'aspect conte et exploite à fond la singularité de la série pour faire des intrigues qu'on aurait pu voir nulpart ailleurs. La plupart des monstres qu'il a créés sont devenus extrêmement populaires et ont largement contribué à la renovation de Doctor Who. Après oui il a beau très bien savoir lancer ses intrigues il les finit toujours en cacahuète et il passe peu de temps sur le développement des personnages. Je pense que chaque scénariste a ses défauts et ses avantages après il en va de la péférence de chacun. Trop s'était bien installés dans la vision très terre à terre de Russell T Davies qui privilégiait le côté science fiction pour accepter la vision plus libérée de Moffat. La base de la série c'est qu'elle continue peu importe qui part et qui reste, ainsi chaque contributeur offre sa version de Doctor Who, mais ça veut dire aussi qu'il faut savoi s'adapter et ne pas rester bloquer sur une version de la série. Rappellez-vous les finals foireux des saisons 3 et 4 et vous verrez très bien que Moffat n'est pas le seul à être bancal.

    Parlons maintenant de l'épisode en lui-même. Clara, nouvelle fidèle compagnon du Docteur, l'appelle pour qu'il fasse office de petit copain à son dîner en famille pour Noël. Mais celui-ci essaie de décoder le mystère de la coalition contre lui (final saison 5 + Le Silence). Le Docteur finit par embarquer Clara dans son aventure (parce que l'inverse aurait été ennuyeux) le temps que sa dinde cuise et il cherche des réponses dans une Eglise intergallactique dirigée par la mystérieuse Tasha Lem au regard de braise qui les envoie au lieu d'origine du message: la ville de Noël.


    L'idée qui en ressort c'est que l'épisode accumule de très bonnes idées et un bon speech malheureusement gâché par une série d'incohérences avec l'univers de Moffat lui-même. Je défends souvent Moffat comme je l'ai fait plus haut mais sur cet épisode c'est flagrant: ça part dans tous les sens et certains passages sonnent creux comme s'il avait voulu faire une parodie de lui-même histoire de donner aux haters une vraie raison de bâcher.
    SPOILERS
    Le Silence, créature qu'on oublie dès qu'on la quitte du regard, s'avère être des prêtres apparemment neutres alors qu'on avait conclu dans la saison 6 qu'ils étaient des créatures au service de la coallition elle-même appelée "Silence". A moins que certains prêtres aient décidé de rejoindre le parti Anti-Docteur mais comme rien n'est spécifié on nous laisse imaginer. La fissure du mur d'Amy (saison 5) revient elle aussi mais est désormais un espèce de lien vers Gallifrey. D'abord la fissure aurait du être éradiquée suite au final de la saison 5, ensuite elle est issue de l'explosion du TARDIS et est censée avaler des objets et les éradiquer du temps et de l'espace... On peut la aussi trouver une explication: d'une manière ou d'une autre la ville de Noël en tant que ville spéciale aurait gardé une trace de la fissure et elle serait un pont entre la ville et Gallifrey tout comme le Prisonnier Zéro s'échappe de la fissure pour se réfugié chez Amy début saison 5. 
    FIN SPOILERS
    Clara ensuite va et vient sans avoir l'air plus impliquée, sa famille n'a pas l'air de s'inquiéter. Depuis l'épisode du 50e anniversaire, elle est juste là elle assiste au prouesses et aux déboirs du Docteur sans agir. Il est vrai que Moffat n'aime pas trop faire aider le Docteur par les compagnons (d'où la rumeur de misogynie je suppose) mais de là à les rendre inutils il ne faut pas abuser. On aimerait bien aussi voir un peu plus de développement de personnage biensur on ne sait que vaguement que Clara est prof, que sa mère est morte, qu'elle garde des enfants... Sans pour autant voir ça se refléter dans sa personnalité. Je prends ça comme si les 50 ans et la regénération l'obligeaient à centrer plus sur le Docteur mais la saison 8 a intérêt à la travailler un peu.
    SPOILERS
    Chose aussi qui personnellement m'insupporte chez Moffat c'est qu'il laisse s'écouler le temps à une grande vitesse. Début saison 6 le Docteur prend 100 ans et Amy et Rory ne l'on pas vu pendant un certains temps on ne sait pas trop pourquoi. Début saison 7 ça fait 10 ans pour Amy et Rory qu'ils voyagent avec le Docteur. Et là en l'espace d'un épisode le Docteur reste des centaines et centaines d'années dans un village et Clara ne fait que venir à quelques stades. Tout d'abord qui a dit qu'on ne voulait pas voir tout ce qui s'était passé entre temps ? Ensuite on aimerait voir le développement de personnage au fil des années un peu plus. On l'a apperçu dans la saison 7 mais la plupart du temps il reste absent. Certes, cette fois-ci ça a le mérite d'alimenter l'histoire mais on rate par exemple tous les combats entre les grands ennemis du Docteur tous présents dans un épisode pour qu'au final on n'en voit que 10min à tout casser. On rate aussi la relation touchante entre le Docteur et le petit Barnable qu'on ne voit pas plus de 2min... On rate trop de chose et c'est énervant.

          


    On peut cepentdant reconnaîte à Moffat un certains nombre de bons points à commencer par son très bon sens des dialogues rythmés, comiques et avec des répliques cultes remplies de sens. L'Eglise de Tasha Lem est aussi un élément très intéressant à réutiliser et à approfondir d'urgence et Handles la tête de Cyberman animal de compagnie est juste adorable. Puis, la façon dont le onzième Docteur meurt est excellente par qu'il meurt de vieillesse au bout de son cycle de regénération mais pire il meurt d'attente faisant grande référence au compagnon phare de l'ère Matt Smith: Amelia Pond "La fille qui attendait". Cette dernière réaparait d'ailleurs lors de la regénération parce qu'elle a été une grande partie de la vie de ce onzième Docteur qui est finalement toujours en deuil et pour lui dire "Raggedy man, goodnight" (homme débraillé, bonne nuit). Arrêtons-nous deux secondes pour apprécier cette réplique brillante. "Raggedy man" est le surnom que donnait Amy au Docteur lorsqu'elle était petite parce qu'elle l'avait vu à la sorti d'une aventure explosive et qu'il n'avait pas eu le temps de se changer. Ensuite "bonne nuit" donne l'impression d'une mère qui dit à son enfant de dormir après lui avoir lu une histoire. Pourquoi c'est brillant ? Parce que l'histoire d'Amy Pond tout entière reposait sur le fait que le Docteur était son ami imaginaire, comme son conte favori. Parce qu'il lui avait dit "Nous ne sommes tous que des histoires au final". Parce que Moffat depuis le début supporte l'aspect conte de la série. Et enfin la réplique fait évidemment écho à "Raggedy man, goodbye" dernier mot qu'Amy a prononcé au Docteur avant de partir. Arrêtons-nous là et souvenons-nous de la réplique "Amy, tu seras là jusqu'à ma fin" et où elle lui répondait "Ou vis versa". C'est beau parce qu'au final le Docteur était là jusqu'à sa fin et Amy était en quelque sorte là à sa fin à lui. Il voulait qu'Amy soit le dernier visage qu'il avait vu parce qu'elle était le premier visage qu'il avait vu. Parce qu'il a voyagé incroyablement longtemps avec elle, plus que n'importe quel autre compagnon. Bref on attend une relation aussi développée entre Clara et le Docteur maintenant. Jenna Coleman offre d'ailleurs une superbe prestation lors de la regénération. J'ai eu certains doute sur son jeu d'actrice mais elle a très bien réussi ce coup là et c'est certainement le meilleur moment pour nous montrer ses talents d'actrices. Clara est tellement triste de le voir changer que le Docteur semble complètement égoïste à côté à vouloir voir Amy en dernier. Clara, aussi délaissée par le Docteur que par le scénario. On finira par souligner ce moment où, toujours pendant la regénération, le Docteur dit "I'll always remember when the Doctor was me" (je me rappelerait toujours du temps où le Docteur c'était moi) ce qui est incroyablement bon pour la double énonciation: Matt Smith regarde droit dans la caméra, ce n'est presque plus le Docteur qui parle mais Matt. 
    FIN SPOILERS

    La grande surprise après toute ces émotions fut de voir la rapidité de la regénération qui s'est faite en un clin d'oeil. Et BAM Peter Capaldi prend le relais. Clara est perplexe, il fait l'habituelle remarque sur son nouveau corps (ici ce fut la couleur de ses reins qui lui déplaisait), il marmonne 2 ou 3 phrases du genre "On va se crasher" et l'épisode se termine. Difficile de succèder à Matt Smith surtout quand on est à un âge avancé et que la popularité du précédent était en grande partie basée sur son énergie et son côté juvénil. Mais je pense qu'il ne fera pas de mal de contraster Matt Smith avec un Docteur plus proche du Docteur d'origine un peu papy ronchon. Rappeller les racines, surtout aux nouveaux fans qui aiment surtout le côté jeune de Doctor Who avec des incarnations du Docteur jeunes et énergiques. Mais je ne pense pas que Capaldi manque d'énergie. Non je pense qu'il sera surprenant de ce côté là car il a un côté loufoque qui peut être très bien exploité. Certes je ne suis pas fan de ses personnages précédents dans l'univers de la série mais avec un rôle plus joyeux, complexe et diversifié que le Docteur je pense qu'il peut faire quelque chose de très bien. Oui Matt Smith va me manquer mais ma curiosité me rend très pressée de voir des épisodes avec lui. Comment va se faire l'alchimie entre lui et Jenna, comment Clara va réagir, comment sera son Docteur...
    Et à tous ceux qui râlent parce qu'il est vieux, pas séduisant blablabla: non stop. Il n'a encore rien vraiment fait, on ne peut pas juger son Docteur maintenant. Ensuite l'anomalie c'était d'avoir un Docteur jeune et non un Docteur vieux regardez les classiques. Enfin comme je l'ai dit plus haut la série est basée sur le changement si vous ne pouvez pas accepter ce changement et bien vous êtes cantonnés à n'aimer que quelque partie de la série.

    La question qui se pose maintenant: Moffat a-t-il fait son temps ? Oh que oui vous répondrait en choeur certains. J'ai beau défendre Moffat, ça se voit que plus il avance plus il patauge. Une partie du fandom est sur le point d'exploser sous ses incohérences et il semble avoir utilisé beaucoup de ses idées et qu'il ne pourra plus nous offrir une bonne storyline. Mais je pense qu'il mérite encore une petite saison pour installer son nouveau Docteur, pour (on espère) bien installer et développer le personnage de Clara, et surtout pour terminer tous ses mystères encore en suspend. River grande absente de ces adieux à Matt Smith disait avoir vu plusieurs visage du Docteur avant de rencontrer David Tennant dans Silence of the Library non ? Je ne pense pas qu'on en est totalement fini avec elle. La dernière fois c'était ses adieux au 11e plus qu'autre chose. Quelque chose me dit aussi qu'on a pas totalement fini d'entendre parler du Silence, on ne sait toujours pas pourquoi le TARDIS explose fin saison 5... Trop de questions en suspend. Oui Moffat bacle les fins d'histoire mais je ne le crois pas assez négligé pour oublier de répondre à tout. Mofat est intelligent il sait nous faire attendre et il sait prendre son temps pour résoudre et bien étaler ses intrigues.

    Le Docteur de Matt Smith nous manquera. Beaucoup. Mais on a des raisons d'avoir de bonnes attentes sur la saison 8 prévue août/septembre 2014. Un nouveau Docteur, quoi de mieux pour regagner notre curiosité ?

              


    votre commentaire